samedi 30 mai 2009

Guy Verhofstadt et l'Europe

A l'occasion de la sortie en français de son livre "Sortir de la crise : comment l'Europe peut sauver le monde", l'ancien premier ministre belge Guy Verhofstadt (tête de liste des libéraux flamands aux élections européennes du 7 juin) a répondu aux questions de "La Dernière Heure" :

"Votre avenir passe-t-il par la présidence de la Commission Européenne?
- Si je suis candidat? Non. Les remakes ne sont jamais de bons films.
- Vous êtes pourtant largement plébiscité (par François Bayrou, par exemple) et la cote de popularité de Barroso n'est pas au mieux?
- Je ne cache pas que je suis fier qu'on pense à moi. Mais une réserve d'embauche pour la Commission, çà n'existe pas. Mon ambition se situe plutôt au niveau du parlement européen. Le rapport de forces sera bientôt différent par rapport à la Commission ou au Conseil. Le Parlement aura des compétences élargies grâce à la ratification du traité de Lisbonne. C'est donc à ce niveau qu'il faut agir.
- Que comptez-vous faire concrètement après les élections?
- M'atteler à construire une majorité alternative à la majorité habituelle entre le PPE (conservateurs) et le PSE (gauche) qui se bornent à se partager le gâteau. C'est possible avec mon groupe (les libéraux de ALDE), les Verts, mais aussi les déçus du PPE et du PSE. C'est-à-dire ceux qui ne se retrouvent pas dans la stratégie actuelle. Une stratégie trop molle, fataliste. La politique, c'est un combat d'idées dans lequel on prend des initiatives. C'est sur cette base que je veux construire une majorité.
- Et la politique belge?
- Je l'ai toujours dit : si on a besoin de moi, je suis prêt à venir en aide à mon pays".

1 commentaire:

Alain a dit…

Bonjour petit belge, oui mais quelques part si on n'avait pas tant de "libéraux" à l'Europe on serait un plus social non ???
Pour ma part, je trouve au moins que lui il sa bat pour ces idées de droite, c'est pas comme la droite ici qui se bat contre tout le monde en lavant plus blanc que blanc et qui pourtant nous ont mis dans de sale draps.
Je suis demandeur de vrais débats et non pas de querelle de village sur fond de suspicion.
Passe une bonne journée, amitié.