vendredi 31 mai 2013

14ème édition de Ostende à l'Ancre

Le week-end dernier avait lieu la 14ème édition d' Ostende à l'Ancre (Oostende voor Anker en néerlandais). C'est le plus grand festival annuel maritime des côtes de la mer du Nord. Le thème de cette année était la navigation médiévale. Inauguré par le Roi et la Reine, Ostende à l'Ancre a accueilli 170 bateaux et 180.000 visiteurs malgré le mauvais temps.

Partons découvrir ces beaux bateaux grâce aux photos ramenées par notre ami Willy :  http://dorpstraat-mariakerke.skynetblogs.be/tag/oostende+voor+anker

Et pour plus d'explications en français sur ce festival :  www.oostendevooranker.be/fr/visit/presentation

mercredi 29 mai 2013

Le Mardasson à Bastogne

Le Mardasson est l'un des monuments les plus connus de l'Ardenne. Inauguré en 1950, il a été construit à la mémoire des soldats américains tombés en Belgique durant la deuxième guerre mondiale. Les combats de la Bataille des Ardennes fin 1944 sont les plus meurtriers qui se sont déroulés en Belgique durant cette guerre. Les historiens militaires s'accordent généralement sur les chiffres :   8.607 tués, 21.144 disparus et 47.139 blessés du côté américain. Le Mémorial du Mardasson à Bastogne (province du Luxembourg) représente l'hommage du peuple belge à la nation américaine. Il a la forme d'une étoile de la Libération :  étoile à cinq branches dont chacune mesure 31 mètres de longueur. Sur la couronne figurent les noms des 48 Etats constituant les Etats-Unis de l'époque. A côté du Mardasson se trouve un musée qui est actuellement en travaux afin de faire peau neuve pour les 70 ans de la Bataille des Ardennes en 2014.

Pour plus d'infos sur la province du Luxembourg, cliquez ci-dessous sur le libellé "Luxembourg".

dimanche 26 mai 2013

En couverture du "Elle" noir-jaune-rouge de cette semaine

                                     

vendredi 24 mai 2013

Un nouveau site Internet sur les commémorations de 2014-2018 en Belgique

En décembre dernier, je faisais le point sur la préparation des commémorations en Belgique du centenaire de la première guerre mondiale qui auront lieu de 2014 à 2018 :  http://journalpetitbelge.blogspot.be/2012/12/le-point-sur-les-commemorations-de-2014.html . Le gouvernement belge a présenté cette semaine le nouveau site Internet quadrilingue qui centralisera toutes les infos, et que je vous invite à découvrir et à faire connaître sur votre blog ou/et profil Facebook : www.be14-18.be .

                                                    Belgian Government Copyright

mardi 21 mai 2013

Deuxième saison de "Tournée générale" (RTBF)

Les plus anciens lecteurs de ce blog se souviennent peut-être que j'ai été l'un des premiers en 2009 à vous parler de l'humoriste belge francophone Bert Kruismans lorsqu'il a décidé de tenter sa chance et de se faire connaître au sud du pays :  http://journalpetitbelge.blogspot.be/2012/03/succes-de-lhumoriste-belge-bert.html . Pari réussi pour Bert Kruismans qui est le seul humoriste belge à alterner spectacles, chroniques radios et émissions de télévision en français et en néerlandais aux quatre coins du pays (les frères Taloche et la troupe "Sois belge et tais-toi" se produisent aussi dans les trois régions mais uniquement en français).

L'an dernier, la RTBF a proposé au néerlandophone Bert Kruismans et au francophone Pierre Theunis de présenter l'émission "Tournée générale", ayant pour concept de sillonner avec humour la Belgique pour déguster nos joyaux brassicoles. Nouveau succès :  "Tournée générale" s'impose immédiatement et a une audience comparable à la mythique émission "Télétourisme". La RTBF a donc demandé à Bert Kruismans et Pierre Theunis de tourner une deuxième saison de "Tournée générale". Par ailleurs, suite à la diffusion de la première saison de "Tournée générale" sur TV5 Monde, les brasseries présentées dans l'émission ont remarqué une augmentation de leurs exportations.

dimanche 19 mai 2013

La Belgique 12ème à l'Eurovision

C'est le jeune Roberto Bellarosa qui représentait cette année la Belgique au Concours Eurovision de la Chanson. Originaire de Wanze (province de Liège), il est passionné de musique depuis toujours. Alors qu'il était en secondaire à l'Athénée Royal de Huy, il tente sa chance à la première édition de "The Voice Belgique" en 2012 sur la RTBF. Il remporte le télécrochet avec Quentin Mosimann comme coach, ainsi que l'enregistrement d'un album chez Sony et une tournée de concerts avec d'autres candidats de "The Voice Belgique".

Le jeune homme qui s'imaginait neurologue, prend le risque d'arrêter ses études et de faire de la musique son métier. En septembre 2012, il sort son album "Ma voie", composé de onze titres entre pop et variétés, ayant pour thèmes l'amour, la famille et les amis. Roberto entame ensuite une tournée en solo à Binche, Huy, Verviers, Namur, Marche, et même au Cirque Royal de Bruxelles. De plus en plus invité sur les plateaux de télévision, il participe au Télévie 2013 où il chante en duo avec Frédéric François qui habite, comme lui, la commune de Wanze.

La RTBF choisit Roberto Bellarosa pour représenter la Belgique au Concours Eurovision de la Chanson. Après avoir passé cette semaine le cap des demi-finales avec sa chanson "Love kills", il s'est classé hier 12ème de la finale. Pour l'écouter :   www.youtube.com/watch?v=C9uExokZcIM

mercredi 15 mai 2013

La basilique Notre-Dame de Montaigu

Image illustrative de l'article Basilique Notre-Dame de MontaiguSituée à Montaigu-Zichem (Scherpenheuvel en néerlandais) dans la province du Brabant flamand, cette basilique est un lieu de pélérinage marial très fréquenté, dont l'origine remonte au Moyen Age. Au sommet de cette petite colline, il y avait un chêne ayant l'apparence d'une croix. On y installe une statue de la Vierge Marie et au fil des ans, les visites et processions amènent de plus en plus de croyants. Une petite chapelle est construite au début du 17ème siècle, puis sous l'impulsion des archiducs Albert et Isabelle (la Belgique était à l'époque sous occupation autrichienne), une église plus importante est édifiée par l'architecte Wenceslas Cobergher. Le plan de l'édifice est une étoile à sept pointes, et sept avenues conduisent à l'église. En 1922, elle obtient le titre de basilique mineure et reste l'un des lieux de pélérinages mariaux les plus fréquentés du pays. Une procession y est organisée chaque année le 2 novembre (Jour des Morts). En 2011, le pape Benoît XVI a offert une Rose d'Or à la basilique Notre-Dame de Montaigu.

dimanche 12 mai 2013

Engouement patriotique autour de nos Diables Rouges

En mars, je vous parlais déjà de l'engouement patriotique autour de nos Diables Rouges (l'équipe nationale belge de football) :  http://journalpetitbelge.blogspot.be/2013/03/victoire-de-la-belgique-contre-la.html . Et cela continue! D'abord, la Belgique est désormais classée 15ème au classement mondial de la FIFA (elle était 54ème il y a un an!). Les 200 clubs officiels de supporters multiplient les activités pour financer les prochains déplacements. Mardi, en moins de 5 minutes, toutes les places du match Belgique-Serbie du 7 juin ont été vendues ; c'est la cinquième fois d'affilée que le Stade Roi Baudouin à Bruxelles sera rempli pour un match de notre équipe nationale. Surfant sur cette vague populaire, l'Union Belge de Football a décidé d'organiser, pour la première fois, un Fan-Day pour les supporters de l'équipe nationale le 2 juin au Stade Roi Baudouin. Au programme : début des animations à 11h, présentation de chaque Diable Rouge à 14h30, séance d'entraînement entre 15h et 16h, et séance de dédicaces entre 17h et 18h.

vendredi 10 mai 2013

Les 20 ans de règne de notre roi Albert II

                 

Le 9 août prochain, il y aura 20 ans qu'Albert II prêtait serment comme sixième roi des Belges suite au décès de son frère le roi Baudouin. Un nouvel album-photos d'Olivier Polet (qui a eu l'autorisation de suivre les souverains lors d'activités privées) est déjà en vente. La Poste émettra le timbre ci-dessus (les timbres à l'effigie de la famille royale sont ceux qui se vendent le mieux au sein des philatélistes).       

Vu le contexte budgétaire actuel, le Palais et le gouvernement fédéral ont convenu de fêter cet anniversaire dans la sobriété et la simplicité à l'occasion de notre fête nationale le 21 juillet. Le budget prévu excédera à peine celui d'un 21 juillet classique, et c'est une bonne chose. Premier roi d'une Belgique fédérale, Albert II, accompagné de son épouse la reine Paola, fera un mini-tour de Belgique dans les jours précédant la fête nationale :  ils seront le 17 juillet en Flandre (à Gand), le 18 juillet en communauté germanophone (à Eupen) et le 19 juillet en Wallonie (à Liège), avant de prendre le cap de Bruxelles.

Le 20 juillet, le Roi prononcera sa traditionnelle allocution télévisée de la fête nationale. En soirée, la famille royale assistera au palais des Beaux-Arts de Bruxelles à un concert de l'Orchestre National de Belgique offert par le Concours Musical International Reine Elisabeth. Le lendemain matin, place aux Te Deum :  Albert II et Paola assisteront à celui chanté à la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule à Bruxelles, tandis que leurs enfants seront présents à un Te Deum au nord et au sud du pays (les lieux n'ont pas encore été communiqués). L'après-midi, toute la famille royale se retrouvera à Bruxelles pour le défilé militaire et civil sur la place des Palais, suivi des festivités populaires dans le parc Royal, la rue de la Régence, la place du Musée et la place Poelaert. La fête nationale se clôturera, comme chaque année, par le feu d'artifice.

Deux expositions sont également organisées dans le cadre de ces 20 ans de règne :

1° Du 13 avril au 13 juin :  l'Espace Wallonie (rue du Marché aux Herbes à Bruxelles) présente une exposition des caricatures du roi Albert II par le dessinateur Pierre Kroll.

2° Du 6 juin au 8 septembre :  le château de Waroux présentera des photos du roi Albert II par le photographe Olivier Polet, et des objets prêtés par la famille royale.

mardi 7 mai 2013

Décès du dernier Prix Nobel belge en vie

Ce week-end, Christian de Duve (95 ans), le dernier Prix Nobel belge en vie, s'est éteint en ayant recours à l'euthanasie (c'est la deuxième personnalité à le faire après l'écrivain Hugo Claus en 2008). Né en Grande-Bretagne en 1917 pendant la première guerre mondiale, Christian de Duve entame en 1934 des études de médecine à l'Université Catholique de Louvain. Il sera diplômé en 1941 avant d'obtenir, cinq ans plus tard, un diplôme de chimie dans cette même université. Il intègre ensuite le corps professoral de son université et s'investit dans la recherche. Il rejoint en parallèle la prestigieuse Rockefeller University de New York.

En 1974, Christian de Duve, Albert Claude et Emil Palade reçoivent le Prix Nobel de médecine pour leurs recherches et leurs découvertes en matière de biologie cellulaire, et plus particulièrement sur le lysosome et le peroxysome. La même année, il ouvre, sur le site de Woluwé de l'UCL, l'Institut de pathologie moléculaire et cellulaire, qui deviendra ensuite l'Institut de Duve.

Membre de l'Académie royale de médecine de Belgique depuis 1969 et de l'Académie Royale de Belgique depuis 1975, il est fait membre étranger de la Royal Society en 1988 et titré vicomte par le Roi. Son 90ème anniversaire en 2007 est fêté en présence de la princesse Astrid, du prince Alexandre et de la princesse Léa. En 2010, Christian de Duve est fait docteur honoris causa de l'ULB. Et jusqu'il y a peu, il continuait de donner encore des interviews. Sa santé ayant décliné le mois dernier mais lucide jusqu'au bout, il a décidé d'avoir recours à l'euthanasie, a donné une dernière interview posthume à Béatrice Delvaux pour le journal "Le Soir" et a vécu ses derniers instants, entouré de l'affection de ses enfants et petits-enfants. Sincères condoléances à toute la famille.

Plus d'infos sur nos 10 Prix Nobel belges :   http://journalpetitbelge.blogspot.com/2010/02/les-10-prix-nobel-belges.html

samedi 4 mai 2013

Interview de Marc Pinilla (Suarez)

Né en 1980 à Mons où il a étudié aux FUCAM, Marc Pinilla est le chanteur belge de Suarez, un groupe formé en 2008 qui s'est fait connaître grâce à leur album "On attend". Vous pouvez les retrouver sur Youtube :   www.youtube.com/watch?v=yX9MNAXfu-c . En ce début d'année 2013, Marc Pinilla a été un des coachs de la saison 2 de "The Voice Belgique" sur la RTBF. Il vient d'accorder une interview à "La Dernière Heure" :MarcPinillaS2

"Le show télé, c'est un nouvel exercice pour vous. Vous aviez une appréhension?
- Non, pas du tout. J'ai eu de bons coachs télé qui m'ont aidé sur les premiers enregistrements et j'ai trouvé mes marques. Il n'y a rien de tel que rester naturel en télé. Rester soi et ne pas jouer un rôle. C'est ce qui passe le mieux à la télé.

- "La Star Academy" ou "The Voice", c'est quelque chose que vous auriez tenté en tant que candidat?
- Oh, non, jamais! J'ai beaucoup de respect pour ces jeunes qui ont en moyenne entre 16 et 25 ans, et qui osent se mettre devant plein de caméras pour faire le show. Je n'aurais pas fait le dixième à leur âge. A priori, ce n'est pas par là que je voulais passer pour y arriver. Aujourd'hui, je suis ravi de contribuer à l'éclosion de jeunes talents qui méritent d'être là et ont du potentiel. Ceci dit, on ne leur offre par une carrière sur "The Voice", on leur offre une exposition. Et après, à eux de faire le reste.

- Quelles relations entretenez-vous avec vos talents?
- Quentin m'avait briefé, conseillé au début de ne pas m'attacher au début, que c'était dur. J'ai aussi évité de mettre trop de proximité avec mes talents mais ceci dit, j'ai une vraie relation amicale, fraternelle, paternelle avec eux quand je suis avec eux. Mais je ne vais pas plus loin, car on est dans le travail, on est des collègues. Mais le travail, on peut le faire avec le sourire.

- Vous préparez aussi vos talents à la suite :  à savoir que ceux qui regardent "The Voice" n'iront pas forcément aux concerts, tout comme ils n'achèteront pas toujours les albums?
- Je leur ai expliqué et je pense que çà fait partie du coaching aussi, le parcours du combattant que çà a été pour moi. Et le fait qu'on n'est pas là pour rien. Comment çà marche? Pourquoi çà marche? Dès qu'ils comprennent, ils relativisent et savent que la suite, c'est la jungle. Une nouvelle aventure peut démarrer pour eux ensuite, mais il faut vraiment qu'ils le souhaitent. Parce qu'il faut vraiment le vouloir d'entrer dans ce métier, çà ne tombe pas du ciel, c'est une bagarre de tous les jours. C'est un sacrifice énorme.

- A priori, on ne vous aurait pas imaginé dans le rôle de coach dans un télé-crochet?
- Il y a plusieurs raisons. J'ai d'abord refusé l'année dernière, j'étais frileux. Mais j'ai regardé l'émission l'année dernière, j'ai tout suivi, elle m'a énormément plu. J'aurais aimé être là finalement. La qualité est impeccable. Ensuite, cette année, j'avais du temps. En cette période, on est entre deux albums avec mon groupe Suarez. Le prochain sortira à l'automne. Enfin, je suis d'un naturel curieux et la télé et les caméras, ce sont des choses que je ne connaissais pas, c'est quelque chose que je voulais apprendre.

- Quand vous êtes-vous dit que votre carrière était peut-être lancée? Vous vous souvenez de la première fois que vous vous êtes entendu à la radio?
- C'était le 26 février 2008, je m'en souviens très bien. C'était "On attend". C'était énorme. On venait de signer dans une maison de disques, tout nous souriait. Chaque jour était une nouvelle victoire. Après, les problèmes sont arrivés, mais bon, les débuts, c'était magique!

- D'ici le prochain album cet automne, vous allez courir les festivals cet été?
- Non, on ne va pas faire de festivals majeurs cet été. On n'a pas envie de s'exposer encore avec cet album qu'on a rejoué sans cesse. On n'a pas envie de saouler les gens. On va juste faire quelques petits festivals off en campagne où il y a moins d'exposition et en profiter pour tester les nouveaux morceaux en toute discrétion.

- Votre notoriété a changé depuis que vous faites partie de l'aventure "The Voice Belgique"?
- Non, mis à part quand je fais mes courses et pour les petits restos au Lunch Garden le mercredi! Sérieusement, je suis quelqu'un de relativement casanier, donc çà a peu d'impact. La reconnaissance du grand public, c'est flatteur. Je suis quelqu'un de discret, j'aime ma petite ville tranquille. Mais bon, je l'ai voulu, je n'ai pas à me plaindre. Les 500.000 personnes qui vont me voir à la télé ne sont pas celles qui vont forcément acheter mon disque. J'avoue que je préfère qu'on vienne me trouver pour me dire "j'adore ta musique" plutôt que "tu es mignon". Même si c'est flatteur!".