lundi 23 décembre 2013

Bonnes fêtes de fin d'année !

Que retenir de cette année 2013 sur mon blog qui a passé le cap des 1.000 articles?  Un engouement populaire et patriotique autour de nos Diables Rouges (l'équipe nationale belge de football) qui s'est qualifiée pour la Coupe du Monde 2014, le Prix Nobel de physique pour François Englert, un nouveau couple royal qui a vite trouvé sa place et son style, l'inauguration du Musée Fin de Siècle à Bruxelles, le retour gagnant du Grand Jojo, l'inscription des pêcheurs de crevettes à cheval d'Ostduinkerke sur l'Unesco, le film "Marina" de Stijn Coninx, le succès de Stromae, la rénovation du Musée d'Histoire Naturelle de Mons, etc. etc. N'hésitez pas aussi à découvrir mes plus petits blogs http://ecrivainsbelges.blogspot.com et http://familleroyalebelge.blogspot.com (où j'ai regroupé mes articles sur ces thèmes spécifiques).

Merci à tous pour votre fidélité, votre gentillesse, vos commentaires et votre intérêt pour la Belgique au cours de l'année écoulée. J'ai été ravi de rencontrer "en vrai" plusieurs d'entre vous, et ce sera encore le cas dans quelques jours. Le Journal d'un Petit Belge, c'est une très chouette aventure humaine qui ne m'a apporté que des satisfactions. Je vous souhaite à tous de joyeuses fêtes de fin d'année et une heureuse année 2014, au cours de laquelle vous pourrez réaliser vos rêves et vos envies, comme nous invite notre amie Marcelle dans son poème "Oser" :

"Oser les chemins de traverse
Mélanger les étiquettes
Le lait qui se renverse
Et le chat à la fête
Oser l'extraordinaire
Et sortir des abîmes
Le petit fonctionnaire
Se noie dans la déprime
Laissant dans leur bocal
Les poissons-préjugés
Et tout leur arsenal
De non-conformité"
(extrait de "Bientôt les jonquilles" de Marcelle Pâques, éditions Chloé des Lys)

Rendez-vous en janvier et vive la Belgique!

samedi 21 décembre 2013

A l'enseigne de la Fleur en papier doré (Bruxelles)

Suite de mon article précédent...

Si vous voulez prendre un verre dans bistrot atypique de notre capitale, je vous suggère, entre autres, "A l'enseigne de la Fleur en papier doré" (www.lafleurenpapierdore.be), un café littéraire et artistique situé à la rue des Alexiens à quelques pas du Manneken-Pis à Bruxelles. Cette ancienne maison du XVIIIème siècle, bâtie pour les sœurs de Saint-Vincent-de-Paul, a été transformée au XXème siècle en un cabaret à vocation artistique. Sur la façade, on peut toujours voir le branchage fleuri en fer forgé datant des années 50.

A peine franchi le sas entre le monde extérieur et l'esprit du lieu, vous serez confronté à une grande photo regroupant d'anciens habitués célèbres et surréalistes de cet estaminet au charme unique :  Marcel Mariën, Camille Goemans, Geert van Bruaene, Irène Hamoir, Georgette Magritte, Louis Scutenaire, Paul Colinet...et René Magritte. L'enseigne a été empruntée à un poème de Guido Gezelle par le fondateur du lieu, Geert van Bruaene. Acteur au théâtre néerlandophone dans les années 1918-1920, il ouvre une série de galerie d'arts et trois bistrots, dont celui-ci. Au fronton de la deuxième salle, on peut lire une de ses citations préférées :   "L'homme a droit à 24h de liberté par jour".  Et plus loin :  "Ceci n'est pas un musée". Les murs de l'endroit sont couverts d'inscriptions de ce genre, de dessins, de tableaux. Outre le groupe surréaliste des amis de René Magritte, ce bistrot a aussi accueilli après 1945 les membres du groupe artistique Cobra (contraction de Copenhague-Bruxelles-Amsterdam), comme Pierre Alechinsky, Christian Dotremont ou Hugo Claus.

Bref, n'hésitez pas de pousser la porte d' "A l'enseigne de la Fleur en papier doré", de boire une gueuze et d'y déguster une tartine au bloempanch, au pottekeis ou à la tête pressée. Un Bruxelles authentique, loin du tourisme de masse.

jeudi 19 décembre 2013

"La Belgique de Magritte" (Michel Carly)

Grâce à cet ouvrage bien documenté et joliment illustré, nous suivons les traces du peintre belge René Magritte. Tout commence dans la province du Hainaut :  il naît à Lessines en 1898, mais ses parents reviennent en 1900 à Gilly auprès de la famille maternelle. Leur implantation en 1904 dans un quartier bourgeois de Châtelet symbolise la réussite du père de René dans les affaires (bureau d'assurances et représentant commercial notamment). Son enfance n'est pas heureuse et l'atmosphère familiale est pesante entre une mère dépressive et un père absent et hautain. A Châtelet, René joue avec les enfants du quartier, prend ses premiers cours de dessin et se passionne pour Fantômas. En 1912, sa mère se suicide en se jetant dans la Sambre. Son père dilapide ensuite ses avoirs en spéculations et en jouant aux courses.

En 1916, René s'installe dans la capitale et entame ses études à l'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles, notamment auprès du peintre Constant Montald et de l'écrivain Georges Eekhoud. Il épouse Georgette Berger (fille d'un boucher de Marcinelle) en 1922 civilement à la commune de Saint-Josse et religieusement à l'église Sainte-Marie. Leur union sera heureuse.

A Bruxelles, on retrouve René au café "A l'enseigne de la fleur en papier doré" (non loin de l'Académie des Beaux-Arts) et à "Le Cirio", une brasserie Art Nouveau où se déroulaient les réunions du groupe surréaliste de Bruxelles dans la seconde moitié des années 20. C'est là qu'il rencontre un de ses meilleurs amis :  le poète Jean Scutenaire, natif d'Ollignies (près de Lessines). En 1928, René peint plus de 100 toiles et expose ses œuvres à la galerie L'Epoque à Bruxelles. L'année suivante, il séjourne à Cadaqués (Espagne) chez Salvador Dali.

René expose, pour la première fois, au palais des Beaux-Arts de Bruxelles en 1931. En 1939, il dessine, pour le Comité de Vigilance des Intellectuels Antifascistes, une affiche intitulée "Le vrai visage de Rex", qui représente Degrelle et Hitler. Dans les années 40, son style change ; il adopte une palette et une technique impressionnistes. Les expositions se multiplient :  Paris, Bruxelles, New York, Rome, Venise, Dallas, Londres, etc. Il réalise 8 toiles pour la décoration du casino de Knokke, et une peinture murale pour le palais des Congrès de Bruxelles et le palais des Beaux-Arts de Charleroi.

Sur le plan privé, les époux Magritte mènent une vie simple et déménagent plusieurs fois :  à la rue Esseghem à Jette de 1930 à 1954 (la période la plus créatrice du peintre), au boulevard Lambermont à Schaerbeek de 1954 à 1957, et enfin dans le quartier cossu de la rue des Mimosas à Schaerbeek de 1957 à son décès en 1967. Ils sont inhumés au cimetière de Schaerbeek.

Le Musée René Magritte est inauguré en 2009 sur la place Royale en plein centre de Bruxelles, et présente plus de 200 œuvres de l'artiste belge.

lundi 16 décembre 2013

Bravo les Belges! (décembre 2013)

1° Bravo au professeur François Englert  de l'Université Libre de Bruxelles qui a reçu le Prix Nobel de Physique 2013 des mains du roi Carl-Gustav de Suède lors d'une cérémonie solennelle à Stockholm. L'an dernier, le Centre Européen de Recherche Nucléaire avait reconnu l'existence d'une nouvelle particule, compatible avec les caractéristiques du boson de Higgs. En effet, il y a plus de 40 ans, le boson, ce maillon manquant parmi les constituants les plus fondamentaux de la nature, avait été prédit presque simultanément par deux physiciens de l'ULB Robert Brout (aujourd'hui décédé) et François Englert, ainsi que par le physicien britannique Peter Higgs de l'Université d'Edimbourg. Brout et Englert ont même publié leur trouvaille un mois avant Higgs, mais la postérité a gardé le nom de "boson de Higgs".

2° Bravo à notre ancien premier ministre Herman Van Rompuy qui occupe depuis 2010 la fonction de président du Conseil Européen. Né à Etterbeek en 1947, il vient de se voir attribuer le Prix International Charlemagne 2014 pour l'unification européenne. Il recevra son prix le jeudi de l'Ascension à l'hôtel de ville d'Aix-la-Chapelle (Allemagne). Depuis la création de ce prix en 1950, c'est le 3ème Belge à le recevoir, après Paul-Henry Spaak et Léo Tindemans. Ajoutons que durant ses temps libres, Herman Van Rompuy écrit des recueils de haïkus.

3° Bravo à Stromae (de son vrai nom Paul Van Haver). Né en 1985 à Bruxelles, le chanteur belgo-rwandais s'est fait connaître en 2010 grâce à sa chanson "Alors, on danse". C'est le single qui s'est le plus vendu en 2010 tant au nord qu'au sud du pays (près de 2 millions d'exemplaires). En 2013, son nouvel album "Racine carrée" a été numéro un des ventes en Belgique et en France, notamment grâce aux chansons "Papaoutai" et "Formidable". Samedi, aux NRJ Music Awards, Stromae a remporté deux trophées :  celui de meilleur artiste masculin de l'année et celui de meilleure chanson francophone de l'année (pour "Formidable").

4° Bravo à Veerle Baetens qui vient de remporter l'Award de la meilleure actrice aux 26èmes European Film Awards de Berlin pour son rôle dans le film "Alabama Monroe". Née en 1978 à Brasschaat, elle a étudié le théâtre musical à l'Institut Supérieur d'Art Dramatique de Bruxelles, et a ensuite commencé sa carrière au théâtre et à la télévision.

5° Bravo à Pieter-Jan Hannes , nouveau champion d'Europe espoir de cross-country. Aux championnats d'Europe de cross-country en Serbie, l'Anversois a bouclé les 8km en 24:02 et est ainsi devenu champion d'Europe. Pieter-Jan Hannes était déjà champion d'Europe espoir du 1.500 m, et avait reçu le titre d'espoir belge de l'année 2013 en athlétisme lors de l'attribution des Spike d'Or.

6° Bravo aux pêcheurs de crevettes à cheval d'Ostduinkerke  qui rejoignent les huit autres traditions belges déjà inscrites sur la liste du patrimoine immatériel de l'Unesco.

7° Bravo aux responsables politiques et culturels, et au couple de mécènes Gillion-Crowet  qui ont réussi à mener à bien le projet de création d'un Musée Fin de Siècle à Bruxelles, inauguré par la princesse Astrid et consacré aux arts de la fin du 19ème siècle et début du 20ème siècle (un peu l'équivalent du Musée d'Orsay à Paris). Un important pôle culturel et touristique émerge donc désormais aux alentours de la place Royale à Bruxelles, avec les Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique (composés de 3 musées :  les peintures flamandes du Musée d'Art Ancien, le Musée Fin de Siècle et le Musée Magritte), le palais des Beaux-Arts et le Musée des Instruments de Musique.

Petite par la taille, notre Belgique regorge de talents dans de nombreux domaines. Bravo à tous!

vendredi 13 décembre 2013

La ville de Durbuy

Située dans la province de Luxembourg, Durbuy est connu comme la plus petite ville du monde. Baignée par l'Ourthe, elle abrite plusieurs bâtiments qui témoignent des différentes périodes de son histoire, comme le château des comtes d'Ursel, l'église Saint-Nicolas (et ses messes bilingues car il y a beaucoup de néerlandophones dans la région), la halle aux blés et ses rues pavées pleines de charme. Très touristique, Durbuy propose de nombreuses activités comme le Parc des Topiaires, Durbuy Aventures, la descente de l'Ourthe en kayak, etc. Partons découvrir Durbuy grâce aux photos de notre amie Mimi du Sud :

http://mimidusud.skynetblogs.be/archive/2013/12/06/durbuy-belgique-vacances-aout-2013-8007423.html   (1ère partie)

http://mimidusud.skynetblogs.be/archive/2013/12/12/durbuy-belgique-vacances-aout-2013-fin-8012548.html   (2ème partie)

mardi 10 décembre 2013

L'artiste belge Catherine Ailesse

             

Originaire d'Huldenberg dans la province du Brabant flamand, l'artiste belge Catherine Ailesse (née en 1957) s'est spécialisée dans les grands portraits de personnalités (Nelson Mandela, Gérard Depardieu, p.ex.) ou de simples anonymes. Vous pouvez découvrir son travail à la DCA Gallery (avenue Louise à Ixelles), sur son site www.catherine-ailesse.com ou sur sa page Facebook. Personnellement, je trouve que ses portraits sont très réussis. Et vous, qu'en pensez-vous?

mercredi 4 décembre 2013

Les pêcheurs de crevettes à cheval reconnus par l'Unesco

C'est officiel :  les pêcheurs de crevettes à cheval d'Ostduinkerke - dont je vous ai déjà parlé - viennent d'être inscrits sur la liste du patrimoine immatériel de l'Unesco. Ils rejoignent les huit autres traditions belges de cette liste (voir mon article de la semaine passée).
  

dimanche 1 décembre 2013

Quelques marchés de Noël à découvrir en Belgique

Voici quelques marchés de Noël à découvrir parmi les plus connus de Belgique :

Bruxelles :   "Plaisirs d'hiver" se tient de la Grand-Place au marché aux poissons. Cette édition 2013 propose 240 chalets, une piste de luge, une grande roue et une patinoire. La Grand-Place accueillera les traditionnels sapin et crèche de Noël, et vient de bénéficier d'un tout nouvel éclairage moins énergivore. Infos pratiques :   www.plaisirsdhiver.be

Namur :  Une patinoire et une centaine de chalets répartis place de l'Ange, place du Théâtre et place d'Amres, proposent des produits et cadeaux originaux. Ce qui fait la spécificité du marché de Noël de Namur, ce sont le folklore, les fanfares, les spectacles de rue, les animations pour les enfants. Infos pratiques :  www.noelanamur.be

Gand :   Le marché de Noël de Gand, avec sa patinoire, sa grande roue et ses chalets, revêt cette année de nouveaux habits de fête et s'installe sur le marché aux grains, la place Emile Braun et la place Saint-Bavon. Infos pratiques :   www.visitgent.be

Bruges :  Bruges, ses canaux et son atmosphère poétique se visitent toute l'année, mais cette ambiance est encore plus féérique à l'approche des fêtes de fin d'année. C'est la Grand-Place qui accueille les chalets et la patinoire. Sans oublier son festival de sculptures de glace. Infos pratiques : www.brugge.be

Eupen :   Capitale de la communauté germanophone de Belgique, Eupen a un marché de Noël très proche des traditions germaniques. 60 chalets s'installent sur la Klötzebahn, avec une forte participation d'artisans frontaliers venus des Pays-Bas et d'Allemagne. Infos pratiques :   www.eupen-info.be

Mons :   Afin de se distinguer des autres villes, "Mons Cœur en Neige" présente une patinoire en forme de cœur, entourée des traditionnels chalets. Diverses animations sont également organisées, comme des jongleurs, des cracheurs de feu et des échassiers lumineux. Infos pratiques :  www.mons.be

Liège :   Le marché de Noël de Liège est l'un des plus fréquentés du pays avec une moyenne de plus d'un million et demi de personnes. Les chalets sont disposés dans les rues et venelles, afin d'accroître le charme du marché. Infos pratiques :   www.villagedenoel.be

Et vous, quel est votre marché de Noël préféré?

vendredi 29 novembre 2013

Nouvel éclairage de la grand-place de Bruxelles

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mardi 26 novembre 2013

Huit traditions belges à l'Unesco

Depuis 2008, huit traditions belges ont été inscrites sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'Unesco :

1° Le carnaval de Binche : chaque année, pendant les trois jours qui précèdent le Carême, Binche attire des foules de visiteurs étrangers. Remontant au Moyen Age, le carnaval est l'une des plus anciennes manifestations de ce type d'Europe.

2° Les géants et dragons processionnels :  le cortège de Saint-Georges contre le Dragon à Mons, le cheval Bayard issu du cycle de Charlemagne qui défile à Dendermonde, la ducasse d'Ath, les géants de Bruxelles et Mechelen sont protégés.

3° La procession du Saint-Sang de Bruges :  le jour de l'Ascension, plus de 30.000 personnes se pressent à Bruges pour un rite remontant au XIIIème siècle et qui fait revivre des scènes de l'Ancien Testament, de la vie de Jésus et de l'histoire de Bruges.

4° Les Krakelingen et le Tonnekensbrand à Grammont :  la ville de Grammont (Geraardsbergen en néerlandais) organise sa foire annuelle le premier lundi de mars et célèbre la fin de l'hiver le dimanche huit jours plus tôt, avec cette fête du feu et du pain de la fin de l'hiver.

5° Houtem Jaarmarkt, la foire d'Hautem-Saint-Liévin : chaque année, les 11 et 12 novembre, ce village de Flandre orientale devient le lieu du dernier grand marché de plein air du pays où se pratique le commerce du bétail et des chevaux pur sang.

6° Le carnaval d'Alost : les festivités, vieilles de 600 ans, sont marquées par la proclamation symbolique du prince du carnaval comme bourgmestre de la ville d'Alost. Il se voit remettre la clé au cours d'une cérémonie destinée à tourner en ridicule les hommes politiques de la ville, le dimanche qui précède le Carême catholique.

7° Le répertoire du rituel des classes d'âge de Louvain :  rite de passage réservé aux habitants de Louvain entre 40 et 50 ans, il abolit les différences d'origine, de rang ou de statut social.

8° Les marches de l'Entre-Sambre-et-Meuse :  elles commémorent la dédicace des églises de nombreux villages et petites villes qui honorent le Saint à qui sont dédiés les édifices religieux. Les habitants des villages et villes y participent, revêtus d'uniformes militaires.

samedi 23 novembre 2013

Interview du Grand Jojo / Lange Jojo

                                                  
En tournée actuellement, le Grand Jojo (Lange Jojo en néerlandais) a répondu aux questions du magazine "TV News" :

"Depuis un an, vous faites un retour en force. Une explication?
- Je ne me l'explique pas. Je vis sur un nuage, je rêve. J'étais scié de voir le Cirque Royal très vite sold out. C'était historique. En fait, je m'étais retiré de toute cette mécanique, vivant de ma retraite, à l'aise. Et subitement, ma firme de disques est venue rechercher le vieux crocodile. Il est sorti de sa cage. Faites gaffe, il va mordre! J'étais un peu flatté : Universal a tout de même la crème des stars. Quand je rentre dans le hall et que je vois ma photo à côté des Stones et de Madonna, je suis paf!

- Qu'est-ce que çà leur fait à eux d'être à côté du Grand Jojo?
- Sans blague, je suis très fier. Je n'étais pas tombé dans l'oubli car on passait mes chansons dans toutes les fêtes, les communions, les mariages, les banquets de fin d'études. Mais je ne montais plus sur scène. Et boum, disque d'or avec mon best of! Et me revoilà face au public, trois générations, 50 ans que je dure! J'ai toujours été très ouvert. Quand les jeunes viennent me dire "Grand Jojo, vous avez bercé toute mon enfance", çà fait plaisir.

- Quel est votre truc?
- A mon avis, offrir une musique populaire mais avec des musiciens de qualité qui sont des show-men, plus mes deux choristes que j'appelle les allumettes parce qu'elles mettent le feu partout où elles passent. Mon équipe apporte la joie, la bonne humeur aux gens, et on en a besoin à notre époque. Les gens ont besoin de se défouler. C'est un grand bonheur pour moi de leur apporter cette joie. C'est ma plus belle récompense, plus que la réussite, car ce n'est plus à 77 ans qu'on cherche à s'enrichir. Mon but est de m'amuser. C'est plus que des vitamines : je retrouve une deuxième jeunesse. En fait, avant, j'étais vintage ou ringard, et maintenant, je suis redevenu à la mode. J'ai 100.000 vues sur le net, tout a changé, c'est formidable, et j'espère encore tenir avant d'entrer au musée de cire du Cinquantenaire comme le "dernier dinosaure de la chanson belge"!

- Vous considérez-vous comme un showman?
- Absolument! Mon show sur scène, c'est de la dynamite! Les gens voient bien qu'on est là pour chauffer l'ambiance. Certains disent "A son âge, ce n'est pas possible, il se shoote", mais je n'ai jamais rien pris. Je mène une vie saine, je me couche et je me lève tôt, je ne fume pas et j'ai la chance d'avoir une bonne santé.

- Vous avez toujours revendiqué votre belgitude, avec l'accent et vos textes en deux langues. Une bonne carte?
- On me voit comme une "îcône belge" entre guillemets. Mes origines me renvoient aux Marolles. J'ai même une fresque rue des Chandeliers faite par des enfants. J'ai été élevé par mes grands-parents. Mon grand-père était un ancien combattant de 14-18, ayant fait les tranchées de l'Yser. Il s'est battu pour la patrie, il était invalide de guerre et il m'a toujours inculqué l'amour du pays. En 1940, ma famille faisait partie d'un réseau de résistants au départ de Koekelberg qui faisait passer des parachutistes anglais et américains. Elle courait de gros risques. Je me souviens des messages codés, du genre "Les carottes sont cuites". Le réseau s'appelait "Slash", pantoufle quoi. Ma tante et mon cousin étaient actifs. Quand je vois tous ces sacrifices, je ne voudrais pas que tout cela n'ait servi à rien. Car mon pays, c'est ce qui me tient le plus à cœur. Ce pays est merveilleux et il y fait bon vivre, avec une mentalité extraordinaire. Les Belges sont aimés dans le monde. Je mets des drapeaux belges partout, sur scène. Au Bal National des Marolles, je suis arrivé escorté par deux motards, j'étais là avec le drapeau noir-jaune-rouge et c'était pour moi un très grand moment.

- Les volontés séparatistes, çà la fout mal?
- Ca me met en colère. J'espère que çà n'arrivera jamais. Que va-t-il se passer après les élections de 2014? Je compte sur notre équipe nationale et sur ses résultats pour contrer ces disputes. Cela dit, quand on sonde l'opinion, peu de gens veulent se séparer. Restons unis! Le nouveau couple royal est très représentatif, c'est une chance. Certains veulent une république ; quelle erreur!

- Vous étiez au Mexique en 1986. Irez-vous au Brésil avec nos Diables Rouges en 2014?
- Je ne crois pas car l'engouement sera tellement fort ici que ma place est en Belgique pour une super-fête. Ce sera comme dans mon nouvel album, no limit, juste pour rigoler. J'y ai concoté quelques chansons pour monter sur les tables, le "Yo du Robinet" en drag-queen avec Jean-Luc Fonck ou "Happy Bière Day" au goût de la fanfare. Mais bien sûr, ce sera difficile de détrôner "Chef, un p'tit verre, on a soif". Vous savez, à 16 ans, j'étais existentialiste à Bruxelles. Je côtoyais Brel et Barbara, alors inconnus, Georges Moustaki pianiste de bar à la Petite Rue des Bouchers avec qui j'allais manger un spaghetti à 15 francs. On n'avait pas de blé. Nos modèles étaient Sartre et Beauvoir, tout à fait opposés à ce que je fais aujourd'hui. J'étais peintre décorateur, dans la BD, spécialiste du jazz, et je suis entré dans une boîte de disques où tout a démarré, tout en restant fonctionnaire. C'est dire si le Grand Jojo a plusieurs facettes..."

mercredi 20 novembre 2013

La ville de Bruges

Surnommée la "Venise du Nord", Bruges est le chef-lieu de la province de Flandre occidentale et se situe non loin de la côte belge. Elle est réputée pour ses canaux, son beffroi, ses calèches, la dentelle, le Collège d'Europe, l'église Notre-Dame (où reposent Charles le Téméraire et Marie de Bourgogne), son béguinage et son festival de sculptures de glace. Bruges a été capitale culturelle européenne en 2002 et son centre historique a été inscrit au patrimoine de l'Unesco.

Partons en promenade à Bruges avec notre amie Mimi du Sud :

1ère partie : http://mimidusud.skynetblogs.be/archive/2013/10/31/bruges-et-ses-canaux-belgique-7973280.html
2ème partie :  http://mimidusud.skynetblogs.be/archive/2013/11/04/bruges-canaux-et-caleches-2eme-partie-7976796.html
3ème partie :  http://mimidusud.skynetblogs.be/archive/2013/11/08/bruges-la-dentelle-3eme-partie-7980372.html
4ème partie : http://mimidusud.skynetblogs.be/archive/2013/11/14/bruges-et-ses-boutiques-kathe-wohlfahrt-7986777.html
5ème partie :  http://mimidusud.skynetblogs.be/archive/2013/11/19/bruges-et-son-chocolat-vacances-d-aout-2013-7991473.html

Quant aux sculptures de glace, nous pouvons les découvrir grâce à notre ami PhilippeD :
http://philippedester.canalblog.com/archives/2009/12/09/index.html

samedi 16 novembre 2013

Nouvelle coiffure de la reine Paola

Ce vendredi 15 novembre, c'était la première Fête du Roi du nouveau règne. Comme le veut la tradition, le couple royal régnant n'y assiste pas, mais d'autres membres de la famille royale assistent à un Te Deum à Bruxelles en matinée et à une réception au Parlement l'après-midi. Au palais royal, il y a aussi une relève de la garde plus solennelle que d'habitude en présence du ministre de la Défense. L'image du jour a été incontestablement la nouvelle coiffure de la reine Paola qui n'est pas passée inaperçue. Alors, qu'est-ce que vous en pensez?
                                                 Comment trouvez-vous le nouveau look de la Reine Paola ?

Petit rappel historique :  la fête du Roi a été instaurée en 1866 et a lieu le 15 novembre, jour de la fête de Léopold (dans le calendrier germanique) et d'Albert (dans le calendrier général). Certains l'appelent parfois "fête de la Dynastie" mais ce terme n'a été utilisé officiellement que sous la Régence de 1944 à 1950 afin de fêter à la fois le roi Léopold III et le prince-régent Charles. Même si leur fête n'a pas lieu le 15 novembre, les rois Baudouin et Philippe n'ont pas voulu changer cette tradition sous leur règne.

jeudi 14 novembre 2013

Actualité littéraire de notre amie Carine-Laure Desguin

Carine-Laure Desguin est une fidèle du Journal d'un Petit Belge depuis plusieurs années. Mais c'est aussi une auteur dont j'ai dressé le portrait dans cet article :  http://ecrivainsbelges.blogspot.be/2013/06/actualite-de-carine-laure-desguin.html . Elle sera en séance de dédicaces ce samedi 16 novembre 2013 au salon Tournai-La Page (Grand-Place de Tournai) de 14h à 18h. Par ailleurs, Carine-Laure a participé au concours annuel de nouvelles du Club Richelieu Simenon de Liège sur le thème des jardins. Sa nouvelle "Funestes jardins" a été primée et fait partie des textes repris dans un recueil collectif (15 euros).

mardi 12 novembre 2013

Réouverture du Stekerlapatte

Si vous souhaitez manger de la cuisine typiquement belge lors de votre passage à Bruxelles, rendez-vous dans le quartier des Marolles au pied du palais de justice (4, rue des Prêtres pour être exact). Après trois années de travaux, le "Stekerlapatte" vient de rouvrir. Cette brasserie bruxelloise connue pour ses grandes banquettes de bois a été ouverte en 1979 par Jeannine Van Den Hende et Daniel Van Avermaert. Elle a accueilli quelques stars comme Philippe Noiret, Jeanne Moreau et Ringo Starr.


                                           

vendredi 8 novembre 2013

"Marina", nouveau film du réalisateur Stijn Coninx, produit par les frères Dardenne

Né en 1957, Stijn Coninx est un réalisateur belge, connu principalement pour ses films "Daens" et "Sœur Sourire". Il est également vice-président de la Cinémathèque Royale de Belgique. Son dernier film vient de sortir :  "Marina", produit par les frères Dardenne (à nouveau un beau projet culturel belge qui dépasse la frontière linguistique). Il raconte l'immigration et l'intégration italiennes en Belgique à la fin des années 40, sur base des souvenirs d'enfance de Rocco Granata, chanteur italo-belge devenu célèbre dans le monde entier il y a 50 ans avec son tube "Marina" (d'où le titre du film).

Stijn Coninx s'est confié à la presse :
"Dans Marina, vous n'avez pas peur de montrer une mauvaise image de la Belgique?
- Evidemment. Il y a un passé que l'on a oublié. Il faut être réaliste sur l'immigration de notre pays : à cette époque-là, il y avait un contrat entre deux gouvernements pour avoir 50.000 Italiens qui venaient travailler dans les mines. C'est comme tout dans la vie ; il n'y a rien de noir, ni de blanc. C'était absolument nécessaire de raconter cette histoire.

- Le racisme existait aussi en Belgique au sortir de la deuxième guerre mondiale?
- Le racisme a toujours existé et il existera toujours. Partout et sous différentes formes. Mais aujourd'hui, grâce à ce qu'ils ont enduré il y a 60 ans, les Italiens ne sont plus considérés comme étrangers chez nous mais bien comme Belges. Ce qui n'est pas encore le cas des Turcs et des Marocains. Pourtant, l'histoire est similaire. Plein de familles le vivent dans le monde entier.

- A une autre échelle, le film évoque du coup nos problèmes communautaires actuels?
- Tout vient d'un problème de communication avec la langue. Dès qu'on se comprend, la vie est plus facile. Ce qui est bizarre, c'est qu'on est fasciné par les cultures étrangères quand on voyage mais dès qu'on les croise chez nous, on a oublié cet intérêt. C'est tellement absurde.

- Votre film fait aussi fort penser à l'histoire du chanteur Salvatore Adamo et de notre premier ministre Elio Di Rupo?
- L'imprésario qui a raté le succès de "Marina" a cherché un fils de mineur italien du côté francophone avec la même voix cassée. Et Adamo, que son père soutenait, lui, est né de cette façon. Il n'était pas du tout connu et c'est grâce au succès de "Marina" qu'il l'est devenu. Quant à l'histoire de notre premier ministre, elle est même encore plus dramatique que celle de Rocco. Il était le plus jeune de sept enfants mais né en Belgique. A la mort de son père dans un accident, Di Rupo a été placé dans un orphelinat. Une enfance difficile qui l'a amené à travailler comme un fou. Un bel exemple d'histoire positive d'intégration et qui dépasse les frontières belges. Elio Di Rupo en personne a avoué s'être reconnu dans "Marina"".

Pour découvrir la bande-annonce du film et encore d'autres infos :  www.marinafilm.be/fr/home

mardi 5 novembre 2013

Rénovation du Musée d'Histoire Naturelle de Mons

Le Musée d'Histoire Naturelle de Mons existe depuis 170 ans, mais semblait oublié de tous, n'attirant plus qu'un millier de visiteurs par an. Dans le cadre de Mons, capitale culturelle européenne en 2015, il vient d'être rénové, comme l'a expliqué son jeune conservateur Bertrand Pasture à la presse :

"La fin des travaux marque le point de départ du renouveau du Musée d'Histoire Naturelle de Mons. Le plus gros du travail était sans aucun doute la verrière installée à la place du plafond. Avant l'installation de celle-ci, le bâtiment paraissait sombre, fermé et poussiéreux. Cette ouverture sur le ciel donne un autre cachet au bâtiment. A côté de cela, nous avons rafraîchi les murs en leur donnant un coup de pinceau, refait le sol, arrangé les sanitaires, etc. D'un point de vue exposition, nous allons commencer tout doucement à éliminer les différentes vitrines pour les remplacer par des espaces plus ouverts. Nous voulons faire quelque chose de plus fonctionnel et de plus esthétique, du style grand musée naturel américain. Les plans sont quasiment finis et nous allons bientôt débuter la réorganisation des collections. Le squelette du géant Constantin, par exemple (un homme de 2,56 mètres décédé à Mons en 1902), va être mieux mis en valeur dans un nouvel écrin. Nous avons commencé ces activités en septembre ; nous avons investi dans du matériel comme des vitrines pédagogiques, des binoculaires. Une application pour smartphone et tablette a vu le jour dans le musée. Les visiteurs peuvent scanner des codes pour 15 animaux différents du musée et ainsi les voir en 3 dimensions sur leur écran.

Il y a 10 ans, quand je suis arrivé à la tête du musée, nous étions à peine à 1.500 visiteurs par an. A plusieurs reprises, une fermeture du musée avait même été envisagée. Ce n'est bien sûr plus d'actualité maintenant. Le musée est bel et bien dans une nouvelle dynamique. En 2012, nous avons eu 8.500 visites. L'objectif en 2013 ou 2014 est d'arriver à 10.000. Pour le moment, le compteur affiche 6.000 entrées. Nous avons pas mal d'expos en cours de préparation. Dans la lignée pédagogique, trois ruches vont être installées en mars 2014. Deux seront mises en extérieur sur des passerelles et une sera vitrée à l'intérieur du bâtiment. Ce sera assez inédit dans la région. Autre projet : la mise en place d'une collection de fœtus mal formés sera mise dans une vitrine réservée aux adultes. Il y aura des spécimens assez rares comme un fœtus cyclope par exemple. Pour Mons 2015, une grosse exposition est aussi en cours d'élaboration : elle concernera les grandes découvertes liées à notre région. On retrouvera des panneaux sur la géologie, l'iguanodon ou encore le site de Spiennes".

Entrée gratuite...mais fermé les week-ends et jours fériés. Infos pratiques :  www.environnement.wallonie.be/museum-mons

dimanche 3 novembre 2013

Le Monsieur Météo de VTM et de RTL-TVI

Né en 1970 à Bruges, David Dehenauw  a effectué des études d'ingénieur à la VUB. Il entre ensuite à l'Institut Royal de Météorologie où, petit à petit, il devient chef de la section maritime et a été le conseiller de Steve Fosset, Richard Branson et Bertrand Piccard dans leurs périples. Il est également professeur à l'Université de Gand et présentateur de la météo sur VTM (chaîne de télévision belge néerlandophone privée). Suite au départ de Luc Trullemans, RTL-TVI (chaîne de télévision belge francophone privée) lui a proposé de reprendre son poste de "Monsieur Météo". C'est la première fois qu'un météorologue belge présentera la météo en néerlandais au nord du pays et en français au sud du pays.                 

David Dehenauw a commenté :   "J'étais surpris lorsque RTL-TVI m'a contacté, mais aussi flatté qu'on ait pensé à moi. C'est un challenge, d'autant que le français n'est pas ma langue maternelle. Mais je suis décidé à m'y mettre à fond. Je continuerai à présenter la météo sur VTM et je ne pense pas changer mon style. Et puis, je me sens à l'aise puisque je travaille avec Sabrina Jacobs que je connais depuis plus de 15 ans. Le seul détail que je dois changer, c'est ma punchline. A la fin de chaque météo, je dis "Daag". Le public y est très attaché. Quand on m'a demandé autre chose, j'ai reçu des lettres de plainte de la part des téléspectateurs! Mais, en français, il faudra trouver autre chose". 

mardi 29 octobre 2013

La station balnéaire de Middelkerke

Middelkerke est une station balnéaire de la côte belge dont je ne vous ai pas encore parlé. Elle accueille chaque année un festival de bande dessinée, et on peut voir en permanence sur la digue des statues de héros de bandes dessinées. Mais mieux qu'un long discours, je vous propose de partir en balade à Middelkerke avec notre amie Mimi du Sud :

http://mimidusud.skynetblogs.be/archive/2013/10/23/middelkerke-belgique-7965207.html

http://mimidusud.skynetblogs.be/archive/2013/10/28/middelkerke-2eme-partie-blegique-7969825.html

A noter le jumelage entre les communes touristiques de Middelkerke (province de Flandre occidentale) et Vresse-sur-Semois (province de Luxembourg) depuis une vingtaine d'années. Chaque année, les élèves de Middelkerke vont en classe de forêt à Vresse-sur-Semois, tandis que les élèves de Vresse-sur-Semois vont en classe de mer à Middelkerke.

vendredi 25 octobre 2013

Pour ou contre le Père Fouettard?

C'est la polémique de la semaine en Belgique et aux Pays-Bas :  le Haut-Commissariat aux droits de l'homme des Nations-Unies va lancer une enquête pour savoir si le Père Fouettard (qui accompagne traditionnellement Saint-Nicolas)  "perpétue une vision stéréotypée du peuple africain et des personnes d'origine africaine qui apparaissent comme des citoyens de seconde zone" (citation du communiqué de l'ONU). Et vous, qu'en pensez-vous?
                               Photo

mercredi 23 octobre 2013

35ème anniversaire du décès de Jacques Brel

En ce mois d'octobre, on commémore le 35ème anniversaire du décès de Jacques Brel. Depuis 2008, une exposition permanente "Brel, j'aime les Belges" (10.000 visiteurs par an) est ouverte au public au 12, place de la Vieille Halle aux Blés en plein cœur de Bruxelles. Dès l'entrée, la reconstitution d'une plage à la mer du Nord, avec château de sable et fauteuil de plage, accueille le visiteur. La Belgique de Brel est montrée à travers la mer du Nord, puis son Bruxelles, et enfin la vie de tournée. Le deuxième décor est une simple pièce étroite et sombre, très années 50, avec une fenêtre qui a vue sur la Grand-Place de Bruxelles. Puis, on entre dans la chambre d'un petit hôtel de tournée. Des hublots, aux portes du couloir, montrent des images de Brel sur scène. Et puis la "chambre aux trésors" : l'agenda de 1957 de Jacques Brel, quelques photos de jeunesse, une montre, un briquet, les manuscrits de "L'ivrogne" et de "Marieke", etc. A partir de ce musée, on peut aussi faire une promenade de 2h40 sur ses traces dans le centre de  Bruxelles. On vous met un casque sur la tête et il suffit de suivre les indications de l'audioguide. A chaque étape, un commentaire est assuré par la voix d'un proche de Brel :  France et Miche Brel bien entendu, mais aussi ses attachés de presse et des journalistes (16 voix au total).

Retrouvez la voix de Jacques Brel sur Youtube :   www.youtube.com/artist/jacques-brel

samedi 19 octobre 2013

La ville de Tournai

Située le long de l'Escaut, la ville de Tournai se situe dans la province du Hainaut. Je vous propose de la découvrir à travers cinq articles de notre amie Mimi du Sud lors de sa venue cet été en Belgique :

1ère partie : http://mimidusud.skynetblogs.be/archive/2013/09/28/tournai-belgique-7938713.html

2ème partie :  http://mimidusud.skynetblogs.be/archive/2013/10/04/tournai-le-beffroi-7944916.html

3ème partie :  http://mimidusud.skynetblogs.be/archive/2013/10/10/tournai-le-musee-folkloriqu-7951260.html

4ème partie :   http://mimidusud.skynetblogs.be/archive/2013/10/14/tournai-1-le-musee-folklorique-suite-et-fin-7955227.html

5ème partie :  http://mimidusud.skynetblogs.be/archive/2013/10/17/2-tournai-belgique-7959054.html

Si vous vous intéressez à l'histoire de Tournai, n'hésitez pas à consulter le blog de notre ami Serge qui lui est entièrement consacré :  http://optimiste.skynetblogs.be

Tournai abrite aussi "La bourse aux livres", la plus grande bouquinerie de Belgique :  www.la-bourse-aux-livres.com

mercredi 16 octobre 2013

La Belgique participera à la Coupe du Monde au Brésil

C'est désormais officiel :  nos Diables Rouges (l'équipe nationale belge de football) se sont qualifiés pour la Coupe du Monde 2014 au Brésil. Cela faisait 12 ans que cela n'était plus arrivé... Cette qualification s'accompagne d'un énorme engouement patriotique (tant au nord qu'au sud du pays) autour de nos Diables Rouges, des couleurs noir-jaune-rouge, du Roi, de Stromae, du Grand Jojo et de tout ce qui représente ce qu'on appelle la "belgitude". Voici deux dessins parus ces derniers jours dans la presse flamande.
                                                            Cartoon de Marec (Nieuwsblad)  
                           
 
                           Pour les lecteurs non belges de ce blog :
- sur le premier dessin :  le lion représente le Flamand et le coq le Wallon, réunis pour supporter nos Diables Rouges.
- sur le deuxième dessin :   Bart De Wever (président du parti séparatiste flamand NVA), pas très heureux de voir les liens renoués entre les Belges du nord et du sud du pays.     

lundi 14 octobre 2013

Nouveau livre de Philippe Geluck

                                  Photo : Croatie-Belgique : Allez, les Diables !!

A l'occasion de la sortie de son livre "Peut-on rire de tout?" aux éditions Lattès, Philippe Geluck (le dessinateur du Chat ci-dessus) a répondu aux questions du journal "La Dernière Heure" :

"En vous lisant, on a l'impression de vous écouter, de vous entendre. Le prenez-vous comme un compliment?
- Ah, c'est drôle. C'est donc que c'est identifiable. Je le prends comme un compliment parce que j'avais, moi-même, ce sentiment avec Desproges. Ca m'aidait à le lire parce que je me faisais ma petite musique intérieure. Ce n'est pas une écriture que je pourrais dicter, par exemple. C'est très travaillé, les phrases sont façonnées. Et puis, j'ai beaucoup écrit pour la radio, à l'époque du "Jeu des dictionnaires". C'était, à chaque fois, de l'orfèvrerie, mais il ne faut surtout pas que çà sente la sueur!

- Est-ce encore plus de travail, vu le sujet des plus sensibles? Vous risquez d'en froisser l'un ou l'autre?
- Je vous le confirme! Je me livre à l'exercice volontiers et volontairement, mais j'avance en terrain miné. Et miné ne prend pas de T et n'a rien à voir avec le chat. Je me mets volontairement en danger, je joue avec le feu et avec mon propre feu. Je dois faire gaffe de ne pas me brûler les doigts et de ne pas mettre le feu aux poudres. Ce n'est pas du tout le but. Le but, c'est de réfléchir à la question, avec l'insolence qui est la mienne.

- Est-ce que certains terrains sont plus minés que d'autres? Certaines communautés plus chatouilleuses que d'autres?
- Je ne me suis pas posé cette question-là. Je ne suis jamais dans l'insulte ou dans le dénigrement. Je pique, j'asticote et j'ai même le sentiment d'y être allé franco de port sur les chapitres réputés explosifs. On sait que l'humour et Islam ne sont pas les plus grands potes du monde, mais il ne faut pas généraliser. Et je ne stigmatise que les plus extrêmes. Le but étant de rire avec les braves gens de tous ordres. Quand je parle de Dieu, de manière générale, je reçois beaucoup de courrier, et pas mal de catholiques.

- Vous désamorcez d'ailleurs vous-même les bombes que vous lancez?
- Effectivement. J'ai l'impression de donner, si pas en début de chapitre, au moins toujours avant la fin, la clé qui va permettre de trouver la porte de sortie. Notamment dans le chapitre sur les handicapés. Le danger est de tomber sur des gens qui ne liraient qu'une partie ou qui ressortiraient une phrase de son contexte. Car tant que la chute n'est pas arrivée, c'est monstruosité sur monstruosité.

- Il n'a jamais été question de tenter un livre sérieux sur l'humour?
- Non, pas une seconde. Ce livre est né d'un malentendu. Nous devions faire quelque chose de sérieux avec les éditions Lattès. Nous avions prévu, avec un ami journaliste, de faire un livre autour d'une série de longues conversations. Nous avons parlé des heures et des heures, et quand j'ai vu le résultat, je me suis dit que çà se prenait au sérieux. Qui suis-je pour donner mon avis sur la marche du monde? J'ai demandé que le livre ne sorte pas. Je préfère faire réfléchir en riant.

- Reste-t-il des objets de poilade qui n'ont pas été abordés dans votre livre?
- C'est marrant ce que vous dites, parce que c'est exactement le sentiment que j'ai : la liste, je pourrais la compléter! Je me rends compte que j'ai oublié des tas de gens qui ont de grandes dents, les enfants, les politiques. Je passe très vite sur les politiques, car ce n'est pas mon terrain de jeu préféré. Mais je pourrais faire "Peut-on rire de tout : le retour".

- Effectivement, vous n'avez pas parlé des enfants. Peut-on en rire?
- Oui, bien sûr. Les enfants peuvent être ridicules. Les animaux, je n'en parle pas non plus. Mais ce sont des êtres innocents.

- Alors, la question : peut-on rire de l'innocence?
- Oui, bien sûr. Ecoutez, je n'ai pas de réponse définitive parce que je dois vraiment réfléchir à la question, mais a priori, la réponse est oui. Comme de tout le reste".

jeudi 10 octobre 2013

Allez les Diables!

Dans le cadre des éliminatoires pour la Coupe du Monde 2014 au Brésil, notre équipe nationale belge de football (les Diables Rouges) affrontera la Croatie ce vendredi et le Pays de Galles mardi. L'enjeu de ces deux matchs est important : classée première de son groupe, la Belgique a encore besoin d'un point pour être certaine d'aller à la Coupe du Monde. Depuis le début des éliminatoires, nos Diables Rouges suscitent un énorme enthousiasme patriotique, notamment à travers plus de 200 clubs de supporters reconnus officiellement par l'Union Belge de Football. Ainsi, ce vendredi, des écrans géants seront installés sur des places à Bruxelles (les 6.000 bracelets gratuits pour l'écran de la Grand-Place sont déjà pris, mais il y aura un deuxième écran géant au Mont des Arts), Anvers, Gand, Genk, Mons, Namur, Wavre, Liège, etc. Beaucoup de clubs de football installeront aussi un écran dans leurs propres locaux. Allez les Diables, faites vibrer la Belgique !!!

mardi 8 octobre 2013

Prix Nobel de physique 2013 pour François Englert

Je me joins au Roi pour féliciter notre compatriote François Englert (né à Etterbeek en 1932) à qui a été attribué aujourd'hui le Prix Nobel de Physique 2013, ainsi qu'au Britannique Peter Higgs, pour leurs travaux autour du boson. Bravo à tous les deux!

                                                 Photo : Un Prix Nobel belge ... la fierté du Roi !
C'est la 11ème fois qu'un Belge reçoit le Prix Nobel. Plus d'infos sur ses 10 prédécesseurs :   http://journalpetitbelge.blogspot.be/2010/02/les-10-prix-nobel-belges.html                           

samedi 5 octobre 2013

Actualité patriotique belge

Bravo aux responsables politiques, associations patriotiques et citoyens qui organisent ou/et participent à ces cérémonies en faveur du devoir de mémoire. Voici quelques exemples récents en photos :

Hommage à Nieuport au roi Albert Ier et aux héros de l'Yser :  http://probelgicahainaut.blogspot.be/2013/08/pro-belgica-lhommage-au-roi-albert-ier.html

Last Post d'août à Ploegsteert :   http://probelgicahainaut.blogspot.be/2013/08/le-last-post-daout-ploegsteert.html

Commémoration de la Bataille de Mons :   http://probelgicahainaut.blogspot.be/2013/09/commemoration-de-la-bataille-de-mons.html

Rassemblement National des Porte-Drapeaux à Bruxelles :   http://probelgicahainaut.blogspot.be/2013/09/rassemblement-national-des-porte.html

69ème anniversaire de la libération de Mons :   http://probelgicahainaut.blogspot.be/2013/09/69e-anniversaire-de-la-liberation-mons.html

69ème anniversaire de la libération de Charleroi :   http://probelgicahainaut.blogspot.be/2013/09/69e-anniversaire-de-la-liberation.html

Commémoration à Bruxelles de la révolution belge de 1830 :  http://probelgicahainaut.blogspot.be/2013/10/celebrations-du-183e-anniversaire-de.html

Et notre amie Josiane était présente à la Joyeuse Entrée du Roi et de la Reine à Namur :
http://josiane60.skynetblogs.be/archive/2013/10/02/joyeuse-entree-du-roi-philippe-et-de-la-reine-mathilde-a-na.html

jeudi 3 octobre 2013

Exposition Henry Van de Velde à Bruxelles

Le Musée du Cinquantenaire (www.mrah.be) à Bruxelles propose une exposition sur Henry Van de Velde jusqu'au 12 janvier 2014. Né il y a 150 ans à Anvers, Henry Van de Velde fut une des grandes figures de l'Art Nouveau belge avec Victor Horta. Artiste multiple, il fut designer, architecte, pédagogue et conseiller artistique. Parmi ses bâtiments les plus célèbres, on lui doit la villa Bloemenwerf à Uccle, plusieurs maisons Art Nouveau à Weimar (Allemagne) et la "Tour des Livres" de l'Université de Gand. Il a aussi dessiné le bureau de notre roi Léopold III, aujourd'hui exposé au musée communal de Waterloo. Les 463 œuvres d'art, meubles, objets utilitaires, maquettes et photos présentés au Musée du Cinquantenaire attestent de la vigueur de sa créativité et de la richesse de son talent. Henry Van de Velde excella dans l'Art Nouveau mais par son souci de fonctionnalité, il fut aussi un précurseur du design, de l'art de vivre contemporain et de l'enseignement artistique moderne.

Plus d'infos et de photos sur son œuvre :   www.henry-van-de-velde.com

lundi 30 septembre 2013

"Les Américains" (Sttella)

Sttella est un groupe de musique belge formé autour de son chanteur Jean-Luc Fonck, à l'humour décalé et surréaliste. Dans sa chanson "Les Américains", il fait une comparaison entre les Etats-Unis et la Belgique :   www.youtube.com/watch?v=BIkUOnd32aw

Et voici les paroles de "Les Américains" :

Ils ont la Californie
Mais nous, on a Annie Cordy.
Ils ont eu le Watergate
Nous, on a le waterzooi.
Chez eux, il y a Manhattan
On a le rond-point Schuman.
C'est vrai qu'ils ont Hollywood
Mais nous, on a Knokke-le-Zoute.

On n'a rien de moins que les Américains.
On aurait même plus en comptant qu'on est moins.
On n'a rien de moins que les Américains.
On aurait même plus en comptant qu'on est moins.

Ils ont Indianapolis.
Nous, on a Manneken Pis.
C'est vrai qu'ils ont Mickaël Jackson.
Qu'ils le gardent!
Ils ont la fusée Apollo
Mais ils n'ont pas le Grand Jojo.
Il paraît qu'ils ont des ranchs
C'est pas çà qui nous dérange.

On n'a rien de moins que les Américains.
On aurait même plus en comptant qu'on est moins.
On n'a rien de moins que les Américains.
On aurait même plus en comptant qu'on est moins.

Ils ont le Connecticut
Mais nous on a les babelutes.
Ils ont des puits de pétrole
Nous, on a la p'tite gayole.
Là-bas, ils ont des mustangs
Ici, on a quoi? Hein? Le Maitrank.
Attention, voilà John Wayne.
Bier na John Wayne is venijn.

On n'a rien de moins que les Américains.
On aurait même plus en comptant qu'on est moins.
On n'a rien de moins que les Américains.
On aurait même plus en comptant qu'on est moins.
On n'a rien de moins que les Américains
On aurait même plus en comptant qu'on est moins
On n'a rien de moins que les Américains
On aurait même plus en comptant qu'on est moins....préparés!

mardi 24 septembre 2013

183ème anniversaire de la révolution belge


             

Historique de la révolution belge :
Suite au congrès de Vienne de 1815, l'actuel Benelux (Belgique, Pays-Bas et grand-duché de Luxembourg) est réuni en un royaume des Pays-Bas dirigé par Guillaume d'Orange. Mais il ne tiendra guère longtemps :  la Belgique deviendra indépendante en 1830 et le grand-duché de Luxembourg en 1890.

Le 25 août 1830, à l'occasion des 59 ans de Guillaume d'Orange, a lieu au théâtre de la Monnaie à Bruxelles la représentation de "La Muette de Portici", un opéra en cinq actes qui exalte les sentiments patriotiques en racontant la révolte du peuple de Naples contre la domination espagnole au 17ème siècle. L'enthousiasme monte dès le deuxième acte lors de cette chanson :   "Amour sacré de la Patrie, rends-nous l'audace et la fierté. A mon pays, je dois la vie. Il me devra la liberté". Les spectateurs sortent du théâtre en criant "Aux armes" et "Au National". Une émeute éclate, la foule saccage l'imprimerie du "National", journal officieux du gouvernement, et les maisons de plusieurs agents ministériels.

Devant l'inaction des autorités, quelques hommes résolus organisent le lendemain une garde bourgeoise et choisissent pour chef Emmanuel van der Linden d'Hoogvorst. Ils forment des compagnies de volontaires et prennent comme signe de ralliement les couleurs de la révolution brabançonne (le noir, le jaune et le rouge). Le 26 et le 27, l'émeute se déplace vers les faubourgs de Bruxelles et tourne à la révolte sociale. La destruction de machines et les vols décident les bourgeois à renforcer la garde bourgeoise qui ouvre le feu sur les pillards. Les premiers morts de la révolution belge sont des Belges tués par d'autres Belges.

Pendant ce temps, à La Haye, Guillaume d'Orange (informé seulement le 27 des événements bruxellois!) envoie en Belgique une armée de 6.000 hommes commandés par ses deux fils et reçoit les catholiques Frédéric de Merode, François de Sécus et Emmanuel d'Hooghvorst, et les libéraux Alexandre Gendebien et Joseph Palmaert. Le 30 août, l'arrivée des Hollandais à Vilvorde énerve les Bruxellois qui prennent les armes et élèvent des barricades. Le fils aîné du Roi renonce à un coup de force et fait son entrée dans la ville le 1er septembre avec quelques officiers sous la protection de la garde bourgeoise. Après quelques jours de négociations, il repart aux Pays-Bas pour montrer à son père le projet de séparation administrative suggéré par les notables bruxellois. Le prince fait reculer ses troupes des portes de Bruxelles à Anvers.

Mais des émeutes éclatent dans les villes. Des bandes de volontaires s'y organisent et se préparent à rejoindre les patriotes de la capitale (par exemple : un groupe de volontaires part le 4 septembre de Liège, menés par Rogier et accompagnés du célèbre Charlier à la jambe de bois). Le 3 septembre, le Roi signe la démission de son ministre impopulaire Van Maanen. Les députés belges sont convoqués à La Haye le 8 septembre.

Profitant du désarmement de la garde bourgeoise les 19 et 20 septembre, le roi Guillaume ordonne à son fils Frédéric de marcher sur Bruxelles pour rétablir l'ordre. Cette décision enflamme le patriotisme et galvanise la foule. Les renforts arrivent d'un peu partout. Les Hollandais pénètrent dans la ville le 23 septembre et se heurtent à des barricades, au feu nourri des volontaires et à la colère de la population. Le lendemain, les volontaires nomment Juan Van Halen commandant en chef des patriotes.

Le 26 septembre, la commission administrative devient le gouvernement provisoire composé d'Alexandre Gendebien, du général baron van der Linden d'Hoogvorst, du baron André Jolly, du comte Félix de Merode, de Charles Rogier et de Sylvain van de Weyer, rejoints deux jours plus tard par Louis De Potter. Le gouvernement provisoire s'attribue tous les pouvoirs jusqu'à la convocation d'une assemblée constitutante. Après quatre jours de combat, les Hollandais quittent le parc de Bruxelles dans la nuit du 26 au 27 septembre. La victoire des insurgés provoque l'arrivée des patriotes dans la capitale. Revenu d'exil, Louis De Potter est accueilli en héros le 28 sur la Grand-Place de Bruxelles. Le 4 octobre, le gouvernement provisoire proclame l'indépendance des provinces belges.

Le 4 novembre, les représentants de l'Angleterre, l'Autriche, la France, la Prusse et la Russie réunis à Londres impose aux Hollandais et aux Belges l'évacuation mutuelle de leurs territoires respectifs. Le 10 novembre, le Congrès National vote trois décrets importants :  l'indépendance du peuple belge, la monarchie héréditaire et la déchéance de la famille d'Orange-Nassau. Il rédige ensuite la nouvelle constitution belge.

Le Congrès National propose la couronne de Belgique au duc de Nemours, fils du roi Louis-Philippe, mais son père refuse car il craint l'hostilité de l'Angleterre. Le Congrès National est donc contraint d'instaurer, en février 1831, une régence en la personne du baron Surlet de Chokier. Le 4 juin, ils proposent au prince Léopold de Saxe-Cobourg-Gotha, veuf de la princesse Charlotte d'Angleterre, de devenir le premier roi des Belges. Il accepte et prête serment le 21 juillet 1831 sur la place Royale à Bruxelles.

Historique de la place des Martyrs (Bruxelles) :
La crypte située au centre de la place des Martyrs (autrefois place Saint-Michel) à Bruxelles accueille les corps de 446 volontaires morts lors des combats de septembre 1830 pour l'indépendance de la Belgique. Par un décret du 25 septembre 1830, la commission administrative décide de les inhumer au centre de la place Saint-Michel. Les inhumations commencent dès le soir du 27 septembre. Les corps sont déposés dans une fosse creusée par des ouvriers de la ville de Bruxelles. La place est rebaptisée place des Martyrs de la Liberté. Une grande croix est plantée et ornée d'un texte d'Hypolyte Jenneval, l'auteur de la Brabançonne, inhumé avec ses compagnons d'armes le 24 octobre. A la demande de Léopold Ier, la construction d'un monument débute en 1831, grâce notamment à un don de 16.000 florins du comte Félix de Merode qui les avait reçus pour sa participation au gouvernement provisoire.

Dessiné conjointement par l'architecte Roelandt et l'artiste Guillaume Geefs, le monument Patria est une dame représentant une statue de la Liberté. Elle trône sur le piédestal central et grave avec un stylet sur une plaque de marbre les combats de septembre 1830. A ses pieds un lion aux chaînes brisées symbolise la Belgique libre. Le second niveau en pierre bleue et en forme de sarcophage est flanqué de quatre génies représentant la prière, le combat, la victoire et la sépulture. Au dernier niveau, les quatre faces du monument comportent des bas-reliefs en marbre de Carrare illustrant des scènes de 1830. Il est entouré d'une crypte à ciel ouvert dont la galerie est ornée de 27 panneaux de marbre noir où sont gravés les 446 volontaires tués lors des combats de septembre 1830. L'inauguration a eu lieu le 24 septembre 1838.

En 1849, Guillaume Geefs termine son œuvre par le placement du dernier des quatre bas-reliefs auxquels il travaillait depuis plusieurs années. Que peut-on y voir? Côté sud, le comte Félix de Merode tient le drapeau brabançon et reçoit le serment des patriotes devant l'hôtel de ville de Bruxelles. Côté nord, sous la conduite de Jean Van Haelen, les troupes belges (sarrau de toile bleue, ceinture de cuir et bonnet noir) s'élancent à l'assaut du parc. Côté est, la consécration de cette nécropole par le doyen de Sainte-Gudule. Côté ouest, le symbole de la Belgique libre et indépendante, couronnant de lauriers ses valeureux fondateurs.

Chaque année fin septembre, la Ville de Bruxelles, l'asbl Pro Belgica (www.probelgica.be) et les Volontaires 1830 (www.b1830.be) co-organisent un défilé historique dans les rues de la capitale, et une commémoration bilingue à la place des Martyrs qui est entourée de bâtiments de style néo-classique datant de l'époque des Pays-Bas autrichiens et est aujourd'hui classée. N'hésitez pas à aller les voir ce samedi après-midi! Et Manneken Piss portera le costume des Volontaires 1830!

dimanche 22 septembre 2013

Interview de Bénédicte Wintquin (BUB Brabant wallon)

                                                                                                         
                

Il n'existe plus que deux partis nationaux et bilingues présentant des candidats dans les trois régions du pays :   le parti PTB à gauche et le parti BUB au centre (à ma connaissance, il n'y en a plus à droite).  Aux élections de mai 2014, la jeune et sympathique Bénédicte Wintquin sera 2ème de la liste du BUB (www.unionbelge.be) dans la province de Brabant wallon. Faisons connaissance avec elle !  
                              
"Pouvez-vous vous présenter.
- Je suis âgée de 29 ans. Je suis une grande passionnée. J'adore lire, découvrir, apprendre. J'ai fait des études supérieures en management assistant car j'attache beaucoup d'importance au contact, à savoir communiquer dans différentes langues étrangères etces études m'ont permis de découvrir tout cela. Je me suis également très vite découvert une passion pour les ressources humaines lors de mon stage de fin d'études. Ce domaine favorise le contact avec les personnes. Il s'agit d'écouter, de comprendre et de faire en sorte que les gens puissent s'épanouir dans leur milieu de travail, mais également de ménager un bon climat entre un employeur et ses employés. J'ai rejoint une société de consultance pharmaceutique basée dans le Brabant wallon il y a de cela 7 ans. J'y ai travaillé durant 2 ans 1/2 dans les ressources humaines et j'en ai également profité pour me spécialiser dans ce domaine. Je suis ensuite passée du côté consultance pharmaceutique et ce fut un beau challenge à relever, mais tellement intéressant et passionnant de par tout ce que le milieu pharmaceutique peut apporter aux gens. Cela fait maintenant presque cinq ans que je réalise des missions de consultance dans les domaines de la pharmacovigilance et du datamanagement, tout en consacrant une partie de mon temps au recrutement. Ce parcours m'a beaucoup appris et c'est bien sur l'aspect ressources humaines que je voudrais revenir car c'est certainement grâce à cette voie que le sort des personnes qui m'entourent m'a toujours tellement préoccupé. J'ai en effet toujours eu le besoin de trouver des solutions pour faciliter le quotidien des personnes, ce besoin de les comprendre et de mettre tout en œuvre pour améliorer les situations de vie. Me lancer en politique n'est qu'une suite logique car le pays est loin d'être au meilleur de sa forme, les gens se battent mais la vie n'est pas vraiment simple pour bon nombre d'entre eux et la gestion du pays en est en partie responsable. Il est donc temps de prendre des bonnes décisions, d'agir et de trouver une voie plus sereine.

- Pourquoi avoir choisi de militer au sein du BUB?
- Le sort de mon pays me tient fortement à cœur. J'ai longtemps observé les difficultés auxquelles il se heurte en me demandant quoi faire. Je me suis dit que rejoindre le milieu politique pour apporter une aide supplémentaire, si infime soit-elle, serait la meilleure décision à prendre mais je n'observais que querelles et conflits d'intérêts, et ce genre de politique ne m'intéresse pas. Loin de moi l'idée de généraliser car dans tous les partis, nous pouvons trouver des gens qui font tout leur possible pour que les objectifs soient atteints. Et à une certaine échelle, cela fonctionne même. Cependant, je ne me retrouvais vraiment dans aucun parti jusqu'au jour où Dimitri Parée, notre tête de liste pour le Brabant wallon, m'a parlé du BUB (Belgische Unie-Union Belge) et là, le déclic s'est fait. Ce parti m'a tout de suite donné l'impression d'une volonté de proximité par rapport aux citoyens, d'une volonté d'écoute réelle. Ce parti possède encore cette flamme, cette envie de se battre, même avec de tous petits moyens mais avec toute sa passion et sa détermination en faisant preuve de solidarité car au sein du BUB, nous sommes tous égaux, tous unis pour aller dans une seule et même direction : celle de la simplification, du changement réel pour que les vrais problèmes soient enfin traités. Ce parti est vraiment différent des autres. Il n'a déjà qu'une seule couleur et qu'un seul nom pour tout le pays. Nous avons des personnes partout, prêtes à changer les choses. Il est unitaire et centriste. Nous prônons le bilinguisme mais dans le respect de tous et pas dans un climat de tensions tel qu'il est aujourd'hui. Il faut être réaliste. Séparés, nous ne pouvons rien. C'est ensemble que nous ferons de bonnes choses pour le pays, pour les citoyens et pour notre mission au sein de l'Europe. Certains voient dans notre parti le passé, la nostalgie mais il n'en est rien. Réorganiser les choses comme nous le souhaitons (un gouvernement, un parlement, sans communautés et régions) permettra juste de simplifier les choses pour que nous cessions enfin de ne plus passer plus de temps à essayer de savoir qui fait quoi plutôt qu'à solutionner les questions essentielles du pays tant au niveau de l'éducation, des infrastructures, de l'éducation,... De plus, cela permettrait une belle économie qui rendrait possible bon nombre d'améliorations dans des secteurs qui en ont grandement besoin. La taxation n'est pas la solution unique à tous nos problèmes, la séparation non plus d'ailleurs. Je ne sais pas si nous parviendrons à toucher les Belges par notre message mais peut-être que nos petits moyens, notre labeur à percer, à nous faire entendre, nous rendent plus conscients encore de notre objectif, à savoir travailler pour la prospérité du pays et du peuple belge. Certains y verront une utopie, mais personnellement, j'ai l'envie d'y croire, l'envie sincère de travailler à sortir notre pays que j'aime tant, de l'impasse afin de redonner aux gens la foi en notre institution.

- Quelles sont vos prochaines activités?
- Par province, nous allons tenter d'être sur tous les fronts afin de sensibiliser les gens à nos idées. Nous serons présents notamment aux Joyeuses Entrées, aux fêtes de villages, sur les marchés, à chaque événement nous permettant d'aller à la rencontre des Belges. Nous réfléchissons également à des réunions d'information pour nous faire connaître car l'aspect médiatique reste un point ardu pour nous, étant un petit parti. Certains parlent de politique "Tupperware". Moi, je dis une politique proche du citoyen, à son écoute. Comment pouvons-nous comprendre les besoins des Belges si nous ne prenons pas le temps de les écouter, de comprendre leurs craintes et leurs désillusions, mais également d'entendre leurs idées et leurs encouragements. Les candidats de chaque province orienteront également leur travail sur des problématiques touchant plus particulièrement leur secteur. Pour ne citer que quelques points, nous souhaitons une Belgique plus solidaire. La Belgique doit parvenir à mieux protéger les gens dans le besoin et à les soutenir davantage dans leur volonté d'améliorer leurs conditions, notamment face aux problématiques de surendettement qui précarisent leur situation. Le BUB lutte pour de meilleurs mécanismes de prévention, en ce qui concerne l'obtention de crédits et pour une meilleure application de la médiation de dettes, notamment via l'asbl de notre tête de liste pour le Hainaut, Romuald Joly, afin de permettre à la personne débitrice de conserver des moyens de subsistance dignes et suffisants. Nous luttons également pour une plus grande transparence au niveau des subventions accordées aux différents partis car le citoyen belge a le droit de savoir comment son argent est utilisé. Il faut en effet une prise de conscience pour reconstruire notre force nationale. De plus, nous sommes fiers de notre identité belge. C'est pourquoi, par différentes actions, nous marquerons notre opposition au projet NEO. En effet, si nous continuons à effacer tout ce qui nous identifie, comment l'Europe et le monde nous percevront-ils? C'est avec une Belgique crédible et possédant une identité forte que nous pourrons redonner un nouveau souffle à notre économie. Parmi nos projets, nous retrouverons ensuite le fait de parvenir à favoriser un meilleur accès aux soins de santé grâce à une sécurité sociale performante et non-discriminante. L'environnement, l'enseignement et sa revalorisation, les transports ainsi que la sécurité nous tiennent également à cœur. Plus de sécurité, par exemple, nécessite plus de moyens et cela n'est réalisable que par le refinancement et le renforcement de l'Etat belge souhaités par notre parti. Le peuple belge est plein de ressources. A nous de saisir cette chance et de relever le défi du changement pour une Belgique unie, plus forte et plus sereine pour un développement positif tant sur le plan national qu'international".

Pour contacter Bénédicte Wintquin :  www.facebook.com/benedicte.wintquin?fref=ts
                                                              

jeudi 19 septembre 2013

L'Espace Arthur Masson à Treignes

A l'Espace Arthur Masson (www.espacemasson.be) dans le village de Treignes en province de Namur, un parcours spectacle vous plonge pendant 1h dans le monde rural ardennais des années 30 à 60 avec comme fil conducteur l'œuvre de l'écrivain Arthur Masson. Cliquez sur cette vidéo :
         http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=NfvGt9RToe8

Qui était Arthur Masson?
Né en 1896 à Rièzes-les-Chimay, Arthur Masson est le fils d'un douanier. Il effectue ses primaires à l'école communale d'Agimont et ses secondaires au Collège Saint-Joseph de Chimay, puis entreprend des études de philosophie et lettres à l'Université de Louvain. Après son service militaire au sein du 3ème régiment des chasseurs à pied à Tournai, Arthur devient professeur à l'Athénée Royal de Nivelles et à l'Ecole normale moyenne de Nivelles jusqu'à sa retraite en 1946. De son union avec Anna Fremy, il a trois enfants :  Anne-Marie, Pierre et Bernadette.

Sa carrière d'écrivain débute en 1935 lorsque son poème "L'adieu des petites gens" (écrit lors du décès du Roi-Chevalier) obtient le Prix Albert Ier et est publié à Paris. Ses trois premiers romans sortent avant la deuxième guerre mondiale :  "La vie du bienheureux Toine Culot", "La farce des oiseaux" et "Toine, maïeur de Trignolles". Le 16 décembre 1942, il est arrêté par les Allemands et incarcéré à la citadelle de Huy jusqu'au 17 février 1943. Arthur Masson obtient le Prix triennal Georges Garnir 1948, décerné par l'Académie Royale de Langue et de Littérature françaises de Belgique. Il décède à Namur en 1970.

Dans "Arthur Masson ou le partage du plaisir", Robert Bronchart analyse son œuvre :   "Arthur Masson est renommé en tant qu'auteur régionaliste, mais la qualification d'auteur du terroir convient mieux pour souligner son intégration à la vie rurale (...) Nous observons les façons d'être et les mœurs à travers l'accent du cru et la naïveté d'expression de certains personnages qui donnent une saveur authentique à la vie du terroir. Mais, si certains personnages patoisent, l'élégance de l'écriture et la grâce du style n'en sont pas affectées, dans l'ensemble. Dans les peintures des Teniers, des manants saouls ont d'audacieuses attitudes. Pourtant, derrière ces rustres, la finesse de l'art, la touche spirituelle, la moquerie presque imperceptible, font deviner l'œuvre d'un gentilhomme. De même, entre les lignes d'Arthur Masson, brille le sourire tendre d'un conteur artiste et d'un lettré subtil qui aime ceux qu'il raconte".

Les romans d'Arthur Masson se déroulent au milieu du 20ème siècle à la campagne, où règne la joie de vivre. Il n'aime pas Bruxelles et tente, à travers ses livres, de combattre l'exode rural vers les villes. Mais Robert Bronchart fait remarquer avec objectivité :   "Il met en scène une société un peu factice, en ce sens que tout y est pour le meilleur des mondes. Ses personnages ont un comportement idéalisé. S'ils ont des sautes d'humeur, jamais aucun couple ne bascule. Ils se sont juré fidélité et rien ne vient perturber leur bonheur conjugal ; aucune lassitude ni révolte ne se fait jour. Tout le monde est beau, tout le monde est gentil. Le village forme un tout, détaché de son contexte, préservé des influences du monde extérieur".  Signalons que la "Toinade" comptabilise 279 personnages! Dans "Toine et la tourmente", Arthur Masson raconte le quotidien des Belges durant la deuxième guerre mondiale et on devine que de nombreux passages sont autobiographiques.

lundi 16 septembre 2013

Victoire de la Belgique en Coupe Davis contre Israël

                  Photo

Les succès se suivent pour nos équipes nationales. Après le football, le hockey et le volley-ball, l'équipe nationale belge masculine de tennis retrouve sa place au sein du groupe mondial réunissant les 16 meilleures nations du monde. Bravo à Ruben Bemelmans, Steve Darcis, Olivier Rochus et Johan Van Herck, et à toutes nos équipes nationales qui nous font vibrer ces derniers mois!

samedi 7 septembre 2013

Le 1.000ème article du Journal d'un petit Belge

C'est suite au faux JT de la RTBF annonçant la fin de la Belgique que j'ai créé, en décembre 2006, le Journal d'un petit Belge pour défendre l'unité de notre pays, nous promener aux quatre coins de Belgique, et mettre en valeur les Belges qui se distinguent dans de nombreux domaines (culture, sport, p.ex.). Sans rien y connaître à la blogosphère, je me suis lancé, et cette belle aventure ne m'a apporté que des satisfactions depuis plus de six ans et demi. En voici un bref résumé.

Les débuts ne furent pas faciles car on ne fidélise pas des lecteurs du jour au lendemain. Beaucoup d'articles restaient sans commentaires, et j'ai parfois hésité à le supprimer. Lors du 100ème article en mars 2008 (http://journalpetitbelge.blogspot.be/2008/03/le-100me-article-de-ce-blog.html), je recevais les encouragements d'Edmée De Xhavée, la plus fidèle et la plus ancienne lectrice de ce blog dont elle est un peu la marraine. Puis, à l'été 2008, le Journal d'un Petit Belge s'est envolé et a trouvé son public.

En septembre 2008, je lançais la série "La Belgique de..." où je posais les mêmes questions à diverses personnes (j'ai continué cette série en 2009) :  http://journalpetitbelge.blogspot.be/2009/09/la-serie-la-belgique-de.html . En décembre, je m'associais à la blogosphère pour sauver le Musée Emile Verhaeren à Roisin :   http://journalpetitbelge.blogspot.be/2008/12/sauvons-le-muse-emile-verhaeren-roisin_16.html).

Le Journal d'un petit Belge a deux petits frères à partir de 2009 (http://familleroyalebelge.blogspot.com et http://ecrivainsbelges.blogspot.com) où j'ai réuni mes articles sur ces deux sujets bien spécifiques. Je commence aussi à rencontrer "en vrai" plusieurs de mes lecteurs :  David, Pierre-Jean, Louis, Micheline, Bob, Cathy, Coumarine, Cristina, Delphine et Amaury. Une pensée toute particulière pour Cristina qui est décédée depuis lors...

Après avoir passé le cap des 500 articles en mai 2010, j'incite notre amie Florence à créer son propre blog et grâce à plusieurs d'entre vous, la blogosphère s'active pour le faire connaître :  http://journalpetitbelge.blogspot.be/2010/06/merci-pour-florence.html

En ce printemps 2013, afin d'apporter un peu de fraîcheur au blog et de suivre l'engouement patriotique autour de nos Diables Rouges, je décide de placer des illustrations de temps en temps. Comme cadeau d'anniversaire pour ce millième article, je ne pouvais rêver mieux que la victoire hier soir de la Belgique contre l'Ecosse (2-0) qui nous place en très bonne position pour aller l'an prochain au Brésil. Parmi les nombreuses initiatives noir-jaune-rouge de ces derniers mois, signalons Wilfried Thelen, créateur du club de supporters des Diables Rouges à Saint-Vith, qui a repeint sa maison aux couleurs nationales (voir photo ci-dessous).

                                         Photo : Insolite: Grand supporter des Diables Rouges, Wilfried Thelen a décidé de repeindre sa maison à Saint-Vith aux couleurs de notre équipe nationale. Le créateur du club de supporters «Diables Rouges Saint-Vith» vit depuis la semaine passée dans une maison «noir-jaune-rouge».

Source:
http://www.lameuse.be/795244/article/regions/verviers/actualite/2013-08-28/insolite-un-habitant-de-saint-vith-repeint-sa-maison-aux-couleurs-des-diabl

Merci à tous pour votre fidélité, votre gentillesse et votre intérêt pour notre pays. Vive la Belgique!

mercredi 4 septembre 2013

La ville de Spa

Située au cœur de l'Ardenne en province de Liège, la ville de Spa est aujourd'hui connue pour ses eaux thermales, son casino, son circuit automobile de Spa-Francorchamps, son eau minérale et ses Francofolies (chaque année en juillet). Partons découvrir cette jolie cité grâce aux photos de notre ami Willy :   http://dorpstraat-mariakerke.skynetblogs.be/tag/spa

samedi 31 août 2013

Marie Gillain à l'affiche de "Landes"

                                                                                  Landes Affiche

L'actrice belge Marie Gillain est actuellement à l'affiche de "Landes", où elle tient le rôle principal d'une jeune veuve à poigne au début du XXème siècle. A cette occasion, elle a répondu aux questions du journal "La Dernière Heure" : 

"Tourner moins mais tourner mieux, c'est votre devise?
- Oui, même si je n'ai jamais beaucoup tourné. Je n'ai pas fait énormément de films. Il y a des acteurs qui sont bookés pendant deux ans ; cela ne m'est jamais arrivé. Mais depuis le film de Lioret, on me propose de beaux personnages de femmes! Enfin de femme! Après "Toutes nos envies", je ne souhaitais pas un film trop léger, ni trop plombant. "Landes", c'était le bon moment. Après la pudeur, la retenue de Lioret, c'était un rôle plus viscéral.

- Le regard des metteurs en scène a-t-il changé ou est-ce vous qui avez changé?
- C'est un ensemble. Cela fait des années que j'avais envie de rôles de femme, que je me sentais prête, mais les gens ont une image de moi. Dans mes choix, je n'ai jamais souffert de cette image, j'ai toujours bénéficié d'une certaine diversité dans mes rôles. Mais l'image que je dégage, je peux difficilement lutter contre. En tout cas, j'ai décidé de ne plus m'en préoccuper parce que c'était trop d'énergie. J'ai l'image d'une jeune fille plutôt bien élevée, plutôt avenante avec un physique pas trop désagréable.

- Vous en avez souffert?
- Non, je ne peux rien faire. Ce n'est pas propre aux acteurs. On dégage tous quelque chose, et tout le monde a des préjugés sur tout le monde. Des gens vous aiment, d'autres ne vous aiment pas, c'est comme cela. Ce qui était frustrant, c'est que j'avais emmagasiné tout un potentiel émotionnel. J'étais comme un vase prêt à déborder car cette émotion, je n'en faisais rien. Pour une actrice, c'était une frustration de plus en plus désagréable de ne pas pouvoir exprimer cela. En revanche, le fait de tourner peu ne me frustre pas. J'en ai parlé avec des consoeurs et des confrères qui tournent beaucoup. Ils ont un sentiment de boulimie, l'impression de ne pas se renouveler, de se dégoûter d'eux-mêmes. Aujourd'hui, on me propose des rôles qui permettent de m'exprimer, d'entrer dans des univers forts.

- Le film démarre avec Liéna qui pleure son mari lors de la veillée funèbre. C'est une image de mort, et pourtant on assiste à une naissance, celle de Liéna?
- Oui, c'est original. Liéna s'accroche au rêve de son mari. Elle a l'instinct que ce domaine ne doit pas être géré par la famille. Elle vit dans l'illusion de l'ampoule électrique. Petit à petit, elle se rend compte de la réalité des conditions de vie des gens qui vivent à deux pas de chez elle. Elle ne comprend pas pourquoi ils ne l'allument pas. Et puis elle réalise qu'ils n'ont pas besoin d'électricité pour éclairer leur misère. Elle découvre progressivement que le vrai progrès est ailleurs ; il est plus social que technologique. Mais elle ne fait pas les choses par grandeur d'âme, elle les fait un peu égoïstement, par entêtement, car elle ne sait pas où elle va. Mais elle a une vraie détermination, elle va progressivement sortir de son carcan bourgeois.

- Son intelligence, n'est-ce pas de savoir apprendre de ses erreurs?
- Oui. Au départ, elle est un peu enfantine, elle prend une décision - je connais bien cela, je suis comme cela - après on peut aller dans le mur, mais au moins, on a le sentiment d'agir. Après, elle réfléchit, elle adapte. Elle dit non à son régisseur mais au fond, elle l'écoute. Même chose avec la gamine. Elle a un désir d'enfant mais comme elle ne veut pas d'un autre homme, l'adoption est la solution. Son problème est résolu, sauf que cette gamine a été enlevée à sa mère. Elle reproduit des principes d'éducation et puis elle comprend qu'elle s'est trompée.

- Le film est classique, plastiquement très beau, on pourrait dire daté. Mais n'a-t-il pas des échos avec notre temps?
- Absolument. Je pense à un point précis : la source de la forêt. Elle est sur le trajet des poteaux électriques, son régisseur veut la protéger par respect, mais Liéna s'en moque. Aujourd'hui, on vit dans une société de non-respect, non-respect de l'environnement, non-respect de l'autre au détriment du progrès technologique d'un monde qui avance à toute vitesse. Elle se comporte comme un jeune chef d'entreprise qui a des objectifs, qui veut du rendement. En cela, le film est assez contemporain. En réaction à notre monde surdéveloppé, surtechnologique, il y a un besoin de nature, un besoin de se ressourcer, un besoin de solitude, un besoin sensoriel...

- On se plaint généralement que les films sont trop longs. Celui-ci (1h35) n'est-il pas trop court, sa fin trop abrupte? Ne lui manque-t-il pas un quart d'heure?
- Il lui a manqué un peu d'argent. Ce film est tout de même un tour de force, car il a une réelle envergure, une ampleur et pourtant il n'a coûté que 1,3 million d'euros. A ce prix-là, c'est vraiment miraculeux. Mais c'est vrai que François-Xavier n'a pas pu tourner certaines scènes par manque d'argent. Toutefois, c'est la fin qu'il voulait".

mercredi 28 août 2013

Deux musées consacrés au poète Emile Verhaeren

Il existe deux musées en Belgique consacrés au poète Emile Verhaeren (1855-1916), tous deux situés dans des endroits buccoliques propices à de belles promenades :  à Sint-Amands en province d'Anvers (son village natal) et sur le site du "Caillou-qui-bique" à Roisin en province du Hainaut (où il passait l'été avec son épouse). Partons les découvrir grâce aux photos de notre amie Tania :

Musée Verhaeren à Sint-Amands :   http://textespretextes.blogs.lalibre.be/archive/2012/07/31/balade-a-saint-amand.html

Musée Verhaeren à Roisin :  http://textespretextes.blogs.lalibre.be/archive/2013/08/16/au-caillou-qui-bique-1115446.html

Né à Gand, Emile Verhaeren effectue des études de droit à l'UCL, mais une carrière d'avocat ne l'intéresse pas. "Les Flamandes", son premier recueil de poésies, est publié en 1883. Sa bibliographie contient une longue liste de critiques d'art, d'essais, de poèmes et de pièces de thé ^^atre rédigés pendant trente-trois ans. Sur le plan personnel, après une série de deuils successifs qui ébranlent sa santé mentale, il rencontre sa future épouse qui lui apporte bonheur et sérénité. Ami personnel du roi Albert Ier et de la reine Elisabeth, Emile Verhaeren côtoie au cours de sa vie de nombreux écrivains (Rodenbach, Mallarmé, Maeterlinck, Verlaine, Gevers, ...), artistes (Ensor, Van Rysselberghe, Khnopff, Rodin, ...) et leaders socialistes (Vandervelde, Destrée,...). Lors de la première guerre mondiale, il est trop âgé pour se battre, mais il défend et glorifie la Belgique et ses souverains à travers ses poésies, ses articles de journaux et ses conférences. Ce grand poète belge décède accidentellement en 1916 à la gare de Rouen. Ses derniers mots seront :  "Je meurs...ma femme...ma patrie!".

dimanche 25 août 2013

Le hockey à la fête cette semaine

La ville de Boom accueillait cette semaine les championnats d'Europe de hockey. Notre nouveau roi Philippe et son fils le prince Gabriel (qui joue au hockey dans un club d'Evere) étaient présents le premier jour. Nos compatriotes se sont illustrés tout au long de cette semaine :  les Red Panthers (l'équipe nationale belge féminine) ont terminé 4èmes, et les Red Lions (l'équipe nationale belge masculine) se sont inclinés en finale face à l'Allemagne. Bravo à tous pour leurs prestations, mais aussi pour leur Brabançonne bilingue chantée a capella!

jeudi 22 août 2013

Sortie du nouvel album de Stromae

C'est l'événement musical de cette semaine : la sortie du nouvel album de Stromae. Né en mars 1985 à Bruxelles, le chanteur belgo-rwandais Stromae (de son vrai nom Paul Van Haver) s'est fait connaître en 2010 grâce à sa chanson "Alors, on danse". C'est le single qui s'est le plus vendu en 2010 tant au nord qu'au sud du pays (près de 2 millions d'exemplaires) :  www.youtube.com/watch?v=7pKrVB5f2W0&feature=related .

A peine sorti, son nouvel album "Racine carrée" est déjà numéro un des ventes en Belgique et en France. On a déjà pu entendre ces dernières semaines les titres "Papaoutai" (titre auto-biographique sur le peu de contacts qu'il a eu avec son père aujourd'hui décédé) et "Formidable" (dont la vidéo officielle a déjà été vue 17 millions de fois sur Youtube depuis mai) :  www.youtube.com/watch?v=S_xH7noaqTA . Et le public se rue sur les tickets de ses futurs concerts (il n'a aucun mal à remplir Forest National). Bravo à Stromae pour ce succès mérité!

dimanche 18 août 2013

Le quartier sénégalais de Coxyde/Koksijde

                Photo : Koksijds herwaarderingsplan voor de Quartier Sénégalais werd goedgekeurd door minister Bourgeois. Door middel van dit plan kunnen eigenaars en huurders onderhoudspremies aanvragen voor hun waardevolle panden in deze wijk! Meer info via Sarah Verstaen T. 058 53 21 05 (kantooruren). Er volgt sowieso nog een infovergadering.

Dans la station balnéaire de Coxyde (Koksijde en néerlandais) à la côte belge, on peut se promener au sein du beau quartier sénégalais, classé depuis quelques années. L'Office du Tourisme propose une carte détaillée pour découvrir toutes ces maisons. Quelle en est leur origine? Il y a deux explications. Durant la première guerre mondiale, des soldats de l'armée française étaient cantonnés à Coxyde. Parmi eux, les "zouaves" venaient des colonies françaises d'Afrique du Nord et auraient construit ou/et aménagé les premières villas de ce quartier sénégalais. Ensuite, quelques décennies plus tard, des anciens colonialistes de retour du Congo belge auraient renforcé le caractère typique de ce quartier de Coxyde. Plus d'infos en français :  http://85.255.207.58/dezoeavenschat/fr/KorteIntro/index.html

A noter que Coxyde a inspiré le jeune écrivain belge francophone Rémi Bertrand pour son roman "Coxyde" que j'avais présenté au début de mon blog...il y a déjà 6 ans 1/2 :   http://journalpetitbelge.blogspot.be/2007/01/rmi-bertrand-un-jeune-auteur-belge.html