mercredi 28 octobre 2015

Le nouveau Musée du Train à Schaerbeek

La région de Bruxelles-Capitale compte un nouveau musée (et non des moindres) :  le Musée du Train qui s'est installé dans la gare de Schaerbeek et qui vient d'être inauguré par le Roi. La scénographie a été conçue par François Schuiten. Grâce à notre amie Tania, nous avons la chance d'en avoir déjà un bon compte-rendu :   http://textespretextes.blogs.lalibre.be/archive/2015/10/24/train-world-en-gare-1147173.html


J'en profite pour vous mettre le lien vers l'article que j'avais consacré, l'an dernier, à Schaerbeek :  http://journalpetitbelge.blogspot.be/2014/09/schaerbeek.html

jeudi 22 octobre 2015

Pairi Daiza : Entreprise Belge de l'Année 2015

Déjà élu plus beau parc du Benelux (Belgique-Pays-Bas-Luxembourg),  Pairi Daiza vient de recevoir le titre d'Entreprise Belge de l'Année 2015 par le roi Philippe. Ce prix est amplement mérité pour Eric Domb et toute son équipe. Je vous propose de (re)découvrir ce très beau parc grâce aux photos de nos amis PhilippeD et Mimi du Sud :   http://journalpetitbelge.blogspot.be/2014/01/les-20-ans-du-parc-pairi-daiza-ex.html


Eric Domb, fondateur et responsable du parc Pairi Daiza, a répondu aux questions du groupe Vers l'Avenir :


"Entreprise Belge de l'Année 2015, c'est une consécration?
- Ce prix ne me revient pas mais revient à l'entreprise Pairi Daiza. J'ai réalisé un rêve d'enfant en la créant il y a 21 ans. Pour moi, cette entreprise est un être vivant. C'est ma raison de vivre. Et j'espère que ceux qui me succéderont seront fidèles à l'esprit de Pairi Daiza en respectant cette obligation, presque morale, d'être en équilibre sans devoir tendre la main aux pouvoirs publics. Pas par profit, mais dans le respect de ceux qui y travaillent et l'embellissent tous les jours. Ce qui m'importe, ce ne sont pas les intérêts privés, c'est que cette entreprise soit reconnue sur le plan économique. Quand on a créé le parc, on a été moqués, on nous prenait pour des touristes. Aujourd'hui, on est reconnus et respectés comme un acteur économique important. Et çà doit rester une priorité. Pas en accumulant de l'argent, mais en continuant à s'engager et s'investir dans des projets.


- Vous pensez donc qu'il y a moyen de concilier libéralisme et respect des valeurs humaines?
- J'en suis convaincu. Dans une autre vie, j'ai dû être un animal ou une plante asiatique. Les Orientaux fonctionnent comme çà. Nous, on est les enfants de Descartes : soit on est dans l'associatif, soit on est dans le marchand. Or, on peut très bien avoir des exigences de rentabilité avec des objectifs plus larges. Evidemment que créer de la richesse est indispensable! Mais la question est de savoir à quelle fin. Il faut que cela ait un sens et profite à tous. Pairi Daiza est à la fois un objet et un sujet. Le problème du libéralisme, c'est qu'on ne fait de l'entreprise qu'un objet. Or, une entreprise a aussi une responsabilité sociétale. Alors, souvent, elle se pare de cette responsabilité en surface, mais c'est de la poudre aux yeux. Moi, je considère vraiment mon entreprise comme un sujet vivant. Si on ne considère son entreprise que comme objet, c'est comme çà qu'on arrive à des délocalisations et du saucissonnage. Si, par contre, on veille à la pérennité, on peut réécrire l'économie...


- Vous êtes un ovni dans le monde global d'aujourd'hui?
- Soyons réalistes : dans notre pays, on n'a plus de matière première, mais on a de la matière grise. C'est notre seul avenir. Alors, je comprends que chacun défende ses intérêts privés, mais il y a des choses beaucoup plus importantes que çà. Ce que je voulais démontrer, c'est qu'on peut, en dépit des conditions difficiles, passer de petit à grand. On a créé un parc dans une région peu touristique, où les gens ont des difficultés économiques et avec un concept à la base qui paraissait comme ringard au possible (un parc avec des oiseaux). On a prouvé qu'on pouvait créer de la richesse pour le plus grand nombre. Et çà, on peut le faire dans tous les domaines.


- Vous avez le sentiment qu'on n'agit pas assez dans ce sens en Wallonie?
- Avec le Plan Marshall, les pouvoirs publics font ce qu'ils peuvent. Le problème en Wallonie, c'est qu'on ne respecte pas assez et on ne reconnaît pas assez ceux qui entreprennent. Chez nous, on a toujours le sentiment que les entreprises ont toujours existé. Même les patrons et les cadres qui travaillent dans des entreprises existantes. Or, ce qui compte, c'est qu'à un moment donné, un homme ou une femme passe à l'acte, crée l'étincelle, le big bang, prenne l'initiative personnelle qui deviendra collective. C'est le drame de chez nous : on ne parle jamais des créateurs d'emplois. On les moque, on ne reconnaît pas leur importance stratégique. Des sportifs, des vedettes : on les reconnaît. Pas les entrepreneurs.


- C'est çà, le mal wallon?
- Chez nous, le souci, c'est qu'il y a trop peu d'entreprises et qu'elles sont trop petites. Elles ne sont pas assez rentables, parce que la croissance reste un tabou. Je connais des patrons qui ne veulent pas passer 49 employés ; c'est dingue! On critique la croissance, mais la croissance, ce n'est pas l'exploitation de l'homme par l'homme. Créer de l'emploi, pas pour remplir les poches d'une personne mais pour le bien collectif, c'est sa croissance! Et çà peut très bien se faire dans le respect des valeurs humaines et environnementales. En Wallonie, je suis sûr qu'on est capable de faire çà.


- Qu'est-ce qui nous manque alors?
- L'enthousiasme. Il faut arrêter de se plaindre et de s'opposer à la croissance. Faire cela, c'est presque de la lâcheté. C'est prendre des excuses pour ne pas se remettre en question. Nous sommes trois millions de Wallons face à huit milliards d'habitants sur terre avec des milliards de problèmes. Mais tout est possible. L'avenir nous sourit.


- Les mesures que prend le gouvernement fédéral belge sont de nature à résoudre cette peur de la croissance?
- Le coût du travail est évidemment une barrière. Mais pourtant, en Flandre, où les problèmes sont pareils, l'esprit d'entreprendre est plus présent. Pourquoi? Simplement une question de confiance. Notre problème en Wallonie est plus psychologique qu'autre chose".

lundi 19 octobre 2015

Les 100 ans des Guides Catholiques de Belgique

En ce mois d'octobre, les Guides Catholiques de Belgique ont fêté leur 100ème anniversaire à Namur en présence de la reine Mathilde. Depuis la création de la première unité dans le quartier des Marolles à Bruxelles, ils en ont fait du chemin et comptent actuellement 19.000 participants et 4.000 encadrants bénévoles dans tout le pays.


Sophie Stevens a répondu aux questions des journaux du groupe Vers l'Avenir :


"Peut-on présenter les guides comme la version féminine du scoutisme?
- Tout à fait. Dès le premier camp scout organisé en 1907 par Baden-Powell sur l'île de Brownsea, des adolescentes ont tout de suite voulu vivre la même aventure que les garçons. Deux ans plus tard, le mouvement des guides ou des éclaireuses était né. En Belgique, la première troupe a été fondée en 1915 par le père Melchior dans le quartier des Marolles à Bruxelles, où beaucoup de jeunes filles étaient livrées à elles-mêmes en ces temps de guerre. Très vite, de nouvelles unités se sont formées à Bruxelles, en Flandre et en Wallonie. A tel point que l'Association des Guides Catholiques Belges est l'un des membres fondateurs de l'Association Mondiale des Guides et Eclaireuses, établie à Londres. Avec 11 millions de membres répartis dans 146 pays, c'est l'ONG qui rassemble le plus de filles et de femmes au monde.


- Beaucoup de personnes ignorent que votre mouvement est mixte?
- La Belgique a été l'un des six pays à tester la mixité en Europe dès 1979. Elle s'installe progressivement :  on compte aujourd'hui 22% de garçons. Il y a des groupes composés uniquement de garçons, d'autres de filles mais d'autres sont mixtes.


- Y a-t-il de la concurrence entre scouts et guides?
- Non. Nous sommes des associations sœurs. Certaines unités de guides et de scouts ont un staff commun. D'autres organisent ponctuellement des actions communes comme la fête d'unité. D'autres encore n'ont aucun contact avec les scouts de leur région. S'il y a concurrence, elle n'est pas volontaire mais il arrive parfois que des adolescentes, intéressées par ce qui se passe du côté des garçons, quittent les guides pour les scouts.


- En un siècle, les valeurs véhiculées au sein du mouvement ont-elles évolué?
- Non. Les valeurs transmises pour aider les jeunes à se construire sont toujours les mêmes : le respect des autres et de soi-même, la solidarité envers le groupe et la société, la promesse de s'engager à respecter ces valeurs et à construire un monde meilleur. Ca peut paraître bateau dit comme çà, mais contribuer à faire en sorte que ces jeunes deviennent des citoyens responsables, actifs, critiques et solidaires grâce à une pédagogie adaptée à chaque tranche d'âge, çà ne peut être que bénéfique pour la société.


- Qu'est-ce qui a changé alors?
- La dimension religieuse n'est plus aussi présente. Chaque unité est libre de la vivre comme elle l'entend :  certaines unités vont à la messe une fois par semaine, d'autres se contentent d'une seule célébration à la rentrée de septembre, et d'autres ne vont à aucune. Nous prônons un catholicisme ouvert car nous accueillons aussi des enfants de familles musulmanes ou athées.


- Quelles sont les raisons qui incitent les parents à vous confier leurs enfants?
- Le bouche-à-oreille fonctionne bien mais ce sont souvent des parents qui ont eux-mêmes fait l'expérience du guidisme et veulent en faire profiter leurs enfants, à condition que ceux-ci soient bien encadrés. Pour les rassurer, on a installé une cellule de crise, active 24h sur 24, pendant la période des camps. Pour durer, il faut être capable de s'adapter aux besoins des parents, des enfants et des animateurs".

mercredi 14 octobre 2015

La Belgique à l'Euro 2016

Après notre équipe nationale masculine de tennis qui va se retrouver en finale de la Coupe Davis, c'est au tour de notre équipe nationale de football de se qualifier pour l'Euro 2016.  Je rejoins le tweet du Roi pour féliciter nos Diables Rouges. Bravo les Belges et préparons-nous l'an prochain à ressortir nos drapeaux et gadgets tricolores!
              
           

jeudi 8 octobre 2015

La Roche-en-Ardenne

Située en province du Luxembourg, la jolie petite ville touristique de La Roche-en-Ardenne est surtout connue pour sa rivière (l'Ourthe, un affluent de la Meuse), son château médiéval et le Musée de la Bataille des Ardennes (La Roche-en-Ardenne ayant été le lieu de violents combats en décembre 1944). Partons la découvrir grâce à notre amie Mimi du Sud :   http://mimidusud.skynetblogs.be/voyage-la-belgique-la-roche-en-ardenne


J'en profite pour vous mettre le lien vers un ancien article consacré aux Ardennes belges :  http://journalpetitbelge.blogspot.be/2010/03/les-ardennes-belges.html


Bonne fin de semaine à tous!