lundi 30 janvier 2017

Les 150 ans de "La légende d'Ulenspiegel"

Après l'année 2016 où on a commémoré le centenaire du décès du poète Emile Verhaeren,   2017 verra la célébration du 150ème anniversaire de la sortie de "La légende d'Ulenspiegel" par l'écrivain belge Charles De Coster. Il fait aujourd'hui partie de la collection Espace Nord qui a préparé un dossier pédagogique pour les enseignants (plus d'infos :  espacenord.com/la-legende-d-ulenspiegel--113.htm).

De père flamand et de mère wallonne, Charles De Coster (1827-1879) est un écrivain belge de langue française qui est passé à la postérité pour son livre "La légende et les aventures héroïques, joyeuses et glorieuses d'Ulenspiegel". Ce récit épique et populaire se déroule à Damme au 16ème siècle et a pour toile de fond la résistance de la Flandre à la tyrannie sectaire de Philippe II d'Espagne. Epris de justice et de liberté, le personnage de Thyl Ulenspiegel - dont le nom a donné espiègle à la langue française - symbolise l'affranchissement des peuples opprimés. Lors de sa sortie, ce livre est critiqué et n'a pas beaucoup de succès, mais il est aujourd'hui considéré comme le début de la littérature belge. Traduit en une trentaine de langues, il a été adapté au théâtre, à l'écran, en comédie musicale et en bande dessinée.

jeudi 26 janvier 2017

"Le géranium de Monsieur Jean" (Michel Torrekens)

Né en 1960 à Gembloux, Michel Torrekens est rédacteur en chef-adjoint du magazine parental "Le Ligueur". Après deux recueils de nouvelles ("L'herbe qui souffre" et "Fœtus fait la tête"), il sort en 2012 son premier roman, "Le géranium de Monsieur Jean". Dans ce livre bien écrit et agréable à lire, Monsieur Jean, veuf et père de trois enfants, se retrouve en maison de retraite :

"Je ne peux plus me déplacer sans aide. La plupart du temps, c'est une soignante qui se porte à mon secours. C'est bien le mot : secours. Je suis en situation continuelle d'assisté, obligé de me plier au bon vouloir d'une autre personne. Cela m'a appris l'humilité. Bien malgré moi. Après avoir dirigé des années durant une équipe de quinze personnes, je ne suis plus maître de moi-même. Vous avez beau pensé que cela risque de vous arriver un jour, vous vous bercez le plus longtemps possible d'illusions".

Monsieur Jean refuse de rencontrer les autres pensionnaires et de participer aux activités prévues. Il préfère rester dans sa chambre et revient sur différents épisodes de sa vie dans une sorte de méditation intérieure. Avec humour d'une part, nostalgie et mélancolie d'autre part.

Cliquez ici pour retrouver une interview de Michel Torrekens par la RTBF où il explique ses motivations à écrire ce roman :  http://www.rtbf.be/culture/article/detail_le-geranium-de-monsieur-jean-le-premier-roman-de-michel-torrekens?id=7892809

jeudi 19 janvier 2017

"Les aventures de Billy" (Marcelle Pâques)

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Vous avez un cadeau à faire à vos enfants, petits-enfants, filleuls?  Et vous voulez en même temps donner un coup de pouce à une amie bloggeuse?  Voici une petite idée :  "Les aventures de Billy", le dernier livre de notre amie Marcelle destiné aux enfants. Il raconte les aventures d'un petit ours en peluche qui se transforme la nuit grâce à la complicité de son amie la fée. Les illustrations sont de Catherine Hannecart et il est publié aux éditions Chloé des Lys.

Et si vous aimez la poésie, Marcelle Pâques a écrit un recueil de poésies, "Bientôt les jonquilles", dont j'ai déjà parlé sur mon blog consacré aux auteurs belges :  http://ecrivainsbelges.blogspot.be/2014/01/premier-recueil-de-poesie-de-marcelle.html

Parlez-en autour de vous, sur Facebook ou sur vos blogs! Merci d'avance pour Marcelle.

jeudi 12 janvier 2017

Les 10 ans d' Ice-Watch

A l'occasion des 10 ans de son entreprise Ice-Watch basée à Bastogne (province du Luxembourg),  Jean-Pierre Lutgen a répondu aux questions des quotidiens du groupe Sud Presse :

"Après dix années d'existence de votre marque, quel bilan tirez-vous?
- D'abord, c'est un vieux rêve qui s'est ainsi mis en place. Pas spécialement créer des montres, mais créer une marque, créer de la valeur à travers une marque. Et tout au long de ces dix années, çà a été beaucoup de rencontres, beaucoup de portes qui se sont ouvertes, beaucoup d'opportunités, beaucoup de travail aussi, mais également beaucoup de liberté.

- Qu'est-ce qui fait le succès d'Ice-Watch?
- Il y a des choses impossibles à savoir. Ca peut sembler étonner à certains, mais je crois aux forces de l'esprit, je crois que j'ai été aidé de l'extérieur, c'est comme un sixième sens... Et puis, il y a la confiance qu'on donne aux autres et qu'ils vous donnent en échange. Mais tout le monde doit s'y retrouver et en tirer un certain profit. Il faut que les réseaux de distribution soient satisfaits. Il faut aussi faire connaître son produit et là, les médias nous ont bien aidés. On s'est donné beaucoup de visibilité à travers des salons ou des stars comme David Guetta, Jennifer Lopez ou Avril Lavigne. Et enfin, alors qu'on arrivait dans un marché très saturé, il y avait par contre de la place pour nos modèles en plastique, très colorés et proposés à un prix attractif permettant cette valeur sociale qu'est le changement. On change beaucoup de tout aujourd'hui et nous, on s'est adaptés à çà.

- Qu'est-ce qui vous a le plus satisfait durant ces dix années?
- Toutes les rencontres internationales que j'ai pu faire, des gens de toutes les cultures. Aujourd'hui, je peux aller dans n'importe quel pays, je serai toujours bien reçu par ces gens que j'appelle mes amis et qui sont mes distributeurs. J'y ai vraiment gagné en relations humaines.

- Et ce qui vous a le moins satisfait, déçu peut-être?
- Peut-être un surcroît de confiance... Quand on la donne et qu'on se trompe, le retour de manivelle peut être très fort.

- Quels sont vos projets pour l'avenir?
- Dans le courant de l'année 2017, nous devrions avoir quelques beaux partenariats avec des artistes belges. Et puis, on va revenir à de nouveaux présentoirs, complètement différents. La montre va être complètement libérée, elle va sortir de sa boîte qui avait permis de la faire connaître et de la mettre en valeur via le volume qui lui était donné grâce à cette boîte. Mais nous avons aussi besoin d'une bonne concentration pour rester actifs dans notre segment : cette année, nous enregistrons une baisse de 20%. Il faut donc être attentif à nos concurrents et nos concurrents, c'est un ticket Ryanair, un bon resto, une journée bien-être...tous ces petits plaisirs à une centaine d'euros.

- Vous envisagez de nouveaux marchés?
- Oui, nous espérons pouvoir retourner vers les Etats-Unis et le Canada mais il faut le faire avec des partenaires car seuls, ce n'est pas possible. Il faut arriver en groupe vers les réseaux de distribution de ces pays".

lundi 9 janvier 2017

Premier single de Loïc Nottet

A l'occasion de la sortie de sa chanson "Million Eyes" (pour l'écouter :   https://www.youtube.com/watch?v=68EnJITH-5Q), le chanteur belge Loïc Nottet - qui s'est fait connaître grâce à ses participations à "The Voice Belgique" et "Danse avec les stars" -  a répondu aux questions des journaux du groupe Sud Presse :

"Cela fait un moment que le public attendait votre premier single. Dans quel état d'esprit êtes-vous?
- Je suis content et stressé. C'est assez bizarre. En fait, je suis très impatient que la suite arrive : la sortie de l'album et surtout pouvoir faire mon propre concert. J'ai hâte de retourner sur scène, mon endroit préféré, pour retrouver les gens. Je sens mon rêve se réaliser.

- Et justement, cet album, où en est-il?
- On va dire qu'il est terminé à 90%. Il y a encore les derniers réglages à faire mais il est prévu pour le printemps 2017. On va tout faire pour s'y tenir. Pour l'instant, je travaille un maximum sur ce single "Million Eyes".

- Sur les réseaux sociaux, les fans se sont demandés si vous étiez toujours vivant...
- J'avoue : j'avais surperpeur. Je me demandais si j'allais répondre à leurs attentes. C'était un choix de s'éclipser. Je ne suis pas du genre à apparaître sur Internet si je n'ai pas de message particulier à faire passer. J'espère que les gens aiment bien ce que j'ai fait, les critiques sont bonnes. "Million Eyes" a vite dépassé le million de vues sur YouTube, notamment grâce aux réseaux sociaux. Mais c'est vrai que moi, je n'y suis pas beaucoup. Je sais qu'on est souvent curieux de savoir ce que son artiste préféré fait, je le suis aussi....mais pas avec moi!

- Qu'est-ce qui vous a inspiré pour ce single et pour l'album?
- Je tire mon inspiration de mon vécu. Alors, oui, je n'ai que 20 ans, je n'ai pas connu la maladie ou autre. Mais je parle de problèmes de cours de récré, de l'adolescence. Je m'inspire de ce qui m'a touché et je parle beaucoup de la différence. Le message que je veux faire passer, c'est qu'il faut toujours être fier de soi.

- Vous êtes perfectionniste et touche à tout. Avez-vous mis votre patte partout pour cet album ou avez-vous un peu baissé la garde?
- Et non, pour çà, je n'ai pas changé : il faut toujours que l'idée première vienne de moi. Maintenant, il y a des gens plus spécialistes qui m'aident à réaliser ce que j'ai dans le crâne. Pour les chansons, j'ai réalisé la base. Et puis Alexandre Germys retravaille le tout. Vu que je ne suis pas bilingue, je me suis fait aider pour les paroles par Myah. Idem pour la scénographie des concerts, il faut que j'imagine le premier jet. Pareil pour la chorégraphie, le stylisme.

- "Danse avec les stars" vous a apporté une notoriété en France. Une envie de conquérir ce pays?
- Le public de "Danse avec les stars" ne m'a pas oublié et TF1 a partagé mon single. Maintenant, qu'est-ce qu'il représente en France? Je ne sais pas. Je ne suis certainement pas connu partout, mais je vais essayer de tout faire pour.

- Quel serait le plus beau retour du public sur votre single?
- Ca me toucherait vraiment de voir "Million Eyes" repris dans "The Voice". Ce serait une belle reconnaissance et une façon de rester présent dans l'émission... Maintenant, çà dépend comment on l'interprète : si c'est mieux que moi, je serai triste, mais content d'avoir donné envie de la chanter, que quelqu'un ait compris le message".

P.S. Cela n'a rien à voir avec Loïc Nottet que j'apprécie, mais de manière générale, cela m'agace l'utilisation excessive du mot "single" dans les médias, alors qu'on pourrait tout simplement utiliser le mot "chanson"...  Et vous, qu'en pensez-vous?