jeudi 29 novembre 2012

Le jardin de Francis Peeters

Pour les lecteurs non belges de ce blog, Francis Peeters participe chaque dimanche à l'émission "Jardins et Loisirs" de la RTBF. Notre ami PhilippeD a eu l'occasion de visiter le jardin de Francis et nous a ramené de belles photos que je vous propose de découvrir :

http://philippedester.canalblog.com/archives/2012/11/22/index.html
http://philippedester.canalblog.com/archives/2012/11/24/index.html
http://philippedester.canalblog.com/archives/2012/11/26/index.html

mardi 27 novembre 2012

Album-photos "Ceci n'est pas België"

"Ceci n'est pas België", un album-photos de 192 pages sur notre pays, vient de sortir (19,99 euros). Vous pouvez le commander par mail (nathaliev@mac.com) à la photographe Nathalie Van Eygen qui dispose aussi d'un site Internet (www.vaneygen.be).

A l'occasion de sa sortie, Nathalie Van Eygen a confié à la presse :

"Je suis née à Ypres. Ma mère est française, originaire d'Hondschoote, situé à la frontière belge. Mon père, aujourd'hui décédé, était belge, flamand, originaire de Furnes. Je n'ai pas une mais deux langues maternelles : le ouest-flamand et le français. J'ai appris le néerlandais à l'école, ainsi que l'anglais et l'allemand. Pour réaliser mes études universitaires d'avocate, je me suis installée à Bruxelles. J'y ai rencontré mon mari, bruxellois et (plutôt) francophone. J'ai d'abord opté pour un mi-temps, puis j'ai renoncé à mon métier d'avocate. J'étais confrontée aux problèmes de toutes les femmes modernes qui se demandent si elles éduquent bien leurs enfants. J'ai cependant repris des études de photographie à l'Académie des Arts et des Métiers d'Anderlecht. En septembre 2007, j'entame ma deuxième année. On y aborde le thème "documentaire". A ce moment précis, l'école de mes enfants me demande de remplir un questionnaire émanant du ministère flamand de l'Enseignement dans lequel on nous demande de cocher la langue que l'enfant parle le plus souvent avec la mère, le père, les soeurs ou frères, les amis. Je ne peux cocher qu'une seule langue et le document est nominatif. J'ai le choix entre le néerlandais, le français ou une autre langue. Je considère ce formulaire comme une atteinte à la vie privée. Le fait qu'on essaie de nous classer dans une case communautaire bien spécifique me heurte. Etes-vous néerlandophone (sous-entendu flamand) ou francophone (sous-entendu wallon)? Et les Bruxellois bilingues? Il n'existe pas de case pour ces citoyens-là. Les questions communautaires sont parvenues à se frayer un chemin jusque dans notre salon via le cartable de ma fille. Elles s'invitent à moi, citoyenne à cheval sur nos deux principales cultures. Au même moment, en 2007, informateurs, médiateurs, clarificateurs, explorateurs, formateurs et conciliateurs se suivent... Le sujet de mon "documentaire" apparaît comme une évidence. Il traitera de ce monstre communautaire croisé tout au long de ma vie aux moments les plus inattendus, m'obligeant à m'interroger sur mon identité multiple. Je voulais aller au plus profond de cette histoire. Alors, j'ai cherché d'autres expressions. Le plus dur, c'est de photographier des sentiments. C'est peut-être facile de prendre des images d'extrémistes flamands, ce l'est déjà moins de représenter l'arrogance francophone. C'est pour cela qu'il y a aussi des clichés reprenant des extraits de presse, d'Internet, de reportages télévisés. Il me faudra cinq ans pour trouver une fin (relativement et provisoirement) heureuse à mon sujet : la formation d'un gouvernement le 5 décembre 2011. Mon travail est devenu un livre, intitulé "Ceci n'est pas België". Je l'ai d'abord tiré à 300 exemplaires pour mes amis et pour chercher un éditeur. J'ai reçu des propositions mais à l'horizon 2014, cela me semblait trop éloigné. J'ai donc décidé d'en faire un nouveau tirage à 1.000 exemplaires".

samedi 24 novembre 2012

L'ensemble belge Astoria

Dimanche dernier, l'ensemble belge Astoria est sorti de l'ombre en participant à l'émission "Vivement dimanche" de France 2 :  grâce à un coup de pouce d'Annie Cordy, les cinq musiciens ont accompagné la chanteuse belge sur deux de ses nouvelles chansons, avant de pouvoir présenter leur propre style. De l'aveu de Michel Drucker : "C'est la première fois que les musiciens d'une artiste ont droit à leur propre séquence sans l'artiste". Merci Annie!

L'ensemble Astoria regroupe cinq musiciens venus de Belgique et diplômés de conservatoires royaux :  Christophe Delporte (accordéon), Isabelle Chardon (violon), Eric Chardon (violoncelle), Leonardo Anglani (piano) et Santo Scinta (percussions). Christophe Delporte collabore depuis quinze ans avec Annie Cordy qu'il a déjà accompagnée dans des lieux mythiques comme l'Olympia à Paris. Il donne également cours d'accordéon à Namur.  L'ensemble Astoria est spécialisée dans les oeuvres d'Astor Piazzolla, un bandonéoniste argentin mort en 1992 et considéré comme le musicien le plus important du XXème siècle pour le tango.

Vous pouvez écouter l'ensemble Astoria sur Youtube, Facebook ou leur site www.e-astoria.be . Ils sont en concert le 29 novembre à Edegem, le 27 décembre à Boussu et le 27 février au palais des Beaux-Arts de Bruxelles. Bonne continuation à ces musiciens belges!

jeudi 22 novembre 2012

Liège n'accueillera pas l'Expo 2017...

Le verdict vient de tomber : l'Exposition Universelle de 2017 n'aura pas lieu dans notre pays à Liège...mais à Astana, la capitale du Kazakhstan. Merci cependant à toutes les personnes qui ont soutenu la candidature de la Cité Ardente depuis trois ans. On se consolera un peu avec Mons qui est capitale culturelle européenne en 2015 (on sait qu'une grande rétrospective du peintre Vincent Van Gogh est notamment au programme). Mais savez-vous que la Belgique a accueilli plusieurs expositions internationales?

1855 : Exposition Universelle d'Anvers.

1894 : Exposition Universelle d'Anvers avec le Congo, propriété personnelle du roi Léopold II, comme élément central. Près de 3 millions de visiteurs.

1897 : Exposition Universelle de Bruxelles. C'est à cette occasion qu'on crée l'avenue de Tervuren pour relier les deux sites de l'Expo, à savoir le Cinquantenaire et Tervuren.

1905 : Exposition Universelle de Liège, organisée à l'occasion des 75 ans de la Belgique.

1910 : Exposition Universelle de Bruxelles (sur le plateau du Solbosch).

1911 : Exposition Universelle de Charleroi qui met en avant l'avant-garde de la révolution industrielle.

1913 : Exposition Universelle de Gand.

1930 : Expositions Universelles d'Anvers (centrée sur les aspects maritimes et coloniaux) et Liège (centrée sur les sciences et la grande industrie) à l'occasion du centenaire de la Belgique.

1935 : Exposition Universelle de Bruxelles, pour laquelle on élabore le plateau du Heysel et les palais d'exposition qu'on peut toujours voir à l'heure actuelle.

1939 : Exposition Universelle de Liège organisée pour l'inauguration du canal Albert (qui a été construit pour relier l'Escaut et la Meuse). L'eau est donc le thème tout naturel. C'est notre actuel roi Albert II (à l'époque âgé de 5 ans et titré prince de Liège) qui l'inaugura. Elle devra fermer plus tôt que prévu avec le déclenchement de la deuxième guerre mondiale.

1958 : Exposition Universelle de Bruxelles a particulièrement marqué les esprits et a attiré 47 millions de visiteurs et de très nombreuses célébrités. L'Atomium est construit à cette occasion.

mardi 20 novembre 2012

La Semaine du Chocolat à Bruxelles

La Semaine du Chocolat se tient dans notre capitale du 19 au 25 novembre 2012. Rappelons que c'est suite aux expéditions de Christophe Colomb qu'on ramène, pour la première fois, du cacao et la recette du chocolat en Europe. Il arrive ensuite en France en 1615 grâce au mariage de la princesse espagnole Anne d'Autriche et du roi Louis XIII. En 1831, Meurisse, premier fabricant belge de chocolat à l'échelle industrielle, ouvre une usine à Anvers. La chocolaterie Côte d'Or est créée en 1883 à Bruxelles, suivie en 1911 par la chocolaterie Callebaut qui est aujourd'hui un des plus grands groupes mondiaux. Nouveauté en 1912 : dans les galeries Saint-Hubert à Bruxelles, le chocolatier belge Jean Neuhaus invente la célèbre praline : une amande ou une noisette grillée enrobée de chocolat. Ces petites bouchées font le succès de la famille Neuhaus. Le succès est tel qu'il faut créer un emballage spécifique pour contenir les commandes des clients : c'est le ballotin. Cette petite boîte en carton permet aux chocolatiers de superposer les pralines sans les écraser et aux clients de les offrir dans un bel écrin.

Vous trouverez le programme de la Semaine du Chocolat sur www.brusselicious.be . Parmi les chocolatiers participants, citons Belvas, Corné Port-Royal, Jean-Philippe Darcis, Delacre, Duval, Galler, Laurent Gerbaud, Léonidas, Godiva, Manon, Pierre Marcolini, Neuhaus, Wittamer, etc. Je terminerai par cet extrait du film "Forrest Gump" :  "La vie, c'est comme une boîte de chocolat : on ne sait jamais sur quoi on va tomber".

Et vous, quels sont vos chocolats préférés?

dimanche 18 novembre 2012

Le 900ème article de ce blog

"Le patriotisme, c'est l'amour des siens. Le nationalisme, c'est la haine des autres" (Romain Gary).

Et oui, voici le 900ème article du Journal d'un Petit Belge créé en décembre 2006 pour défendre l'unité de notre pays, nous promener aux quatre coins de Belgique, et mettre en valeur les Belges qui se distinguent dans de nombreux domaines (culture, sport, p.ex.). Cette belle aventure ne m'a apporté que des satisfactions depuis six ans, et d'agréables rencontres avec plusieurs d'entre vous. J'ai une pensée toute particulière pour notre amie photographe Cristina (http://alzira.canalblog.com) qui est hospitalisée depuis plusieurs semaines. Un grand merci à tous pour votre fidélité, votre gentillesse et votre intérêt pour la Belgique!

N'oubliez pas de visiter mes deux petits blogs http://ecrivainsbelges.blogspot.com et http://familleroyalebelge.blogspot.com !

jeudi 15 novembre 2012

15 novembre : fête du Roi et fête de la communauté germanophone

1° Fête du Roi :

La fête du Roi a été instaurée en 1866 et a lieu le 15 novembre, jour de la fête de Léopold (dans le calendrier germanique) et d'Albert (dans le calendrier général). Le roi Baudouin n'a pas voulu changer cette tradition sous son règne. Certains l'appelent parfois "fête de la Dynastie" mais ce terme n'a été utilisé officiellement que sous la Régence de 1944 à 1950 afin de fêter à la fois le roi Léopold III et le prince-régent Charles.

Le gouvernement Verhofstadt Ier décide de marquer nettement la séparation entre l'Eglise et l'Etat à partir de la fête du Roi 2001. Premier changement :  le Te Deum perd son caractère officiel. Ce n'est plus le ministère de l'Intérieur mais les autorités religieuses qui invitent à la célébration. Des détachements militaires ne sont plus présents à la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule. Les enfants du Roi y assistent en civil et plus en uniforme militaire. Seconde modification : en fin d'après-midi, une réception officielle est organisée au Parlement en présence de la famille royale, des autorités politiques, judiciaires et militaires du pays, ainsi que des citoyens choisis par les gouverneurs de province. Comme le veut la tradition, le Roi et la Reine ne participent pas à la fête du Roi.

2° Fête de la communauté germanophone :

Ces territoires appartenant à l'empire allemand depuis le Congrès de Vienne en 1815, ont été offerts à la Belgique lors du traité de Versailles en 1919. Une consultation populaire a eu lieu, mais ses résultats sont contestés. Lors de l'invasion de la Belgique par les Allemands le 10 mai 1940, les Cantons de l'Est réintègrent le Reich par un décret d'Hitler. La bataille des Ardennes fin 1944 entraîne la destruction complète de Saint-Vith, ainsi que de nombreuses localités de l'Eifel. Les Cantons de l'Est redeviennent belges, et la frontière est définitivement fixée en 1956 par un traité signé entre notre pays et l'Allemagne. Suite à la fédéralisation de la Belgique, ils deviennent une des trois communautés linguistiques, et disposent de leur propre parlement et d'autonomie dans de nombreux domaines (l'enseignement, la culture, p.ex.). En 1991, le texte en langue allemande de la Constitution belge obtient le même caractère officiel et obligatoire que les versions française et néerlandaise. Albert II est, en 1993, le premier roi des Belges à prêter serment en allemand (ses prédécesseurs ne l'avaient fait qu'en français et en néerlandais). Afin de montrer son attachement à la Belgique et à la dynastie, la communauté germanophone a choisi le 15 novembre (jour de la fête du Roi) pour sa propre fête. Albert et Paola y ont assisté à deux reprises (en 1994 et 2005).

La communauté germanophone de Belgique a une superficie d'environ 854 km2 et se compose de neuf communes (La Calamine, Lontzen, Raeren, Eupen, Butgenbach, Bullange, Amblève, Saint-Vith et Burg-Reuland). Elle compte environ 74.500 habitants dont la plupart ont l'allemand comme langue maternelle. L'allemand est utilisé dans l'administration, l'enseignement et la justice. Des facilités linguistiques sont accordées aux francophones pour leurs contacts avec l'administration. La communauté germanophone dispose de sa propre station de radio publique (BRF) et d'un quotidien belge de langue allemande ("Grenz-Echo"). Elle est connue notamment pour la Chocolaterie Jacques et ses nombreuses forêts. Parmi les personnalités issues de cette communauté, citons Serge Brammertz (né à Eupen), procureur au Tribunal Pénal International pour l'ex-Yougoslavie.

Bonne fête Sire! Bonne fête à tous les germanophones de Belgique!

mardi 13 novembre 2012

Trophée National du Mérite Sportif 2012 à Evi Van Acker

Le Trophée National du Mérite Sportif est la plus importante récompense sportive belge. On ne peut la recevoir qu'une seule fois au cours de sa carrière, et la remise a lieu dans le très bel hôtel de ville de Bruxelles par le prince Philippe (avant 1993, c'était son père le prince Albert). Parmi les anciens lauréats, citons :  Jacky Ickx (automobilisme, 1951), Rik Van Looy (cyclisme, 1961), Gaston Roelants (athlétisme, 1962), Eddy Merckx (cyclisme, 1967), Paul Van Himst (football, 1974), Ivo Van Damme (athlétisme, 1976), le RSC Anderlecht (football, 1978), Jean-Michel Saive (tennis de table, 1991), Brigitte Becue (natation, 1994), Ulla Werbroeck (judo, 1998), Joël Smets (motocross, 2000), Justine Henin et Kim Clijsters (tennis, 2001), Stefan Everts (motocross, 2003), Tom Boonen (cyclisme, 2005), Kim Gevaert et Tia Hellebaut (athlétisme, 2006), Philippe Gilbert (cyclisme, 2009), Kévin Borlée (athlétisme, 2011), etc. Bref, tous nos grands sportifs font partie du palmarès.

Le Trophée National du Mérite Sportif 2012 a donc été attribué à Evi Van Acker, une Gantoise de 27 ans, qui a obtenu une médaille de bronze en voile aux Jeux Olympiques de Londres. Il lui sera remis le 17 décembre.

vendredi 9 novembre 2012

La première guerre mondiale en Belgique

Lors de la première guerre mondiale, l'Allemagne demande à la Belgique de laisser passer ses troupes pour attaquer la France. Le roi Albert Ier et le gouvernement belge refusent, rappelant la neutralité de notre pays depuis le traité des XXIV articles en 1839. Suite à notre refus, l'armée allemande envahit notre pays le 4 août 1914.

Notre vaillante armée repousse les premiers assauts, et les forts de la région de Liège ne tombent qu'après une dizaine de jours de siège. Les Belges se replient sur Malines et Anvers, et tentent d'immobiliser une partie de l'armée allemande en espérant l'aide rapide d'autres pays. Malheureusement, battues dans la province de Hainaut, les troupes franco-anglaises sont obligées de reculer vers Paris. Anvers est bombardé le 28 septembre. Le 6 octobre, le gouvernement belge quitte la Belgique et se retire à Saint-Adresse près du port du Havre (France).

Anvers tombe aux mains des Allemands le 9 octobre, ce qui oblige l'armée belge, le roi Albert Ier et la reine Elisabeth à partir vers la côte belge derrière l'Yser. Les écluses de Nieuport ayant été ouvertes, c'est derrière un immense lac que notre armée construit des tranchées et résiste pendant quatre ans aux Allemands. Le couple royal décide de rester avec eux sur ce dernier lambeau de territoire libre.

Pendant quatre ans, tout le reste de la Belgique est occupé par l'Allemagne qui réquisitionne charbon, céréales, cuir, bois, bétail, cuivre, laines, machines, etc. Le prix des denrées alimentaires devenues insuffisantes augmente énormément. La presse est contrôlée. Plusieurs villes sont incendiées et de nombreux civils tués. En 1916, 150.000 travailleurs belges sont envoyés en Allemagne pour travail forcé. Des patriotes résistent à l'occupant, dont le bourgmestre de Bruxelles Adolphe Max, le recteur de l'Université de Gand Henri Pirenne et l'archevêque de Malines le cardinal Mercier parmi les autorités. On retient aussi notamment les noms d'Edith Cavell et Gabrielle Petit, fusillées respectivement en 1915 et 1916. L'armistice du 11 novembre 1918 met fin à la première guerre mondiale, au cours de laquelle 41.000 soldats ou officiers belges sont morts...

Lorsqu'on évoque la première guerre mondiale en Belgique, il faut aussi aborder un sujet qui a encore des conséquences en 2012. Au cours des quatre années d'occupation, les Allemands établissent une séparation administrative entre la Flandre et la Wallonie car ils songent à partager la Belgique en deux après la guerre, et encouragent les groupes séparatistes. L'Université de Gand est néerlandisée et rebaptisée Université von Bissing en 1916. Après 1918, le mouvement flamand s'émancipe du "cadre belge" et s'appuie sur le fait que des soldats flamands seraient morts au front car ils ne comprenaient pas les ordres des officiers francophones. C'est probablement arrivé mais aucun historien n'a pu avancer de chiffre avec exactitude. Même Bruno De Wever, professeur d'histoire à l'Université de Gand et frère de Bart (président de la NVA), déclare en 2009 au "Vif/L'Express" :   "Cette histoire est un mythe romantique construit pour discréditer l'Etat belge. Un mythe d'une puissance symbolique extraordinaire. Réalité ou pas, cette histoire a exercé une énorme force de mobilisation après la guerre. Elle a contribué à transformer le mouvement flamand jusque là minoritaire en un mouvement de masse".

Afin d'encourager la réconciliation entre communautés, le comité organisateur du 86ème Pélérinage de l'Yser à Dixmude a décidé cette année - pour la première fois depuis la première guerre mondiale! - d'honorer la mémoire d'Amé Fiévez, un soldat venu d'Antoing (province de Hainaut) et tombé au front en 1917. Pourquoi? On retrouva les corps enlacés d'Amé Fiévez et de Frans Van Raemdonck, un compagnon d'armes. Non loin, le frère de Frans, Edward. Le mouvement nationaliste flamand refusa d'associer le Wallon et le Flamand et, contrairement à la réalité historique, créa le mythe des frères Van Raemdonck morts dans les bras l'un de l'autre. Amé Fiévez fut complètement ignoré à l'époque. Cet oubli a enfin été réparé en 2012 en présence de la famille Fiévez et du bourgmestre d'Antoing. Par ailleurs, afin de ne plus être associé à la Veillée de l'Yser (qui réunit les séparatistes flamands en août), le Pélérinage de l'Yser aura désormais lieu le 11 novembre à partir de 2013, afin de réaffirmer le caractère pacifiste de l'événement. On ne peut que se réjouir de ces deux gestes de bonne volonté.

A noter que les commémorations de 2014 (centenaire de la première guerre mondiale) se préparent déjà depuis un certain temps :  http://journalpetitbelge.blogspot.be/2011/11/les-commemorations-de-2014-se-preparent.html

mardi 6 novembre 2012

Planckendael

Lors de notre dernière balade début octobre, je vous avais emmené à Dixmude en province de Flandre occidentale. Nous allons cette fois en province d'Anvers pour découvrir le parc animalier de Planckendael. Situé près de Malines, il existe depuis les années 50 et compte une quarantaine d'hectares. Partons le découvrir grâce aux photos de notre ami Willy :  http://dorpstraat-mariakerke.skynetblogs.be/tag/planckendael

Plus d'infos sur la province d'Anvers :  http://journalpetitbelge.blogspot.be/2012/04/la-province-danvers.html

samedi 3 novembre 2012

Sandra Kim dans "Les orages de la vie" (RTL-TVI)

Comme Bert Kruismans et Selah Sue, la chanteuse Sandra Kim est l'une des rares personnalités belges à mener sa carrière tant au nord qu'au sud du pays suite à sa victoire en 1986 au Concours Eurovision de la Chanson (plus d'infos sur sa carrière :  http://journalpetitbelge.blogspot.be/2010/07/sandra-kim.html).

Ce dimanche à 19h45, Sandra Kim (40 ans) sera l'invitée de l'émission "Les orages de la vie" (RTL-TVI) dont l'objectif est de découvrir la femme qui se cache derrière l'artiste. Et elle a déjà confié à la presse ce dont elle avait souhaité parler :   "Je ne dirais pas que la Vie a été dure avec moi, car ce serait injuste. Mais pas clémente non plus. Je dirais qu'elle a été satisfaisante. Mon témoignage, je crois, touchera énormément de femmes qui sont dans cette incapacité de faire un enfant. Je ne suis pas la première, ni la dernière, et il y a déjà d'autres artistes féminines qui se sont épanchées sur le sujet. C'est le parcours du combattant mais çà fait partie de la vie. Je n'aime pas parler de dépression, mais c'est vrai que j'étais déprimée, je n'avais plus le goût de rien faire. On se prépare à ce moment-là et on attend que le médecin nous dise un mois plus tard qu'on est enceinte. Je me voyais déjà aller acheter des petits vêtements. Et finalement, çà a été à chaque fois un échec : un, deux, trois. A la troisième fécondation, on a décidé d'arrêter parce que les traitements sont lourds aussi. Et 15 kilos en plus, je n'avais pas envie d'expliquer aux gens pourquoi. Je me suis alors créé un personnage épicurien pour justifier cette prise de poids : je jouais à la fille qui aime bien bouffer et boire, et comme çà, je pouvais expliquer et assumer mes nouvelles rondeurs. Du coup, je  n'avais pas envie non plus d'aller à la télévision complètement bouffie, avec des bouffées de chaleur. Ca influait aussi sur mes cordes vocales, l'envie de chanter n'était plus là. Tous ces petits trucs-là, j'avais envie de les garder pour moi. Jeune mariée, je répondais que je n'avais pas le temps d'avoir des enfants mais ce n'était pas vrai. J'essayais d'avoir des enfants depuis l'an 2000. Je me cachais, je n'avais pas envie de dévoiler tout çà. Mais à un moment, çà devenait trop, et il fallait que je le dise. J'ai commencé à en parler et j'en suis contente parce que c'est une forme de thérapie. Cela aide d'en parler et qu'on vous réconforte surtout. Je n'envisage pas l'adoption et mon époux n'y est pas favorable non plus. J'ai envie de la chair de mon sang. J'ai peur de l'adoption : il y a toujours ce point d'interrogation qui me dit que l'enfant pourrait vouloir retrouver ses parents biologiques. Je ne sais pas mais cela me fait peur et je suis possessive. Je me suis faite à l'idée que je n'aurai pas d'enfant. Ces derniers temps, je fais tout dans cette perspective-là. Quand je pense à l'avenir, je me demande qui s'occupera de moi. Alors, j'enquiquine ma petite soeur pour qu'elle respecte plus tard mes dernières volontés...".