lundi 21 décembre 2015

Meilleurs voeux pour 2016

Chers lecteurs du Journal d'un petit Belge,


Je vous souhaite de joyeuses fêtes de fin d'année, une heureuse année 2016 et surtout une bonne santé. Je vous remercie pour votre fidélité au Journal d'un petit Belge (qui fêtera...ses 10 ans en décembre 2016) et à mes deux autres blogs (http://familleroyalebelge.blogspot.com et http://ecrivainsbelges.blogspot.com). Merci aussi pour vos commentaires, votre gentillesse (par mail ou lors de mes rencontres avec certains d'entre vous) et votre intérêt pour la Belgique.


Je vous retrouve au mois de janvier, le temps pour moi de vous préparer de nouveaux articles. A bientôt!

lundi 14 décembre 2015

La bande dessinée à Bruxelles

Si vous aimez la bande dessinée, allez à l'Office du Tourisme de Bruxelles demander un plan des fresques de bande dessinée, réparties aux quatre coins de notre capitale. Cela vous permettra aussi de découvrir des endroits et des rues moins connus de Bruxelles. Notre ami Willy en a photographié quelques-unes (mais il y en a beaucoup d'autres) :  http://dorpstraat-mariakerke.skynetblogs.be/archive/2015/11/30/stripfiguren-8535379.html


A noter que Bruxelles abrite aussi le Centre Belge de la Bande Dessinée.

mardi 8 décembre 2015

Commémorations de l'Armistice dans le Hainaut

A Mons :   http://probelgicahainaut.blogspot.be/2015/12/commemoration-de-larmistice-mons.html


A Péruwelz :  http://probelgicahainaut.blogspot.be/2015/11/commemoration-de-larmistice-dans-la_30.html


A Courcelles :  http://probelgicahainaut.blogspot.be/2015/11/commemoration-de-larmistice-courcelles.html


A Dour :  http://probelgicahainaut.blogspot.be/2015/11/commemoration-de-larmistice-dour.html


A Momignies :  http://probelgicahainaut.blogspot.be/2015/11/commemoration-de-larmistice-dans-la_24.html


A Charleroi :  http://probelgicahainaut.blogspot.be/2015/11/commemoration-de-larmistice-charleroi.html


A Comines-Warneton :  http://probelgicahainaut.blogspot.be/2015/11/activites-patriotiques-de-novembre.html


A Morlanwelz :  http://probelgicahainaut.blogspot.be/2015/11/commemoration-de-larmistice-dans-la_21.html


A Estaimpuis :  http://probelgicahainaut.blogspot.be/2015/11/commemoration-de-larmistice-dans-la_19.html


A Estinnes :  http://probelgicahainaut.blogspot.be/2015/11/commemoration-de-larmistice-vellereille.html


A Brugelette :  http://probelgicahainaut.blogspot.be/2015/11/commemoration-de-larmistice-dans-la_17.html


A Lessines :   http://probelgicahainaut.blogspot.be/2015/11/commemoration-de-larmistice-dans-la_16.html


A Leuze-en-Hainaut :  http://probelgicahainaut.blogspot.be/2015/11/commemoration-de-larmistice-dans-la_15.html


A Tournai :  http://probelgicahainaut.blogspot.be/2015/11/commemoration-de-larmistice-tournai.html


A Ath :  http://probelgicahainaut.blogspot.be/2015/11/commemoration-de-larmistice-dans-la_13.html


A Braine-le-Comte :  http://probelgicahainaut.blogspot.be/2015/11/commemoration-de-larmistice-dans-la.html


Bravo à toutes ces personnes qui, d'une manière ou d'une autre, entretiennent le devoir de mémoire dans leur commune !

mercredi 2 décembre 2015

Le retour du chanteur belge Helmut Lotti

C'est le grand retour du chanteur belge Helmut Lotti avec l'album "Faith, Hope and Love" (Sony Music) dont vous pouvez déjà écouter le titre qui a donné son nom à l'album :  www.youtube.com/watch?v=I93npdr5FnY


Helmut Lotti a répondu aux questions des journaux du groupe Vers l'Avenir :


"Pourquoi avez-vous observé une longue période de silence?
- J'ai sorti un album en néerlandais en 2013. Et puis j'ai voulu aussi prendre du temps pour savoir ce que j'allais faire. Je voulais continuer à chanter mais être plus ancré dans la réalité, je ne voulais plus être un juke-box. Et devancer le burn-out...


- Cet album porte un titre qui cadre bien avec ce que l'on vit : "Faith, Hope and Love" ?
- Oui, c'est très actuel... Mais cela fait deux ans que je travaille sur ce projet.


- Quel est le mot le plus important des trois pour vous?
- Love! C'est l'amour qui donne de l'espoir. Et sans espoir, il n'y a pas de foi non plus.


- Pourquoi avoir choisi de reprendre "Everybody Hurts" de R.E.M. ?
- Je trouve que c'est une chanson pleine d'espoir. Elle a été écrite par R.E.M. pour un ami qui s'est suicidé. La chanson dit que l'on n'est jamais seul, même si on pense l'être.


- Seul, vous l'avez été pour une émission de télévision où vous vous êtes mis dans la peau d'un SDF. Une expérience qui vous a inspiré la chanson "Won't you help me"?
- Oui. J'ai appris de cette expérience que nous vivions l'un à côté de l'autre, mais pas ensemble. Pendant 48 heures, j'ai eu trois fois de l'aide : une dame francophone m'a proposé de me loger, et les deux autres, c'étaient des musulmans... Moi, je n'ai jamais évité les sans-abris ou fait comme s'ils n'étaient pas là. J'ai toujours essayé de donner quelque chose à manger ou un peu de monnaie.


- Sur cet album, vous faites référence à toutes les religions. Et vous chantez "Hashivenu" en hébreux avant d'enchaîner avec "Insha'Allah" d'Adamo?
- En fait, cet album raconte une histoire qui se termine bien par un mariage. En enchaînant ces deux morceaux, mon but n'est pas de choquer. Je ne prends pas de position, je joue des personnages sur cet album : je suis le diable, je suis un croisé, etc. Avec en filigrane cette question : où se termine la dévotion et où commence l'extrémisme?


- Vous croyez?
- Je doute. Mais ce n'est pas important de savoir si quelqu'un a la foi ou pas. Par contre, je trouve que l'on doit rester modeste et ne pas croire que nous sommes Dieu!


- Vous croyez au destin?
- C'est difficile. Je me pose cette question dans la chanson "Georgia Lee". Parfois, il y a des choses qui se passent et qui n'ont pas l'air de coïncidences.


- Quelle est votre ambition avec cet album?
- D'être sur scène et de raconter une histoire. J'espère que le public va suivre et apprécier les nouvelles chansons. Mais çà, c'est plus le rôle des médias, des radios. Souvent, les médias préfèrent diffuser des reprises plutôt que les nouvelles chansons. Ils n'aiment pas prendre de risques. C'est un peu dommage. Avec cette façon de penser, jamais Stromae n'aurait eu de succès à New York. Qui peut remplir le Madison Garden avec des chansons en français? Je trouve çà magnifique! Il a suivi sa propre vision. C'est un big "fuck you" à tout le business, et c'est merveilleux!".

jeudi 26 novembre 2015

Le long de la Semois...

Cette rivière franco-belge prend sa source à Arlon, traverse la Gaume et l'Ardenne, avant de franchir la frontière française. Elle passe notamment à Florenville, Bouillon, Poupehan et Frahan. Elle forme aussi le "Tombeau du Géant" (patrimoine exceptionnel de Wallonie). Partons en balade le long de la Semois pour découvrir ces jolis endroits grâce aux photos de notre ami Willy :


http://dorpstraat-mariakerke.skynetblogs.be/archive/2015/10/28/reus-8520346.html


http://dorpstraat-mariakerke.skynetblogs.be/archive/2015/11/15/langs-de-semois-2-2-8528608.html


http://dorpstraat-mariakerke.skynetblogs.be/archive/2015/11/24/langst-de-semois-3-4-8532899.html

samedi 21 novembre 2015

A lire sur mes deux autres blogs

Chers amis bloggeurs, désolé de ne pas faire souvent le tour de vos blogs ces dernières semaines par manque de temps. Je vous invite également à consulter mes deux autres blogs que je continue à alimenter régulièrement.


Sur mon blog consacré aux écrivains belges :
- "L'autre Simenon" par Patrick Roegiers :  http://ecrivainsbelges.blogspot.be/2015/11/lautre-simenon-patrick-roegiers.html
- L'écrivain belge Stefaan van den Bremt :  http://ecrivainsbelges.blogspot.be/2015/11/lecrivain-belge-stefaan-van-den-bremt.html
- Bilan de Charles Ducal, Poète National 2014-2015 :  http://ecrivainsbelges.blogspot.be/2015/10/bilan-de-charles-ducal-poete-national.html
- Une fondation pour les jeunes auteurs belges :   http://ecrivainsbelges.blogspot.be/2015/10/une-fondation-pour-les-jeunes-auteurs.html
- "Courrier des tranchées" par Stefan Brijs :  http://ecrivainsbelges.blogspot.be/2015/09/courrier-des-tranchees-stefan-brijs.html


Sur mon blog consacré à la famille royale belge :
- 50ème anniversaire du décès de la reine Elisabeth :  http://familleroyalebelge.blogspot.be/2015/11/50eme-anniversaire-du-deces-de-la-reine.html
- Activités royales en octobre 2015 :   http://familleroyalebelge.blogspot.be/2015/11/activites-royales-en-octobre-2015.html
- Le combat de la princesse Astrid contre la malaria :   http://familleroyalebelge.blogspot.be/2015/10/le-combat-dastrid-contre-la-malaria-de.html
- 80ème anniversaire du décès de la reine Astrid :   http://familleroyalebelge.blogspot.be/2015/08/80eme-anniversaire-du-deces-de-la-reine.html
- Le prince Charles de Belgique sous l'Occupation (1940-1944) :   http://familleroyalebelge.blogspot.be/2015/07/le-prince-charles-de-belgique-sous.html

lundi 16 novembre 2015

Commémoration de l'Armistice à Bruxelles

Comme chaque année le 11 novembre, le Roi a présidé la commémoration de l'Armistice au pied de la Colonne du Congrès (photos de la cérémonie :   http://probelgicahainaut.blogspot.be/2015/11/pro-belgica-le-11-novembre-la-colonne.html).


Petit rappel historique :  la Colonne du Congrès (rue Royale à Bruxelles) a été dessinée par l'architecte Joseph Poelaert. Construite en 1859, elle mesure 47m de haut et est surplombée par la statue de Léopold Ier, premier roi des Belges. Le socle du monument reprend les noms des 237 membres du Congrès National de 1830 qui ont rédigé la première constitution de la Belgique indépendante. Les deux lions sculptés se trouvant au pied du monument ont été réalisés par le sculpteur liégeois Eugène Simonis. Au pied de la Colonne du Congrès se trouve la tombe du Soldat Inconnu qui y repose depuis le 11 novembre 1922.

dimanche 8 novembre 2015

Nouveau primat de Belgique

C'est officiel : Jozef De Kesel est le nouveau primat de l'Eglise de Belgique. Pour ceux (comme moi) qui n'en avaient jamais entendu parler :  cinquième d'une famille de neuf enfants, il est né à Gand en 1947. Il a derrière lui une longue carrière d'enseignant (collège Saint-Vincent, Institut Saint-Léon à Eeklo, Faculté de théologie de l'UCL à Louvain). De 2002 à 2010, il a exercé la fonction d'évêque-adjoint à Malines-Bruxelles, en charge du vicariat général de Bruxelles. Depuis 2010, il était évêque de Bruges où il a dû gérer la difficile succession de Roger Vangheluwe, impliqué dans un scandale de pédophilie. Récemment, il s'était rendu auprès des réfugiés en Irak. Jozef De Kesel prendra officiellement ses fonctions de primat de Belgique le 12 décembre.


Dans les quotidiens du groupe "Vers l'Avenir", Philippe Leruth commente cette nomination :   "Le nouveau primat, Jozef De Kesel, n'a pas dû parler longtemps pour qu'on prenne la mesure du virage qu'il va imprimer à l'Eglise de Belgique. Un virage qui va le ramener dans le droit fil de l'action du cardinal Danneels, aux côtés duquel il a travaillé pendant huit ans. La parenthèse doctrinaire ouverte par Mgr Léonard va se refermer. L'homme se dit prudent, voire attentiste. Aimer la concertation avant la décision. Il n'a pourtant fallu que quelques minutes pour se rendre compte que le nouvel archevêque de Bruxelles-Malines inscrivait ses pas dans ceux de Godfried Danneels, et dans ceux du pape François, et non dans ceux de son prédécesseur immédiat André-Joseph Léonard. C'est sans doute ce profil qui a déterminé le choix de Rome, de préférence à celui, plus en pointe, d'un Johan Bonny, dont les récentes prises de position sur la place des divorcés et des homosexuels dans l'Eglise étaient peut-être apparues trop en avance sur l'état actuel de l'opinion catholique. Mais en s'inscrivant dans la ligne de Godfried Danneels, et plus loin dans le temps de Léon-Joseph Suenens (un des hommes-clés du Concile Vatican II), voire d'un Désiré-Joseph Mercier (précurseur du dialogue interreligieux avec les anglicans), Jozef De Kesel n'en remet pas moins l'Eglise de Belgique au cœur de la société.


Une société multiculturelle, a-t-il rappelé, où les chrétiens sont appelés à témoigner de leurs valeurs, tout en respectant celles des autres. Si sa désignation peut avoir déçu les plus progressistes des catholiques, elle a été bien accueillie à l'extérieur, notamment par le monde laic. Même si la pratique religieuse est en recul, et si l'Eglise n'a plus l'influence qu'elle avait jadis sur les croyants, la désignation d'un nouveau primat n'en concerne pas moins l'ensemble de la société. La preuve, en creux, en a été donné par les controverses suscitées par les prises de décision sans concession d'André-Mutien Léonard. Il reste à Jozef De Kesel à concrétiser les espoirs qu'il éveille, au sein et en dehors de l'Eglise. L'attribution, d'ici à la fin de son mandat, du chapeau de cardinal montrera, si au-delà de sa désignation à Malines, le pape François compte sur lui pour faire évoluer l'Eglise. Une évolution qui ne peut être que lente, a précisé le nouvel archevêque".

mardi 3 novembre 2015

Sortie du 21ème album de Pierre Kroll

                                                      


Chaque année, à pareille époque (c'est-à-dire avant les fêtes de fin d'année), le dessinateur belge Pierre Kroll sort une compilation des dessins qu'il a publiés dans la presse ou diffusés sur l'antenne de la RTBF le dimanche matin. Son 21ème album est publié par les éditions La Renaissance du Livre (www.renaissancedulivre.be). Il a confié à la presse :


"Le succès n'est jamais tout à fait prévisible. Il a été croissant jusqu'à un certain moment. "Au pays des Oranges Bleues" (sorti fin 2007) a été un record, sans doute parce qu'il y avait cette longue période de négociations et que l'enjeu était la disparition pure et simple de la Belgique. On a dû en vendre quelques 60.000 exemplaires. On est en-dessous de çà maintenant. Aussi dans une certaine mesure parce que désormais les éditeurs (et donc le mien aussi) répugnent à placer plus d'exemplaires dans les rayons. Vous savez : pour vendre 60.000 exemplaires, il faut en imprimer peut-être 80.000 et risquer d'en mettre 20.000 au pilon ensuite... Cette attitude amène une décroissance des ventes ; c'est mathématique. Mais je ne me plains pas. Je suis toujours au-dessus des 40.000 exemplaires vendus : ce sont des tirages excellents pour la Belgique".

mercredi 28 octobre 2015

Le nouveau Musée du Train à Schaerbeek

La région de Bruxelles-Capitale compte un nouveau musée (et non des moindres) :  le Musée du Train qui s'est installé dans la gare de Schaerbeek et qui vient d'être inauguré par le Roi. La scénographie a été conçue par François Schuiten. Grâce à notre amie Tania, nous avons la chance d'en avoir déjà un bon compte-rendu :   http://textespretextes.blogs.lalibre.be/archive/2015/10/24/train-world-en-gare-1147173.html


J'en profite pour vous mettre le lien vers l'article que j'avais consacré, l'an dernier, à Schaerbeek :  http://journalpetitbelge.blogspot.be/2014/09/schaerbeek.html

jeudi 22 octobre 2015

Pairi Daiza : Entreprise Belge de l'Année 2015

Déjà élu plus beau parc du Benelux (Belgique-Pays-Bas-Luxembourg),  Pairi Daiza vient de recevoir le titre d'Entreprise Belge de l'Année 2015 par le roi Philippe. Ce prix est amplement mérité pour Eric Domb et toute son équipe. Je vous propose de (re)découvrir ce très beau parc grâce aux photos de nos amis PhilippeD et Mimi du Sud :   http://journalpetitbelge.blogspot.be/2014/01/les-20-ans-du-parc-pairi-daiza-ex.html


Eric Domb, fondateur et responsable du parc Pairi Daiza, a répondu aux questions du groupe Vers l'Avenir :


"Entreprise Belge de l'Année 2015, c'est une consécration?
- Ce prix ne me revient pas mais revient à l'entreprise Pairi Daiza. J'ai réalisé un rêve d'enfant en la créant il y a 21 ans. Pour moi, cette entreprise est un être vivant. C'est ma raison de vivre. Et j'espère que ceux qui me succéderont seront fidèles à l'esprit de Pairi Daiza en respectant cette obligation, presque morale, d'être en équilibre sans devoir tendre la main aux pouvoirs publics. Pas par profit, mais dans le respect de ceux qui y travaillent et l'embellissent tous les jours. Ce qui m'importe, ce ne sont pas les intérêts privés, c'est que cette entreprise soit reconnue sur le plan économique. Quand on a créé le parc, on a été moqués, on nous prenait pour des touristes. Aujourd'hui, on est reconnus et respectés comme un acteur économique important. Et çà doit rester une priorité. Pas en accumulant de l'argent, mais en continuant à s'engager et s'investir dans des projets.


- Vous pensez donc qu'il y a moyen de concilier libéralisme et respect des valeurs humaines?
- J'en suis convaincu. Dans une autre vie, j'ai dû être un animal ou une plante asiatique. Les Orientaux fonctionnent comme çà. Nous, on est les enfants de Descartes : soit on est dans l'associatif, soit on est dans le marchand. Or, on peut très bien avoir des exigences de rentabilité avec des objectifs plus larges. Evidemment que créer de la richesse est indispensable! Mais la question est de savoir à quelle fin. Il faut que cela ait un sens et profite à tous. Pairi Daiza est à la fois un objet et un sujet. Le problème du libéralisme, c'est qu'on ne fait de l'entreprise qu'un objet. Or, une entreprise a aussi une responsabilité sociétale. Alors, souvent, elle se pare de cette responsabilité en surface, mais c'est de la poudre aux yeux. Moi, je considère vraiment mon entreprise comme un sujet vivant. Si on ne considère son entreprise que comme objet, c'est comme çà qu'on arrive à des délocalisations et du saucissonnage. Si, par contre, on veille à la pérennité, on peut réécrire l'économie...


- Vous êtes un ovni dans le monde global d'aujourd'hui?
- Soyons réalistes : dans notre pays, on n'a plus de matière première, mais on a de la matière grise. C'est notre seul avenir. Alors, je comprends que chacun défende ses intérêts privés, mais il y a des choses beaucoup plus importantes que çà. Ce que je voulais démontrer, c'est qu'on peut, en dépit des conditions difficiles, passer de petit à grand. On a créé un parc dans une région peu touristique, où les gens ont des difficultés économiques et avec un concept à la base qui paraissait comme ringard au possible (un parc avec des oiseaux). On a prouvé qu'on pouvait créer de la richesse pour le plus grand nombre. Et çà, on peut le faire dans tous les domaines.


- Vous avez le sentiment qu'on n'agit pas assez dans ce sens en Wallonie?
- Avec le Plan Marshall, les pouvoirs publics font ce qu'ils peuvent. Le problème en Wallonie, c'est qu'on ne respecte pas assez et on ne reconnaît pas assez ceux qui entreprennent. Chez nous, on a toujours le sentiment que les entreprises ont toujours existé. Même les patrons et les cadres qui travaillent dans des entreprises existantes. Or, ce qui compte, c'est qu'à un moment donné, un homme ou une femme passe à l'acte, crée l'étincelle, le big bang, prenne l'initiative personnelle qui deviendra collective. C'est le drame de chez nous : on ne parle jamais des créateurs d'emplois. On les moque, on ne reconnaît pas leur importance stratégique. Des sportifs, des vedettes : on les reconnaît. Pas les entrepreneurs.


- C'est çà, le mal wallon?
- Chez nous, le souci, c'est qu'il y a trop peu d'entreprises et qu'elles sont trop petites. Elles ne sont pas assez rentables, parce que la croissance reste un tabou. Je connais des patrons qui ne veulent pas passer 49 employés ; c'est dingue! On critique la croissance, mais la croissance, ce n'est pas l'exploitation de l'homme par l'homme. Créer de l'emploi, pas pour remplir les poches d'une personne mais pour le bien collectif, c'est sa croissance! Et çà peut très bien se faire dans le respect des valeurs humaines et environnementales. En Wallonie, je suis sûr qu'on est capable de faire çà.


- Qu'est-ce qui nous manque alors?
- L'enthousiasme. Il faut arrêter de se plaindre et de s'opposer à la croissance. Faire cela, c'est presque de la lâcheté. C'est prendre des excuses pour ne pas se remettre en question. Nous sommes trois millions de Wallons face à huit milliards d'habitants sur terre avec des milliards de problèmes. Mais tout est possible. L'avenir nous sourit.


- Les mesures que prend le gouvernement fédéral belge sont de nature à résoudre cette peur de la croissance?
- Le coût du travail est évidemment une barrière. Mais pourtant, en Flandre, où les problèmes sont pareils, l'esprit d'entreprendre est plus présent. Pourquoi? Simplement une question de confiance. Notre problème en Wallonie est plus psychologique qu'autre chose".

lundi 19 octobre 2015

Les 100 ans des Guides Catholiques de Belgique

En ce mois d'octobre, les Guides Catholiques de Belgique ont fêté leur 100ème anniversaire à Namur en présence de la reine Mathilde. Depuis la création de la première unité dans le quartier des Marolles à Bruxelles, ils en ont fait du chemin et comptent actuellement 19.000 participants et 4.000 encadrants bénévoles dans tout le pays.


Sophie Stevens a répondu aux questions des journaux du groupe Vers l'Avenir :


"Peut-on présenter les guides comme la version féminine du scoutisme?
- Tout à fait. Dès le premier camp scout organisé en 1907 par Baden-Powell sur l'île de Brownsea, des adolescentes ont tout de suite voulu vivre la même aventure que les garçons. Deux ans plus tard, le mouvement des guides ou des éclaireuses était né. En Belgique, la première troupe a été fondée en 1915 par le père Melchior dans le quartier des Marolles à Bruxelles, où beaucoup de jeunes filles étaient livrées à elles-mêmes en ces temps de guerre. Très vite, de nouvelles unités se sont formées à Bruxelles, en Flandre et en Wallonie. A tel point que l'Association des Guides Catholiques Belges est l'un des membres fondateurs de l'Association Mondiale des Guides et Eclaireuses, établie à Londres. Avec 11 millions de membres répartis dans 146 pays, c'est l'ONG qui rassemble le plus de filles et de femmes au monde.


- Beaucoup de personnes ignorent que votre mouvement est mixte?
- La Belgique a été l'un des six pays à tester la mixité en Europe dès 1979. Elle s'installe progressivement :  on compte aujourd'hui 22% de garçons. Il y a des groupes composés uniquement de garçons, d'autres de filles mais d'autres sont mixtes.


- Y a-t-il de la concurrence entre scouts et guides?
- Non. Nous sommes des associations sœurs. Certaines unités de guides et de scouts ont un staff commun. D'autres organisent ponctuellement des actions communes comme la fête d'unité. D'autres encore n'ont aucun contact avec les scouts de leur région. S'il y a concurrence, elle n'est pas volontaire mais il arrive parfois que des adolescentes, intéressées par ce qui se passe du côté des garçons, quittent les guides pour les scouts.


- En un siècle, les valeurs véhiculées au sein du mouvement ont-elles évolué?
- Non. Les valeurs transmises pour aider les jeunes à se construire sont toujours les mêmes : le respect des autres et de soi-même, la solidarité envers le groupe et la société, la promesse de s'engager à respecter ces valeurs et à construire un monde meilleur. Ca peut paraître bateau dit comme çà, mais contribuer à faire en sorte que ces jeunes deviennent des citoyens responsables, actifs, critiques et solidaires grâce à une pédagogie adaptée à chaque tranche d'âge, çà ne peut être que bénéfique pour la société.


- Qu'est-ce qui a changé alors?
- La dimension religieuse n'est plus aussi présente. Chaque unité est libre de la vivre comme elle l'entend :  certaines unités vont à la messe une fois par semaine, d'autres se contentent d'une seule célébration à la rentrée de septembre, et d'autres ne vont à aucune. Nous prônons un catholicisme ouvert car nous accueillons aussi des enfants de familles musulmanes ou athées.


- Quelles sont les raisons qui incitent les parents à vous confier leurs enfants?
- Le bouche-à-oreille fonctionne bien mais ce sont souvent des parents qui ont eux-mêmes fait l'expérience du guidisme et veulent en faire profiter leurs enfants, à condition que ceux-ci soient bien encadrés. Pour les rassurer, on a installé une cellule de crise, active 24h sur 24, pendant la période des camps. Pour durer, il faut être capable de s'adapter aux besoins des parents, des enfants et des animateurs".

mercredi 14 octobre 2015

La Belgique à l'Euro 2016

Après notre équipe nationale masculine de tennis qui va se retrouver en finale de la Coupe Davis, c'est au tour de notre équipe nationale de football de se qualifier pour l'Euro 2016.  Je rejoins le tweet du Roi pour féliciter nos Diables Rouges. Bravo les Belges et préparons-nous l'an prochain à ressortir nos drapeaux et gadgets tricolores!
              
           

jeudi 8 octobre 2015

La Roche-en-Ardenne

Située en province du Luxembourg, la jolie petite ville touristique de La Roche-en-Ardenne est surtout connue pour sa rivière (l'Ourthe, un affluent de la Meuse), son château médiéval et le Musée de la Bataille des Ardennes (La Roche-en-Ardenne ayant été le lieu de violents combats en décembre 1944). Partons la découvrir grâce à notre amie Mimi du Sud :   http://mimidusud.skynetblogs.be/voyage-la-belgique-la-roche-en-ardenne


J'en profite pour vous mettre le lien vers un ancien article consacré aux Ardennes belges :  http://journalpetitbelge.blogspot.be/2010/03/les-ardennes-belges.html


Bonne fin de semaine à tous!

lundi 28 septembre 2015

La brasserie des Fagnes (1200ème article de ce blog)

Partons aujourd'hui en province de Namur !  C'est bien connu : la Belgique est réputée pour ses (bonnes) bières. Aussi nous allons visiter la brasserie des Fagnes à Mariembourg - qui brasse 50 bières différentes par an - grâce à l'article bien documenté de notre amie Mimi du Sud lors de ses vacances en Belgique :   http://mimidusud.skynetblogs.be/archive/2015/08/10/brasserie-des-fagnes-region-wallonne-dans-la-province-de-nam-8482888.html


Et à l'occasion de ce 1.200ème article depuis décembre 2006, j'en profite pour vous remercier, chers lecteurs, pour votre fidélité, votre gentillesse, vos commentaires et votre intérêt pour la Belgique.

mercredi 23 septembre 2015

La Belgique en finale de la Coupe Davis !

                                


Il y a quelques années, notre pays a été particulièrement gâté par le tennis féminin avec les brillantes carrières de Kim Clijsters et Justine Henin. Ce week-end, l'équipe nationale belge masculine de tennis (composée de Bemelmans, Darcis, Goffin et Coppejans : deux francophones et deux néerlandophones, un beau symbole) ont remporté leur demi-finale contre les Argentins. Des 120 équipes au départ de cette édition 2015, il n'en reste plus que deux :  la Grande-Bretagne...et la Belgique. La finale de la Coupe Davis se jouera du 27 au 29 novembre. Bravo les Belges! Nous sommes fiers de vous, et faites-nous encore vibrer en novembre!

lundi 21 septembre 2015

Visiter Paris avec une guide belge

Suite de mon article de samedi :   visiter Paris avec une guide belge, c'est également possible! Il vous suffit de contacter Flavia Claes (flaviaclaes@gmail.com) qui était auparavant guide en Belgique (Musées Royaux des Beaux-Arts, Musées Royaux d'Art et d'Histoire au Cinquantenaire, Musée Royal d'Afrique centrale, Musée Magritte) et est désormais détentrice de la carte de guide nationale (niveau master universitaire en France).


Voici ce qu'elle a confié au "Touring Magazine" :   "Paris est sans aucun doute un des meilleurs endroits pour exercer mon métier d'historienne. Je cherchais un nouveau défi, un travail plus intense et plus varié. En plus, à un jet de pierre de la Belgique, Paris est l'une des villes les plus visitées au monde. Les guides français sont souvent excellents, mais plutôt académiques, très techniques et soucieux des détails. Ils donnent beaucoup d'informations, beaucoup de noms, et pour peu qu'on ne s'y entende pas trop, l'expérience peut devenir frustrante. De mon côté, le plus souvent, je les prends sous mon aile pendant une demi-journée ou une journée entière, et je fais toujours un programme sur mesure pour le client".


Une idée de circuit dans Paris? les monuments belges situés dans la capitale française. En voici un avant-goût :  http://probelgicahainaut.blogspot.com/2012/01/monuments-belges-paris.html

samedi 19 septembre 2015

Visiter Rome avec une guide belge

Visiter Rome avec une guide belge, c'est possible! Il vous suffit de contacter l'historienne de l'art Blanche Bauchau (blanchebauchau@libero.it). Elle vient de raconter son parcours dans le "Touring Magazine" :


"J'ai quitté la Belgique en 1991 lorsque j'ai été nommée bibliothécaire à l'Academia Belgica (www.academiabelgica.it), où je suis restée cinq ans. En 1998, je suis alors entrée à l'ambassade de Belgique auprès du Saint-Siège, où je suis restée douze ans dans une fonction administrative, très éloignée de mes intérêts premiers qui sont l'art, l'histoire et l'histoire de l'art. Etant historienne de l'art, licenciée de l'ULB, et traductrice de livres d'art depuis près de 20 ans, je n'ai donc pas d^^u suivre de cours. Je suis guide officielle au Vatican, à la Villa Médicis (institution française), au Palais Colonna et à l'Ordre de Malte.

Les autochtones connaissent souvent moins bien leur ville que les étrangers parce que, en la visitant et en l'étudiant sans cesse, ces derniers ont une connaissance beaucoup plus approfondie de toute une série d'aspects qui échappent aux "locaux" qui vient sur des acquis qu'ils ne renouvellent pas. Un(e) guide belge peut mieux guider le touriste belge, dans la mesure où il(elle) peut montrer des œuvres, des curiosités de sa ville qui ont un rapport avec la Belgique :  une école fondée par un Belge, une toile d'Ensor devant laquelle personne ne s'arrete, une peinture flamande dans une église, un endroit où le Roi et la Reine des Belges sont passés, etc.".

J'en profite pour vous proposer de découvrir la très jolie ambassade belge auprès du Saint-Siège grace à cet article bien documenté :  http://probelgica-hainaut.blogspot.com/2014/04/lambassade-belge-au-vatican.html (pour l'anecdote, c'est là que notre roi Albert II et notre reine Paola se sont rencontrés en 1958).

jeudi 10 septembre 2015

Sortie du nouveau film de Jaco Van Dormael

                                                 


"Le Tout Nouveau Testament", c'est la collaboration de deux Belges :  Jaco Van Dormael pour les images et Thomas Gunzig pour les mots. Ils ont répondu aux questions des journaux du groupe "Vers l'Avenir" :


"Vous souvenez-vous de votre première rencontre?
- T.G : J'étais à l'aéroport, j'allais en Pologne parler de littérature dans une université. Tu m'as appelé et tu m'as dit :  "Bonjour, c'est Jaco Van Dormael. Est-ce qu'on pourrait se rencontrer? Tu voulais me voir pour relire le scénario de "Mr Nobody" et en faire un résumé de trois pages.
- J.V.D. :  Et bien, je ne m'en souviens pas.
- T.G. : Non, je sais. Alors, tu es venu chez moi, tu m'as donné le scénario en disant : "Bon, c'est pas payé grand chose", et c'était payé genre 700 fois plus que tous les jobs que j'avais faits jusqu'alors! Après çà, on avait sympathisé, et tu m'as demandé de bosser sur l'adaptation de la BD "Silence" de Comès. Qui n'a jamais rien donné. Voilà, moi, je sais que ce que je dis est vrai...
- J.V.D. : Oui, tu as raison, c'est moi qui ai des trous de mémoire.


- Avant de collaborer, que connaissiez-vous l'un de l'autre?
- J.V.D. : J'avais lu ses livres, et je trouvais qu'il avait des titres à mourir de rire, et qu'il écrivait super bien. Il avait un truc à la fois touchant et caustique qui fait mal mais qui fait du bien. Mon envie de travailler avec lui, c'est vraiment venu de là, en me disant :  "Purée, il y a un mec qui écrit çà, je suis à la fois touché et mort de rire, il habite pas loin". Et puis après quand je l'ai vu, je l'ai trouvé sympa en plus. Donc, on fait "Kiss and Cry" ensemble et puis "Le Tout Nouveau Testament".
- T.G. :  Mon premier souvenir de Jaco, c'est la projection de "E pericoloso sporgersi" au festival du film fantastique de Bruxelles en 1982. J'avais environ 12 ans et j'ai trouvé çà génial. Je n'ai pas tout compris, je ne l'ai jamais revu, mais je ne l'ai jamais oublié. Alors forcément après, j'ai vu "Toto le héros" et de nouveau, j'ai adoré. C'était un univers très riche, émotionnellement tentaculaire. Il y avait aussi le côté science-fiction, çà me fascinait. Puis, évidemment, j'ai vu "Le huitième jour" et "Mr Nobody". Donc, quand il m'a appelé, j'étais ravi et hyperflatté, évidemment.


- Comment s'est passée la collaboration sur l'écriture de ce film?
-  J.V.D. :  Thomas, c'est un rapide. Moi, je suis un lent. On pourrait croire que c'est non, mais c'est assez complémentaire finalement. Il a toute la force de l'impatience et moi celle de la patience.
- T.G. : Jaco, il ose. Moi, parfois, je réfléchis trop. J'aime bien quand on me dit 1+1 = 2 alors que lui a un côté intuitif et se dit "...mais çà peut faire trois, çà peut bien donner". Et en fait, çà donne bien. Puis, avec le temps, tu apprends à te diriger à son regard. Quand tu lui parles et qu'il a le regard vers le sol, tu te dis "Ouh là". Mais quand soudain, il lève les yeux au ciel, tu te dis "Ah, ok, c'est bien". Un peu comme quand tu fais de la voile, tu te dis que tu tiens quelque chose, tu gardes ton cap.
- J.V.D. : En fait, le film est devenu une comédie parce qu'on a essayé de se faire rire. Je pense que si j'avais écrit çà tout seul, çà n'aurait pas été drôle. Mais au final, on a créé quelque chose qui n'est ni de moi, ni de lui, mais entre les deux. On retrouve plein de choses de moi et plein de choses de lui. Il a mis un peu de vinaigre dans mon sucre.


- Le film est aussi une belle déclaration d'amour à Bruxelles. Quelles sont vos adresses préférées de la capitale?
- T.G. : Moi, j'aime bien bosser dans des petits cafés, comme le Bar du Matin à Forest, ou Place des Délices près de chez moi à Uccle, où c'est calme. Et j'ai grandi à Watermael-Boitsfort. Un vrai bobo, quoi!
- J.V.D. :  Moi, je suis arrivé à Bruxelles vers 17 ans, et j'ai trouvé çà très moche au début. Et puis, je me suis habitué. Un peu comme quand on regarde longtemps quelque chose, et qu'on finit par trouver le beau. Sinon, je vis à Uccle et je vais souvent dans mon jardin ou chez des amis. Je ne vais pas souvent dans des cafés. En général, je vais chez Thomas ou il vient chez moi, il n'habite pas très loin.
- T.G. :  Plutôt chez lui. Il a une grande maison. Moi, j'ai des enfants...
- J.V.D. : Chez moi, les enfants sont partis. Chez lui, ils sont encore là ; il a de la chance!".

mardi 8 septembre 2015

A lire sur mon blog des écrivains belges

Agenda de la Maison de la Poésie de Namur :  http://ecrivainsbelges.blogspot.be/2015/09/agenda-de-la-maison-de-la-poesie-de.html


Amélie Nothomb titrée baronne par le Roi :  http://ecrivainsbelges.blogspot.be/2015/08/amelie-nothomb-titree-baronne-par-le-roi.html


"Les ailes de l'espoir" (Pascal Comblez) :  http://ecrivainsbelges.blogspot.be/2015/07/les-ailes-de-lespoir-pascal-comblez.html


"Dieu au vif" (Colette Nys-Mazure) :   http://ecrivainsbelges.blogspot.be/2015/07/dieu-au-vif-colette-nys-mazure.html


"Journal d'une Verviétoise des boulevards" (Edmée De Xhavée) :  http://ecrivainsbelges.blogspot.be/2015/07/journal-dune-vervietoise-des-boulevards.html


La Maison de la Poésie d'Amay :  http://ecrivainsbelges.blogspot.be/2015/05/la-maison-de-la-poesie-damay.html




...et encore beaucoup d'autres articles. Et vous, quels sont vos auteurs belges préférés? Faites-nous part de vos coups de cœur dans les commentaires.

jeudi 3 septembre 2015

"La Belle Saison" : nouveau film de l'actrice belge Cécile de France

                                                       


A l'occasion de la sortie du film "La Belle Saison", Cécile de France a répondu aux questions de la presse belge :


"Votre nouveau film parle du féminisme : c'est un concept qui vous parle?
- Oui, évidemment. Ne serait-ce que grâce à ma mère, je n'ai pas grandi totalement éloignée du féminisme. Mes parents étaient très libres d'esprit. A la maison, les conversations étaient très ouvertes : la pilule, l'amour, la sexualité,... Je suis la digne héritière de ce combat. Quant à moi, je ne me sens pas particulièrement féministe. Mais je suis encore choquée par certains comportements rétrogrades, notamment sur la question des salaires.


- Ce film raconte aussi une histoire d'amour entre Izïa Higelin et vous. C'est compliqué à jouer, les scènes d'amour?
- Les scènes d'amour ne me gênent pas, et être nue non plus. C'était même très agréable d'être à poil dans un champ. Je m'amusais comme une petite folle! Et puis, être déshabillée sur un balcon et hurler "A bas la société bourgeoise", alors que les gens en face, dans les immeubles, ne savaient pas que c'était pour les besoins d'un film, étaient en train de dîner et me regardaient comme une dingue : je trouvais çà excitant...


- Jouer des scènes d'amour avec une femme change-t-il quelque chose?
- C'est finalement presque plus facile à tourner avec une fille parce qu'on est entre copines. Et comme nous sommes hétéros toutes les deux, il n'y avait pas d'ambivalence, aucun sous-entendu. Alors qu'avec un homme, c'est parfois plus délicat...


- A cause de certains rôles, on vous a longtemps collé une étiquette gay?
- C'est vrai. Il faut dire que j'ai accepté de jouer ce genre de rôles à plusieurs reprises (dans la trilogie "L'auberge espagnole" déjà, dans "Haute tension" ou "Sœur Sourire" ensuite). J'étais devenue la lesbienne du cinéma français!  Mais cela ne me dérange pas du tout. Je suis même fière de porter cet étendard, heureuse que l'on puisse s'identifier à mes personnages. Cependant, "La belle saison" sera sans doute le dernier film de ma carrière dans lequel j'interprète une lesbienne.


- Comment êtes-vous en dehors des plateaux de tournage?
- Comme je passe beaucoup de temps à être quelqu'un d'autre, dès que j'en ai l'occasion, je suis moi-même. En vieillissant, on fait la paix, on accepte ses traits de caractère, même si ce ne sont pas ceux que l'on aurait aimé avoir. Il vous appartiennent, il faut bien faire avec.


- Avez-vous des regrets?
- Aucun. Parce que je suis plutôt instinctive. Une fois que j'ai fait un choix, je m'investis à fond pour ne pas passer à côté de quoi que ce soit. Quand c'est terminé, je passe à autre chose. Je ne suis pas nostalgique, j'ai une certaine faculté à vivre le présent. C'est comme au restaurant : on m'apporte un bon plat, je le savoure et c'est fini. Même la mort ne me fait pas peur.


- C'est une belle vision des choses?
- Cette méthode spontanée me procure beaucoup de joie. Je ne suis pas torturée, je déteste les conflits, j'essaie d'être agréable pour mon entourage. C'est justement dans mon métier que j'évacue mes parts d'ombre, mes tensions. Du coup, dans la vie, je suis peinarde.


- Vous êtes aussi cool avec vos enfants?
- Je leur fais assez confiance, à condition de dialoguer. Je préfère expliquer plutôt qu'imposer. Pour qu'ils expérimentent d'eux-mêmes, qu'ils se responsabilisent.


- Vous semblez tellement sereine. De quoi avez-vous peur?
- De la mort de mes proches. J'ai découvert le deuil il y a quelques années et cette émotion m'a submergée. C'était une très grande souffrance qui m'a beaucoup appris, mais à laquelle je ne m'attendais pas. Le décès de quelqu'un que j'aime fort me terrorise. Rien que d'y penser, j'ai envie de pleurer.


- Comment vivez-vous le passage du cap des 40 ans?
- Je vis très bien le fait d'être passée parmi les quadras. J'espère que cela ne sera pas pris comme de la vanité, mais je me sens libre, je me trouve jolie, j'accepte que mon corps change. Cela me permet même d'accéder à un nouveau cycle dans ma carrière : les tourments de la quadra sont passionnants à jouer. Et puis, je me sens plus sereine, plus détendue qu'il y a dix ans. C'est passionnant de vieillir. Mais bon, je ne dirai peut-être plus cela si on se revoit quand j'aurai 50 ans, cela dit!".

lundi 31 août 2015

80ème anniversaire du décès de la reine Astrid

                                             


Ce 29 août, on commémorait le décès de la reine Astrid (grand-mère du roi Philippe), décédée en Suisse en 1935 à l'âge de 30 ans. Plus d'infos sur sa vie :   www.noblesseetroyautes.com/2010/08/portrait-astrid-reine-des-belges


Il existe deux chapelles construites en sa mémoire :
- à Küssnacht en Suisse :  http://royalementblog.blogspot.be/2015/08/chapelle-astrid-kussnacht-suisse.html
- à Briquemont dans la province de Namur :  http://royalementblog.blogspot.be/2014/01/la-chapelle-reine-astrid-de-briquemont.html


Un mémorial a également été édifié à Laeken :  www.noblesseetroyautes.com/2010/08/le-memorial-reine-astrid


En France, il existe une statue de la reine Astrid à Paris (http://probelgicahainaut.blogspot.be/2012/01/monuments-belges-paris.html) et à Toufflers (www.noblesseetroyautes.com/2015/08/lhommage-de-toufflers-a-astrid-reine-des-belges).


En Belgique, il existe des statues de la reine Astrid aux quatre coins du pays. Pour la province du Hainaut, citons le cas de Maurage (http://probelgicahainaut.blogspot.be/2012/10/le-nouveau-buste-de-la-reine-astrid.html) et Mons (http://probelgicahainaut.blogspot.be/2015/08/pro-belgica-mons-le-23-aout.html).

dimanche 23 août 2015

Les vacances du chanteur belgo-rwandais Jali

D'origine rwandaise, Jali (né en 1988) passe toute son enfance à Bruxelles. En hommage à son pays natal, il choisit son nom de scène en référence à Jali, la plus haute montagne de Kigali. Il commence à se faire connaître en assurant les premières parties de Bernard Lavilliers et Gérald de Palmas en Belgique et en France. Son style est un mélange de folk, soul et chanson française. Ce jeune auteur-chanteur-compositeur a sorti deux albums :  "Des jours et des lunes" (en 2011) et "Une seconde avant l'aube" (dont il fait actuellement la promotion).


Pour écouter Jali :   www.youtube.com/watch?v=f4E6a6GrEZY


Il vient de répondre au questionnaire du groupe Sud Presse sur les vacances :


Sa destination de vacances favorite :  "New York. Je rêve d'y aller, surtout pour aller dans des magasins d'instruments de musique. J'aimerais bien pouvoir dire : "Cette guitare-là, je l'ai achetée à New York"".


Le lieu de vacances où il ne retournera jamais :   "Une ville dans le fin fond de la Chine. Je l'ai visitée quand j'étais en tournée, je ne connais même plus son nom car il était imprononçable, et je n'aimerais bien ne plus jamais y mettre les pieds! L'indice de pollution était de 350.000. C'était horrible. La nourriture était atroce ; çà n'a rien à voir avec la nourriture des restaurants chinois ici. J'étais malade. En plus, c'était la première fois que je partais aussi longtemps. Je me levais à 5h du matin, j'enchainais vol sur vol. Mon souvenir de cette tournée est très mitigé. Heureusement que le public chinois m'a super bien accueilli".


Plutôt plage ou montagne? :  "Plage mais pas au soleil à cuire comme un steak. Je suis assez bronzé! Je déteste le soleil. Ce sera plutôt à l'ombre, sous un parasol, avec un cocktaïl".


Plutôt city-trip ou all-in ?  "Plutôt city-trip. Je suis tellement bordélique et désorganisé que si je dois partir à l'étranger, je le déciderai la veille. Récemment, je suis parti à Londres sur un coup de tête. J'ai pris la décision le matin même".


Son meilleur souvenir de vacances :   "La première fois que je suis retourné au Rwanda après l'avoir quitté pour venir faire mes études en Belgique. Mon père m'avait promis de me payer le billet d'avion si je n'avais pas de seconde session. J'ai réussi et je suis retourné à la maison".


Son plat préféré l'été :  "La pastèque".


Son cocktaïl préféré :  "Le mojito".


Ce qu'il a fait cet été :   "De la musique. Je voulais retourner en studio pour écrire de nouveaux morceaux pour moi ou pour d'autres artistes. Il y a deux ou trois personnes avec lesquelles j'aimerais beaucoup collaborer";


Plutôt vacances entre potes ou en amoureux :   "En amoureux, je ne l'ai jamais fait. Plutôt entre potes...avec mon amoureuse. En groupe, quoi!".


Son moyen de transport préféré :  "Je déteste le train car j'ai l'impression que çà va trop lentement. J'adore la voiture parce que tu es libre. Tu peux t'arrêter quand tu veux".

lundi 17 août 2015

Quelques belgicismes...

          

samedi 18 juillet 2015

Bonne fête nationale à tous!

Ce 21 juillet, ce sera la fête nationale belge. Dans mon article précédent, je vous ai déjà donné le programme des cérémonies officielles à Bruxelles en présence de la famille royale et des plus hautes autorités du pays. Comme chaque année, je déplore qu'il n'existe pas de site Internet regroupant les nombreuses festivités ayant lieu aux quatre coins du pays, excepté cet article pour le nord du pays (http://daardaar.be/rubriques/sorties/comment-fete-t-on-le-21-juillet-en-flandre) et cet article pour la province du Hainaut (http://probelgicahainaut.blogspot.be/2015/07/programme-du-21-juillet-dans-le-hainaut.html).


Pourquoi le 21 juillet?  De 1831 à 1880, la fête nationale est célébrée sur plusieurs jours fin septembre en mémoire des Belges morts lors des combats pour l'indépendance du pays. A partir de 1880, cette commémoration a lieu fin août, mais ce choix ne fait pas l'unanimité. Aussi en 1890, le gouvernement décide de fixer définitivement le jour de la fête nationale au 21 juillet afin de rappeler la prestation de serment de Léopold Ier, premier roi des Belges, le 21 juillet 1831 sur la place Royale à Bruxelles (plus d'infos à ce sujet :  http://probelgicahainaut.blogspot.be/2011/07/la-prestation-de-serment-de-leopold-ier.html).


Comme chaque année, je profite du 21 juillet pour mettre mon blog en pause quelques temps. Je vous retrouverai en août.  Bonne fête nationale à tous !!!

vendredi 17 juillet 2015

jeudi 16 juillet 2015

Exposition "Paysages de Belgique"

Le Musée d'Ixelles propose en ce moment l'exposition "Paysages de Belgique". C'est une sélection de peintures, photographies et installations de 1830 à nos jours. 70 artistes sont représentés, répartis en six thèmes. Je vous propose de découvrir cette exposition à travers le compte-rendu détaillé de notre amie Tania :   http://textespretextes.blogs.lalibre.be/archive/2015/07/03/paysages-de-belgique-1144392.html

vendredi 10 juillet 2015

"Daardaar" : l'actualité de Flandre en français

Les fondateurs de DaarDaar (http://daardaar.be) sont partis du simple constat qu'il n'existait aucun canal d'information en Belgique permettant d'avoir accès, en français, aux débats médiatiques du nord du pays. Leur objectif est d'offrir des traductions quotidiennes des meilleurs articles et éditoriaux de Flandre, et d'être une sorte de passerelle linguistique entre les deux communautés.


Lancé en mai dernier, on y retrouve quotidiennement une traduction d'un article flamand sur la politique, la culture, le sport ou la société. A terme, l'objectif est de proposer plusieurs articles, ainsi que du multimédia. Si le projet est actuellement en période de test, il connaît déjà un réel engouement. Les trois initiateurs ont trouvé un soutien auprès d'anciens journalistes, d'universitaires et d'entrepreneurs. Concernant les droits d'auteur, plusieurs rédacteurs en chef flamands ("De Morgen", "Het Laatste Nieuws", Flandre Info, p.ex.) ont déjà réagi de manière enthousiaste et donné leur accord.


Parmi les trois initiateurs, on trouve David que j'ai déjà eu l'occasion de rencontrer deux fois à Bruxelles. Ce jeune Liégeois a étudié les sciences politiques à l'ULB et avait déjà créé le blog Belgium4ever. Les plus anciens lecteurs du Journal d'un Petit Belge se souviennent aussi des commentaires qu'il laissait ici, et il avait répondu à mon interview en 2008 :  http://journalpetitbelge.blogspot.be/2008/09/la-belgique-de-david-charlier.html


Bravo à David et à toutes les personnes qui, d'une manière ou d'une autre, participent à ce beau projet collectif!  Et n'hésitez pas à vous abonner à la lettre d'information de DaarDaar !

vendredi 3 juillet 2015

Côte Belge (9) : le Pass Côte gratuit

Info pratique :  il existe un Pass Côte gratuit permettant aux familles avec enfants de profiter de réductions sur plus de 40 attractions et sites touristiques. Vous pouvez l'obtenir gratuitement via www.kustpas.be/?lang=fr , et l'utiliser pour visiter des musées, parcs à thème et sites culturels, mais aussi pour faire des promenades en bateau et accéder à des centres naturels.


J'en profite pour vous proposer de (re)lire mes autres articles sur la côte belge :


- L'Horloge de Coxyde :  http://journalpetitbelge.blogspot.be/2014/06/cote-belge-1-lhorloge-de-coxyde.html


- Ostende à l'Ancre 2014 :  http://journalpetitbelge.blogspot.be/2014/06/cote-belge-2-ostende-lancre-en-2014.html


- Le festival de sculptures de sable d'Ostende : http://journalpetitbelge.blogspot.be/2014/07/cote-belge-3-le-festival-de-sculptures.html


- Le domaine provincial de Raversijde :  http://journalpetitbelge.blogspot.be/2014/07/cote-belge-4-le-domaine-provincial-de.html


- La station balnéaire de Westende :  http://journalpetitbelge.blogspot.be/2014/07/cote-belge-5-la-station-balneaire-de.html


- L'arrêt de tram du Coq : http://journalpetitbelge.blogspot.be/2014/07/cote-belge-6-larret-de-tram-du-coq-de.html


- Le Mercator à Ostende :  http://journalpetitbelge.blogspot.be/2014/10/cote-belge-7-le-mercator-ostende.html


- Exposition sur la mer et Jan Hoet :  http://journalpetitbelge.blogspot.be/2015/01/cote-belge-8-exposition-sur-la-mer-et.html


Bon week-end ensoleillé à tous!

mercredi 1 juillet 2015

Info pratique

Un abonné téléphonique qui préfère ne pas ^^etre dérangé pour du marketing direct peut désormais le faire savoir sur le site web renouvelé www.ne-m-appelez-plus.be . Il existait déjà auparavant une liste "Ne m'appelez plus" non obligatoire et limitée (une initiative de la Belgian Direct Marketing Association). Seuls 11 des 50 opérateurs téléphoniques actifs en Belgique faisaient appel à cette liste non obligatoire et pas toujours à jour. Depuis ce mardi, le site www.ne-m-appelez-plus.be est obligatoire et tenu à jour pour tous les abonnés téléphoniques. Les abonnés ne doivent plus s'y faire enregistrer qu'une fois, m^^eme en cas de changement ultérieur d'opérateur de téléphonie, ont indiqué dans un communiqué commun les ministres fédéraux des Consommateurs Kris Peeters et des Télécoms Alexander De Croo. Selon les ministres, le législateur confère aux abonnés téléphoniques le droit d'indiquer qu'ils ne souhaitent pas recevoir d'appels téléphoniques publicitaires. Les entreprises actives dans le télémarketing sont ensuite tenues de vérifier si l'abonné qu'elles désirent appeler ne s'est pas fait enregistrer, sous peine de poursuites.

dimanche 21 juin 2015

Autour de la bataille de Waterloo

A côté des examens annulés suite à la diffusion des questions,  l'autre événement de la semaine dans notre pays fut le bicentenaire de la bataille de Waterloo. Je ne vais pas revenir sur les différentes cérémonies et reconstitutions que vous avez pu voir à la télévision, mais je vous invite à lire deux articles sur des aspects moins connus :


- un article de notre amie Josiane sur la bataille de Ligny (province de Namur) qui est la dernière victoire de Napoléon dans notre pays avant la défaite de Waterloo :  http://josiane50.skynetblogs.be/archive/2015/06/13/ligny-8455520.html


- un article sur les liens entre notre famille royale et les actuels princes Napoléon...qui sont des descendants des rois Léopold Ier et Léopold II :   http://familleroyalebelge.blogspot.be/2015/06/les-liens-entre-les-princes-napoleon-et.html


Bon dimanche à tous.

mardi 16 juin 2015

Nouvelle boîte de Delacre

Qui ne connaît pas l'entreprise belge Delacre (www.delacre.be)? Tout commence en 1870 quand son fondateur Charles Delacre, pharmacien de formation à Bruxelles, se met à vendre du chocolat. Le succès est vite au rendez-vous :  il diversifie ses produits et ouvre une usine à Vilvorde en 1891. Delacre est réputé pour ses marquisettes, ses cigarettes russes et ses boîtes de collection (famille royale, Tintin, Magritte, p.ex.). Aujourd'hui, Delacre emploie 350 personnes dans notre pays (l'usine se situe à Verviers en province de Liège), s'exporte partout dans le monde, et possède depuis cinq ans sa propre boutique à Bruxelles (place de la Vieille Halle aux Blé).


La toute nouvelle boîte de Delacre met à l'honneur nos souverains et leurs enfants :
                     

dimanche 14 juin 2015

Cérémonies patriotiques de mai dans le Hainaut

Relais Provincial de l'Urne du Hainaut à Braine-le-Comte :   http://probelgicahainaut.blogspot.be/2015/06/relais-provincial-de-lurne-du-hainaut.html


Commémoration du 8 mai à Ham-sur-Heure :   http://probelgicahainaut.blogspot.be/2015/06/commemoration-du-8-mai-ham-sur.html


Commémoration du 8 mai à Chièvres :  http://probelgicahainaut.blogspot.be/2015/06/commemoration-du-8-mai-chievres.html


Hommage à Robert Mercer à Kain :   http://probelgicahainaut.blogspot.be/2015/06/hommage-robert-mercer-kain.html


Activités patriotiques de mai à Comines-Warneton :  http://probelgicahainaut.blogspot.be/2015/06/activites-patriotiques-de-mai-comines.html


Commémoration du 8 mai à Anseroeul :  http://probelgicahainaut.blogspot.be/2015/06/commemoration-du-8-mai-anseroeul.html


Cérémonie devant le Shape :  http://probelgicahainaut.blogspot.be/2015/05/commemoration-devant-le-shape.html


Commémoration du 8 mai à Morlanwelz :   http://probelgicahainaut.blogspot.be/2015/05/commemoration-du-8-mai-morlanwelz.html


Remember Day 2015 à Bon-Secours :   http://probelgicahainaut.blogspot.be/2015/05/remember-day-2015-bon-secours.html


Commémoration du 8 mai à Obourg :  http://probelgicahainaut.blogspot.be/2015/05/commemoration-du-8-mai-obourg.html


Commémoration du 8 mai à Jumet :   http://probelgicahainaut.blogspot.be/2015/05/commemoration-du-8-mai-jumet.html


Commémoration du 8 mai à Momignies :  http://probelgicahainaut.blogspot.be/2015/05/commemoration-du-8-mai-momignies.html


Commémoration du 8 mai à Casteau :    http://probelgicahainaut.blogspot.be/2015/05/commemoration-du-8-mai-casteau.html


Commémoration du 8 mai à Charleroi :   http://probelgicahainaut.blogspot.be/2015/05/commemoration-du-8-mai-charleroi.html


Commémoration du 8 mai à Braine-le-Comte :   http://probelgicahainaut.blogspot.be/2015/05/commemoration-du-8-mai-braine-le-comte.html


75 ans de la Bataille du Risquons-Tout à Mouscron :    http://probelgicahainaut.blogspot.be/2015/05/nos-deux-plus-jeunes-membres-aux-75-ans.html


Commémoration du 8 mai à Dour :    http://probelgicahainaut.blogspot.be/2015/05/commemoration-du-8-mai-dour.html


Hommage à un combattant de 1830 à Arquennes :  http://probelgicahainaut.blogspot.be/2015/05/hommage-un-combattant-de-1830-arquennes.html


Commémoration du 8 mai à Ath :   http://probelgicahainaut.blogspot.be/2015/05/commemoration-du-8-mai-ath.html


Commémoration du 8 mai à Mons :  http://probelgicahainaut.blogspot.be/2015/05/commemoration-du-8-mai-mons.html


Commémoration du 8 mai à Frasnes-lez-Anvaing :   http://probelgicahainaut.blogspot.be/2015/05/commemoration-du-8-mai-frasnes-lez.html


Commémoration du 8 mai à Brugelette :   http://probelgicahainaut.blogspot.be/2015/05/commemoration-du-8-mai-brugelette.html


Commémoration du 8 mai à Saint-Léger :  http://probelgicahainaut.blogspot.be/2015/05/commemoration-du-8-mai-st-leger.html


Commémoration du 8 mai à Lessines :   http://probelgicahainaut.blogspot.be/2015/05/commemoration-du-8-mai-lessines.html


Hommage à un membre du Congrès National 1830 à Rouveroy :   http://probelgicahainaut.blogspot.be/2015/05/hommage-au-comte-charles-alexandre-de.html


Bravo à toutes ces personnes qui entretiennent le devoir de mémoire dans la province du Hainaut !

mardi 9 juin 2015

Football : victoire de la Belgique contre la France

                                  

dimanche 7 juin 2015

Le parc d'Enghien

Quittons le lac de Genval et le Brabant wallon pour descendre un peu plus au sud au parc d'Enghien (Edingen en néerlandais) dans la province de Hainaut. Son origine remonte au XVème siècle où un parc est aménagé, entouré d'un mur de près de 4km de long. En 1607, il est acquis par les princes d'Arenberg. Au début du XXème siècle, le baron François Empain, un riche industriel, rachète le domaine, enrichit le parc d'une série de statues, et fait construire le château de style néo-classique. Depuis 1986, c'est la Ville d'Enghien qui en est le propriétaire. Partons donc nous promener dans ce parc grâce aux photos de nos amis Willy et PhilippeD !


Willy :  http://dorpstraat-mariakerke.skynetblogs.be/tag/enghien


PhilippeD :  http://philippedester.canalblog.com/archives/2015/05/24/index.html

samedi 30 mai 2015

Promenade au lac de Genval

Grâce aux photos de notre amie Tania, je vous emmène ce week-end en promenade au lac de Genval dans la province du Brabant wallon :   http://textespretextes.blogs.lalibre.be/archive/2015/05/25/au-lac-de-genval-1143613.html

jeudi 28 mai 2015

samedi 23 mai 2015

Sttella en concert gratuit à Mons le 29 mai

Dans le cadre de la traditionnelle ducasse (inscrite au patrimoine immatériel de l'Unesco), la ville de Mons (capitale culturelle européenne en 2015) offrira un concert gratuit du groupe Sttella le vendredi 29 mai. Cela promet une grosse ambiance... (vous pouvez les retrouver sur Youtube :  www.youtube.com/watch?v=cNXrIcSh-h0 ).


A cette occasion, Jean-Luc Fonck, le leader du groupe, a répondu aux questions du journaliste Vincent Piccillo :


"Ce n'est pas la première fois que Sttellla joue à Mons?
- Non, on y a déjà fait trois ou quatre concerts. En fait, je viens souvent à Mons pour des tas de raisons (spectacle, radio, p.ex.).C'est une ville que j'apprécie. D'ailleurs, je ne connais personne qui trouve que ce n'est pas une belle ville. Mais çà sera la première fois sur la Grand-Place. Notre tournée s'est terminée et le concert du Doudou, c'est une date qui s'est rajoutée. Mais c'était difficile de refuser de jouer dans de telles conditions. On aura quelques invités, dont des gens qu'on ne s'attendrait pas à voir sur scène avec nous. Ca sera surprenant, mais je n'en dis pas plus...


- Vous êtes prolifique :  sortie de l'album "Oune Dosse Treize" le 28 avril, une tournée qui s'achève, le livre "Dream Dream" (paru fin 2014), une chronique sur Vivacité, le concert de la ducasse de Mons.
- Divertir les gens, c'est un boulot énorme, mais c'est tellement agréable de pouvoir créer des choses. C'est vrai que quand on me voit, j'ai toujours l'air un peu touriste, mais je travaille tout le temps, en fait. Plus je travaille, plus c'est facile pour moi. Et j'ai la chance de pouvoir passer très vite du coq à l'âne. Je peux répondre à une interview et tout de suite après, inventer une chanson. Sur Vivacité, je fais une chronique ou une chanson ou un rêve. Cela m'excite vraiment et j'y ai une très grande liberté. Ils ne savent pas du tout à l'avance ce que je vais faire et je trouve çà vraiment très bien.


- Vous avez récemment été honoré d'un Octave de la Musique pour l'ensemble de votre carrière. Une consécration pour vous?
- Cela me fait plaisir. Les Octaves, avant, je pensais que c'étaient des magouilles parce que c'étaient toujours les autres qui les recevaient alors que c'est moi qui les méritais. Maintenant que j'ai eu ce prix, je sais que ce n'est pas le cas parce que c'est moi le meilleur!  Et j'ai pu faire la bise au prince Laurent. C'était surréaliste.


- Dans une de vos chansons de votre album, vous dites "I prefer chanter in French des trucs idiots qu'on comprend bien plutôt que de chanter en Angliche des trucs malins qu'on n'comprend nein". C'est important pour vous de défendre la chanson francophone?
- J'ai toujours trouvé çà tellement naturel de chanter dans ma langue que la question ne se pose pas. Beaucoup de groupes chantent en anglais pour des mauvaises raisons, pour faire carrière à l'international par exemple. Mais quand on entend parfois les conneries qu'ils racontent... On ne pourrait même pas les chanter en français! Stromae cartonne à l'international et pourtant il chante en français. Je ne le remercierai jamais assez pour çà. Je l'ai croisé une fois lors d'un concert à l'Atomium. C'était le début pour lui ; il avait sorti "Alors on danse". Il est comme il doit être. On le compare souvent à Brel, mais quand quelqu'un chante "des trucs", tout de suite, on dit que c'est Brel!


- A part lui, quels sont les autres groupes de la nouvelle scène belge francophone que vous appréciez?
- J'aime bien Suarez. Avec Sttellla, on les a rencontré pas mal de fois sur des festivals. Ils sont vraiment sympas. C'est agréable de les côtoyer en backstage. Jali aussi est très sympa. A part çà, il y a des groupes festifs et décalés come les Gauff' ou Priba 2000.


- Dans votre chanson "Comment on faisait avant", vous semblez vous interroger sur l'invasion de la technologie dans notre quotidien. Etes-vous plutôt technophile ou technophobe?
- Moi, je suis un grand enfant et j'ai la chance d'avoir connu l'époque où on faisait de la musique avec un enregistreur. Le progrès technique est génial. Les morceaux que j'ai créés pour la radio, je les ai composés sur une tablette. Le prix d'une tablette, c'est le prix d'une journée dans un studio. Cela met la création à la portée de tout le monde.


- Quel point de vue avez-vous sur ces nouvelles façons de consommer la musique? Si on effectue une recherche sur Spotify, on ne trouve pas d'album de Sttellla. Est-ce voulu?
- Non, pas vraiment. Si on cherche un peu sur Internet, il y a moyen de trouver du Sttellla. Evidemment, moi, j'ai connu les vinyles. C'était chouette mais çà nous plaisait à moitié car c'était fragile et çà s'abîmait. Le CD, c'était sympa sauf pour la pochette. Le MP3 a fait que la musique a circulé sur Internet. Pour moi, il faut savoir vivre avec son temps. Cela dit, il faut que les artistes soient rétribués, sinon çà ne va pas. Ce n'est pas s'enrichir sur le dos du public, mais il faut donner à la musique les moyens d'exister. Il y a le coût de fabrication et d'enregistrement, et toute une série de gens qui vivent de la musique (artistes, éditeurs, p.ex.). Même faire un clip, çà coûte. Dans les années 80, pas mal de clips ont été réalisés avec de gros moyens ("Thriller" de Mickaël Jackson, p.ex.). 20 euros, c'est cher pour un album mais zéro euro, ce n'est pas assez. Si la musique ne rapporte plus d'argent, l'industrie du disque s'éteint et les gens sont moins enclins à miser sur de nouveaux talents".

mercredi 20 mai 2015

L'asbl Pro Belgica sur tous les fronts en 2015

Février :
- Pro Belgica à l'hommage aux défunts de la dynastie à Laeken :  http://probelgicahainaut.blogspot.be/2015/02/pro-belgica-lhommage-aux-defunts-de-la.html
- Pro Belgica Hainaut à l'hommage au roi Albert Ier à Mons :   http://probelgicahainaut.blogspot.be/2015/02/hommage-au-roi-albert-ier-mons.html
- Pro Belgica Namur à l'hommage au roi Albert Ier à Namur :  http://probelgicanamur.blogspot.be/2015/02/pro-belgica-lhommage-au-roi-albert-ier.html


Mars :  assemblée générale annuelle de l'association


Avril :
- Pro Belgica à l'hommage à Gabrielle Petit à Bruxelles :   http://probelgicahainaut.blogspot.be/2015/04/pro-belgica-lhommage-gabrielle-petit.html
- Pro Belgica à la Journée des Vétérans à Bruxelles :  http://probelgicahainaut.blogspot.be/2015/04/pro-belgica-la-journee-des-veterans.html
- Pro Belgica à la Journée Nationale du Prisonnier Politique :    http://probelgicahainaut.blogspot.be/2015/04/pro-belgica-la-journee-nationale-du.html


Mai :
- Hommage à un membre du Congrès National 1830 à Rouveroy :   http://probelgicahainaut.blogspot.be/2015/05/hommage-au-comte-charles-alexandre-de.html
- Pro Belgica au Défilé de la Libération à Wageningen aux Pays-Bas :   http://probelgicahainaut.blogspot.be/2015/05/pro-belgica-au-defile-de-la-liberation.html
- Pro Belgica aux 70 ans de la fin de la deuxième guerre mondiale en présence du Roi :  http://probelgicahainaut.blogspot.be/2015/05/pro-belgica-aux-70-ans-de-la-fin-de-la.html


Juin :
- Programme de l'excursion de Pro Belgica Oost-Vlaanderen à Alost :  http://probelgicanamur.blogspot.be/2015/05/excursion-de-pro-belgica-oost.html


L'asbl Pro Belgica, c'est aussi une boutique de vente d'objets tricolores (www.probelgica.be), la recherche des 100 drapeaux d'honneur 1830, deux blogs très fréquentés (http://probelgicahainaut.blogspot.com et http://probelgicanamur.blogspot.com), et une revue trimestrielle et bilingue (la première de 2015 a été envoyée aux membres en avril, et la deuxième sortira pour la fête nationale).


Si vous souhaitez soutenir les bénévoles de cette association et recevoir leur revue, voici le formulaire à remplir :   http://fr.probelgica.be/probelgica-2/devenir-membre

dimanche 17 mai 2015

La Belgique à l'Eurovision 2015

Né à Courcelles en 1996, le jeune chanteur Loïc Nottet a été finaliste de la troisième saison de "The Voice Belgique". Il a été choisi par la RTBF pour représenter la Belgique au Concours Eurovision de la Chanson qui aura lieu dans quelques jours. Voici le lien pour écouter sa chanson "Rhythm Inside" :   www.youtube.com/watch?v=xV2b3L1K6_c

dimanche 10 mai 2015

Edifices royaux en province de Namur

La province de Namur possède plusieurs édifices liés à la famille royale. Je vous propose de les (re)découvrir à travers ces articles bien documentés :


- le château de Ciergnon :  http://royalementblog.blogspot.be/2011/08/le-chateau-de-ciergnon.html


- le château de Villers-sur-Lesse :  http://royalementblog.blogspot.be/2011/08/le-chateau-de-villers-sur-lesse.html


- le château de Fenffe :  http://royalementblog.blogspot.be/2011/09/le-chateau-de-fenffe.html


- la chapelle Reine Astrid de Briquemont :  http://royalementblog.blogspot.be/2014/01/la-chapelle-reine-astrid-de-briquemont.html


- l'ancien presbytère de Villers-sur-Lesse : http://familleroyalebelge.blogspot.be/2014/01/lancien-presbytere-de-villers-sur-lesse.html

lundi 4 mai 2015

Soutenez notre amie Carine-Laure !

Notre amie Carine-Laure est une fidèle lectrice du Journal d'un petit Belge depuis de nombreuses années, et j'ai eu le plaisir de la rencontrer "en vrai" en novembre dernier. Ce samedi,  la ville de Mons (capitale culturelle européenne en 2015) accueillera une adaptation théâtrale de son roman "Rue Baraka". Donnez-lui un coup de main :   soit en y assistant, soit en lui faisant un petit coup de pub (via Facebook ou votre blog). Merci d'avance pour elle, et bonne semaine à tous!
                                                          

lundi 27 avril 2015

Gand, capitale du royaume de France de mars à juillet 1815

Le 1er mars 1815, trop à l'étroit dans son royaume de l'île d'Elbe,  Napoléon débarque à Golfe Juan. Commence alors "le vol de l'Aigle" qui de clocher en clocher, va le conduire jusqu'à Paris le 20 mars, où il retrouve son palais des Tuileries. Pendant ce temps, abandonné par ses fidèles, le roi Louis XVIII décide le 19 mars de partir en exil, afin d'éviter une guerre civile inutile et fratricide.


Il trouve refuge...à Gand, ville francophile appartenant à l'époque au royaume des Pays-Bas, où l'hospitalité lui est accordée par le comte Jean-Baptiste d'Hane-Steenhuyse qui l'installe dans son hôtel particulier. C'est là que le roi Louis XVIII va organiser et diriger le gouvernement royal en exil, faisant ainsi de Gand...la capitale du royaume de France pendant trois mois. Même en format réduit, la Cour y est reconstituée et un gouvernement formé avec Blacas à la Maison du Roi, Beugnot à la Marine, Feltre à la Guerre, Lally à l'Instruction Publique, Jaucourt aux Affaires étrangères pour assurer l'intérim de Talleyrand qui est resté au Congrès de Vienne.  Mais le Roi manque de moyens pour maintenir son autorité.


La Maison Militaire a été dissoute par le comte d'Artois et il ne lui reste seulement qu'une garde, parmi laquelle servent notamment Alphonse de Lamartine et Alfred de Vigny, et une petite armée qui prend ses quartiers à Alost. Si Louis XVIII a emmené les joyaux de la Couronne, ses réserves de monnaie s'épuisent vite et c'est l'Angleterre (seul soutien extérieur) qui va l'aider financièrement. Si les autres pays étrangers sont contre le retour de Napoléon, ils ne croient pas aux capacités de Louis XVIII de remonter sur le trône, préférant son cousin Orléans.


Mais Louis XVIII reste calme et serein à Gand. Les Cent Jours s'achèvent avec la seconde abdication de Napoléon consécutive à la défaite de Waterloo le 18 juin 1815. Grâce à l'appui de Fouché et Talleyrand, le Roi rentre en France fin juin, puis le 8 juillet à Paris.


Le 9 mai prochain, un colloque aura lieu à Gand sur ce thème, avec quatre conférences :  "Louis XVIII : notre Père de Gand" par Philippe Delorme (à 10h30), "Pourquoi Gand? Louis XVIII, roi de l'Europe" par Philippe Mansel (à 11h15), "Napoléon et la famille royale pendant les Cent Jours" par Jacques-Olivier Boudon (à 12h) et "L'exil vu de France : le débat sur Louis XVIII dans la production imprimée de 1815" par Philippe Raxhon et Veronica Granata (à 16h). Et entretemps, une visite guidée de l'Hôtel de Hane-Steenhuyse (où s'établit Louis XVIII) aura lieu à 14h après le repas.

vendredi 24 avril 2015

Un Musée de Flandre...en France

Chers lecteurs français de ce blog, savez-vous qu'il existe un Musée de Flandre...en France? Et du 4 avril au 12 juillet 2015, il propose de (re)découvrir quelques-uns des plus grands artistes flamands du XVIème siècle via l'exposition "La Flandre et la Mer : de Pieter Breughel l'Ancien à Jan Breughel de Velours". Infos pratiques :   http://museedeflandre.lenord.fr


Pieter Breughel est surtout connu pour ses tableaux de scènes d'effervescence, comme de joyeuses kermesses. Mais le peintre flamand a également réalisé des scènes maritimes, des batailles navales ou des paysages portuaires. Sa "Bataille navale dans le golfe de Naples" (restauré récemment par la Galerie Pamphili de Rome) est l'une des pièces-phares de l'exposition. Au travers d'une sélection exceptionnelle de peintures et de gravures des XVIème et XVIIème siècles, cette exposition, qui occupe tout le rez-de-chaussée, porte un regard neuf sur la représentation de la mer dans l'art flamand. Si les marines sont une spécialité de la peinture hollandaise, ce sont les artistes flamands qui en sont les véritables inventeurs. Parmi les tableaux présentés, citons Frans Snyders, Hendrik van Balen, Abel Grimmer, Paul Bril, Adam Willaerts, Simon de Vlieger ou Joachim Beuckelaer. L'exposition présente environ 80 peintures, dessins et gravures ainsi que trois maquettes de bateaux provenant à la fois de musées européens et américains.


En dehors de cette exposition temporaire, le Musée de Flandre vaut aussi le détour. Il est installé dans l'un des plus beaux bâtiments flamands du Nord-Pas de Calais, à Cassel exactement. Organisé par thématiques, le parcours favorise le dialogue entre œuvres anciennes et créations contemporaines, et permet au visiteur de découvrir la richesse et la diversité de la culture flamande du XVème siècle jusqu'à aujourd'hui. Sa collection compte 6.000 objets et œuvres d'art.

mardi 21 avril 2015

Les 80 ans de la marque belge Ijsboerke

Créée en 1935 en Campine, Ijsboerke est surtout connue pour...ses camions. Staf Janssens a, en effet, l'idée de remplir une brouette de crème glacée et de le vendre en porte à porte. Rapidement, la brouette est remplacée par un vélo puis par un camion. Il y a deux ans, cette entreprise a failli disparaître lors d'un changement d'actionnaires. Reprise depuis mars 2013, la marque se porte aujourd'hui au mieux et est le leader de la glace en vrac sur le marché belge. L'an dernier, elle a vendu 10,5 millions de litres de glaces pour un chiffre d'affaires total de 81 millions d'euros. Ijsbroeke collabore avec d'autres entreprises belges : Callebaut (pour le chocolat), Léonidas (pour le "Manon Signature", version frisko de la célèbre praline), le sirop de Liège (vente de raviers d'1 litre de glace vanille au sirop de Liège).  Bref, une success-story bien belge!

samedi 18 avril 2015

"Thin Walls", nouvel album du groupe belge Balthazar

Originaire de Courtrai, le groupe belge Balthazar (leaders : Maarten Delvoldere et Jinte Deprez) sort son troisième album, intitulé "Thin Walls. Il évoque l'absence de vie privée, celle qu'on perd en vivant 24h/24 avec d'autres gens, comme un groupe musical en tournée. Mais certaines personnes font le parallèle avec les réseaux sociaux. Après avoir auto-produit "Applause" et "Rats", Balthazar a fait appel cette fois à un producteur ("On voulait que quelqu'un vienne avec des idées fraîches pour ne pas reproduire les mêmes trucs. Et c'était chouette en studio de ne pas s'inquiéter pour tout ce qui était technique"). Vous pouvez les écouter sur Youtube :  www.youtube.com/watch?v=Ac7L5DGV_DA


Ils ont confié à la presse :   "Nous avons écrit cet album en tournée. En tournée, c'est très chaotique, c'est un autre état d'esprit. Tu vis dans une bulle, sans vie privée. Tout ce que tu fais, les autres peuvent le voir, l'entendre. Mais l'énergie est sympa ; c'est plus instinctif. L'album est dès lors plus intuitif. En tournée, tu laisses ton cerveau au vestiaire. Tout est préparé pour toi...et tu bois trop! Et, forcément, quand tu écris avec une gueule de bois, tu écris différemment. A la maison, nous sommes très calmes mais en tournée, nous sommes plus exubérants. A cause de l'alcool probablement mais aussi de l'adrénaline provoquée par les shows, ainsi que le fait d'être systématiquement dans différents endroits tout le temps. On a choisi le titre en ne pensant qu'à nos vies. Vivre dans un bus en tournée, c'est comme vivre dans un métro. Et maintenant, tout le monde interprète le titre avec les réseaux sociaux, Facebook, etc. Nous n'y avions pas vraiment pensé, nous étions plus égocentriques. Nous ne sommes pas très communicateurs sur nos vies personnelles. Les médias sociaux, c'est plus pour promouvoir le groupe. Et ce n'est pas par timidité. Simplement, un mec sans secret n'est plus un mec. Tout savoir de l'autre, c'est chiant".

lundi 13 avril 2015

Amélie Nothomb à l'Académie Royale de Belgique

Le mois dernier, l'auteur belge Amélie Nothomb (48 ans et 23 romans) a été élue membre de l'Académie Royale de Langue et Littérature françaises de Belgique pour "l'importance de l'œuvre, son originalité, sa cohérence et son rayonnement international". Rappelons que cette académie a été fondée en 1920 et siège au palais des Académies à  Bruxelles (entre le palais royal et le Lambermont, résidence officielle du premier ministre). Elle compte 40 fauteuils, dont 26 pour des écrivains et 14 pour des philologues. Amélie Nothomb a été élue au siège de Simon Leys (de son vrai nom Pierre Ryckmans), disparu en août 2014, et fera, selon la tradition, l'éloge de son prédécesseur lors de la séance d'ouverture de l'Académie à l'automne prochain.


C'est l'occasion pour moi de vous proposer de (re)lire quelques comptes-rendus de lecture.


"Les Catilinaires" (Amélie Nothomb)
"Les Catilinaires" est le premier roman d'Amélie Nothomb que j'ai lu et qui m'a fait passer deux heures agréables, sans aucun ennui.


Emile, le narrateur, explique son rêve dans les premières pages :   "J'étais professeur de latin et de grec au lycée. J'aimais ce métier, j'avais de bons contacts avec mes rares élèves. Cependant, j'attendais la retraite comme le mystique attend la mort. Ma comparaison n'est pas gratuite. Juliette et moi avons toujours aspiré à être libérés de ce que les hommes ont fait de la vie. Etude, travail, mondanités même réduites à leur plus simple expression, c'était encore trop pour nous. Notre propre mariage nous a laissé l'impression d'une formalité. Juliette et moi, nous voulions avoir soixante-cinq ans, nous voulions quitter cette perte de temps qu'est le monde. Citadins depuis notre naissance, nous désirions vivre à la campagne, moins par amour de la nature que par besoin de solitude. Un besoin forcené qui s'apparente à la faim, à la soif et au dégoût".


Après avoir déniché la maison de leurs rêves, le couple subit chaque après-midi entre 16h et 18h la visite du voisin antipathique et sans-gêne, qui ne prend aucun plaisir à la vie. Trop bien élevé, Emile accepte cette situation jusqu'au jour où sa colère éclate et il refuse de le laisser entrer. Les mois passent...


Emile ne revoit l'intrus que pour le sauver du suicide. Il comprend ensuite qu'un homme dépourvu du désir de vivre n'a qu'un droit, celui de mourir, et il va s'employer à l'aider. Ce roman alterne humour et réflexions plus profondes. La fin n'est pas prévisible, ce que j'apprécie. Voici le dernier paragraphe du livre :


"Aujourd'hui, il neige, comme il y a un an, lors de notre arrivée ici. Je regarde tomber les flocons "Quand fond la neige, où va le blanc?" demandait Shakespeare. Il me semble qu'il n'y a pas de plus grande question. Ma blancheur a fondu et personne ne s'en est aperçu. Quand je me suis installé à la maison, il y a douze mois, je savais qui j'étais :  un obscur petit professeur de grec et de latin, dont la vie ne laisserait aucune trace. A présent, je regarde la neige. Elle fondra sans laisser de trace, elle aussi. Mais je comprends maintenant qu'elle est un mystère. Je ne sais plus rien de moi".


"Ni d'Eve, ni d'Adam" (Amélie Nothomb)
Dans cet ouvrage autobiographique, elle raconte son idylle en 1989-1990 avec Rinri, un jeune Tokyoïste, à qui elle donnait des cours de français. Amélie nous fait découvrir les us et coutumes du Japon, un pays qu'elle adore et où elle a vécu plusieurs années lorsque son père y était ambassadeur de Belgique. Elle nous parle de ses liens très forts avec sa sœur Juliette et des moments agréables passés avec son petit ami gentil et intéressant.


Cette vie douce et paisible s'interrompt lorsqu'Amélie devient employée dans une compagnie nippone (voir le livre "Stupeur et tremblements") et lorsque Rinri lui propose de l'épouser. Elle ne répond ni oui, ni non :   "Quel soulagement d'avoir trouvé la solution des fiançailles!  C'était une réponse liquide en ceci qu'elle ne résolvait rien et remettait le problème à plus tard".


Il y a aussi le virus de l'écriture :   "Quitter ma bourrelle et bénéficier de l'aisance matérielle, jouir du farniente à perpétuité avec pour seule condition de vivre en compagnie d'un garçon charmant, qui eût hésité?  Moi, sans que je puisse ne l'expliquer, j'attendais autre chose. Je ne savais en quoi elle consisterait, mais j'étais sûre de l'espérer. Un désir est d'autant plus violent qu'on en ignore l'objet. La part consciente de ce rêve était l'écriture qui m'occupait déjà tellement. Certes, je ne m'illusionnais pas au point de croire être publiée un jour, encore moins d'imaginer y trouver un moyen de subsistance. Mais je voulais absurdement tester cette expérience, ne fût-ce que pour n'avoir jamais à regretter de ne pas l'avoir essayée".


En janvier 1991,  Amélie démissionne et quitte le Japon pour rejoindre la Belgique. Elle est sûre de sa décision :   "C'était parce qu'il n'y avait pas de mal en lui que je l'aimais beaucoup. C'était à cause de son étrangeté au mal que je n'avais pas d'amour pour lui".


A Bruxelles, Amélie vit avec sa sœur et écrit son premier roman, "Hygiène de l'assassin". Rinri prend de ses nouvelles :   "Jamais de reproche. Il était gentil. J'avais un peu mauvaise conscience, mais cela passait vite. Peu à peu, les coups de téléphone s'espacèrent jusqu'à cesser. Me fut épargné cet épisode sinistre entre tous, barbare et mensonger, qui s'appelle la rupture".  Les anciens fiancés se revoient en 1996 lors de la promotion d'un roman d'Amélie traduit en japonais. Rinri s'est marié avec une jeune Française.


"Le voyage d'hiver" (Amélie Nothomb)
Agé d'une quarantaine d'années, Zoïle nous explique pourquoi il va détourner un avion de Roissy et le faire s'écraser sur la tour Eiffel. La tour Eiffel est en forme de A comme Astrolabe, la femme dont il est amoureux. Mais Zoïle n'a pu vivre pleinement son histoire d'amour car Astrolabe tient à s'occuper jour et nuit de la romancière autiste Aliénor Molèze dont il n'est pas parvenu à se débarrasser.


Parmi les cinq livres d'Amélie Nothomb que j'ai déjà lus, j'ai adoré les deux romans autobiographiques "Stupeur et tremblements" et "Ni d'Eve, ni d'Adam" qui se déroulent au Japon ; j'ai détesté le glauque "Hygiène de l'assassin" ;  j'ai aimé "Les Catilinaires" et "Le voyage d'hiver" mais ils ne m'ont pas marqué et ne me donnent pas l'envie de les relire.


Et vous?